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Air Liquide : Performance du 1er semestre 2013

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Rapport de gestion Performance régulière Investissements de croissance ciblés Regulatory News: Air Liquide (Paris:AI) : La performance du 1er semestre 2013 est en lign

Rapport de gestion

  • Performance régulière
  • Investissements de croissance ciblés

Regulatory News:

Air Liquide (Paris:AI) :

La performance du 1er semestre 2013 est en ligne avec l'historique du Groupe en termes de régularité de la croissance du chiffre d'affaires et de solidité de la rentabilité.

La croissance, hors effets de change et de gaz naturel, de + 5,6 % du chiffre d'affaires Gaz et Services au 2ème trimestre est en ligne avec la croissance sous-jacente annoncée au 1er trimestre 2013. La marge opérationnelle est stable et les flux de trésorerie sont élevés.

Selon les données macroéconomiques actuelles, une amélioration de l'environnement est attendue pour la fin de l'année. Cependant, le Groupe reste prudent et a engagé des programmes d'adaptation, au cas par cas, pour aligner ses capacités et ressources sur les tendances de marché. Le Groupe poursuit activement ses programmes d'investissement ciblés principalement sur les marchés en croissance.

Chiffres clés du 1er semestre 2013

(en millions d'euros)

S1 2012
retraité (a)

S1 2013

Variation
2013/2012

Variation
2013/2012
hors change et
gaz naturel (b)

Chiffre d'affaires total 7 533 7 561 +0,4 % +3,0 % Dont Gaz et Services 6 837 6 885 +0,7 % +3,5 % Résultat opérationnel courant 1 245 1 256 +0,9 % Résultat opérationnel courant en % du chiffre d'affaires 16,5 % 16,6 % +10bps Eléments non récurrents nets 10 (41)(c) Résultat net – part du Groupe 784 752 -4,0 % Bénéfice net par action (en euros) 2,52 2,43 -3,6 % Capacité d'autofinancement avant variation du besoin en fonds de roulement 1 413 1 501 +6,2 % Investissements nets (d) 991 1 081 +9,0 % Endettement net (au 30 juin) 6 011 6 837 +13,7 % Ratio d'endettement net sur fonds propres (e) 55 % 60 % Rentabilité des capitaux employés après impôts — ROCE (f) (g) 11,9 % 11,0 % (a) Données 2012 retraitées pour tenir compte de la révision d'IAS 19 «Avantages du personnel ». (b) Le gaz naturel est une matière première essentielle dans la production de l'hydrogène et pour le fonctionnement des unités de cogénération. Tous les contrats Grande Industrie d'hydrogène et de cogénération ont des clauses d'indexation des ventes liées au prix du gaz naturel. Ainsi, lorsque le prix du gaz naturel varie, le prix de l'hydrogène ou de la vapeur pour le client varie en proportion, en fonction de ces clauses d'indexation. L'explication de l'impact du gaz naturel sur le chiffre d'affaires et la marge opérationnelle est donnée dans l'annexe. (c) Dont 49,8 millions d'euros de coûts d'adaptation. (d) Incluant les transactions avec les actionnaires minoritaires. (e) Ajusté de l'étalement du dividende payé au 1er semestre sur toute l'année. Le taux d'endettement net sur fonds propres au 30 juin 2013 est de 67 %. (f) Rentabilité des capitaux employés après impôts : résultat net après impôts et avant déduction des intérêts minoritaires – coûts de l'endettement financier net après impôts moyen sur le 2nd semestre 2012 et le 1er semestre 2013)/((capitaux propres + intérêts minoritaires+ endettement net) moyens sur la période du 30 juin 2012 au 30 juin 2013). (g) Pro forma, incluant l'impact du résultat annualisé des acquisitions de LVL Médical et Gasmedi.

Hors impacts négatifs des effets de change et de gaz naturel, le chiffre d'affaires du 1er semestre 2013 progresse de +3 %, porté par :

- une croissance de +9 % des activités Gaz et Services pour l'industrie dans les économies en développement, et la contribution des acquisitions de taille modeste dans les économies avancées ;

- une croissance de +14 % des activités Santé.

La marge opérationnelle est maintenue grâce à un contrôle des coûts dans toutes les zones et à une attention particulière portée sur les gains d'efficacité. En raison de coûts d'adaptation non récurrents de l'ordre de 50 millions d'euros dans les économies avancées, le résultat net affiche un léger recul ; il est stable retraité de ces coûts.

Compte de résultat du 1er semestre

CHIFFRE D'AFFAIRES

Chiffre d'affaires

(en millions d'euros)

S1 2012 S1 2013

Variation
S1 2013 / 2012
publiée

Variation
S1 2013 / 2012
hors change
et gaz naturel

Variation
S1 2013 / 2012
comparable (a)

Gaz et Services 6 837 6 885 +0,7 % +3,5 % +2,0% Ingénierie et Technologie 365 372 +1,8 % +2,6 % +2,6% Autres activités 331 304 -7,8 % -7,1% -7,1% CHIFFRE D'AFFAIRES TOTAL 7 533 7 561 +0,4 % +3,0 % +1,6%

(a) hors effets de change, de gaz naturel et de périmètre significatif

Chiffre d'affaires par trimestre

(en millions d'euros)

T1 13 T2 13 Variation 2013 / 2012
hors change et gaz naturel T1 T2 Gaz et Services 3 406 3 479 +1,4% +5,6 % Ingénierie et Technologie 147 225 -16,8 % +21,0 % Autres activités 145 159 -7,5 % -6,7 % CHIFFRE D'AFFAIRES TOTAL 3 698 3 863 +0,2 % +5,8 %

Groupe

Au 1er semestre 2013, le chiffre d'affaires du Groupe atteint 7 561 millions d'euros, en hausse publiée de +0,4 % par rapport au 1er semestre 2012. Les effets de change et de gaz naturel ont négativement impacté le chiffre d'affaires, de respectivement - 2,2 % et - 0,4 %. Excluant ces effets, le chiffre d'affaires augmente de + 3,0 %.

La progression de + 5,8 % des ventes au 2ème trimestre 2013 est conforme avec la croissance sous-jacente (a) de +4,9 % annoncée au 1er trimestre 2013.

a Hors effets de change, de gaz naturel, des indemnités clients non récurrentes de 2012 et ajusté du nombre de jours ouvrés.

Gaz et Services

Sauf mention contraire, les variations sur le chiffre d'affaires Gaz et Services commentées ci-dessous sont toutes des variations à données comparables, hors effets de change, de gaz naturel et de périmètre significatif.

Au 1er semestre 2013, le chiffre d'affaires Gaz et Services atteint 6 885 millions d'euros, en croissance publiée de +0,7 %. Hors effets de change de – 2,4 % et de gaz naturel de – 0,4 %, le chiffre d'affaires semestriel augmente de +3,5 %.

Hors effets de change et de gaz naturel, la croissance G&S du 2ème trimestre 2013 atteint +5,6 %

La croissance de l'activité industrielle du Groupe demeure fortement corrélée aux productions industrielles locales des pays où il est présent. L'activité reste plus forte dans les économies en développement, soutenue par la croissance de l'externalisation et de la sophistication de la production industrielle. Tandis que l'activité dans les économies avancées reste stable, celle des économies en développement augmente de près de +9 %, soutenue par les démarrages, les montées en puissance, les acquisitions de taille modeste et la hausse de la demande.

La part des économies en développement dans le chiffre d'affaires des activités Gaz et Services pour l'Industrie (GSI) ne cesse de croître, atteignant 27 % au 1er semestre 2013, contre 25 % au 1er semestre 2012.

Au cours de la période, les ventes de la branche d'activités mondiales Santé augmentent de +14 % hors effets de change, grâce à la forte croissance du nombre de patients en Santé à domicile et à deux acquisitions significatives, LVL Médical en France et Gasmedi en Espagne.

Les démarrages, montées en puissances, reprises de sites et acquisitions de taille modeste contribuent à hauteur de + 3,2 % à la croissance des ventes Gaz et Services, et +4,7 % en incluant l'impact du périmètre significatif.

Chiffre d'affaires

(en millions d'euros)

S1 2012 S1 2013

Variation
S1 2013 / S1 2012
publiée

Variation S1 2013/
S1 2012
comparable (a)

Europe 3 471 3 547 +2,2% +1,2% Amériques 1 518 1 590 +4,8% +3,9% Asie-Pacifique 1 675 1 562 -6,7% +0,2% Moyen-Orient et Afrique 173 186 +7,6% +16,5% GAZ ET SERVICES 6 837 6 885 +0,7% +2,0% Grande Industrie 2 466 2 461 -0,2% +2,0% Industriel Marchand 2 564 2 538 -1,0% +2,2% Santé 1 197 1 344 +12,3% +5,1% Electronique 610 542 -11,1% -5,2%

(a) Hors effets de change, de gaz naturel et de périmètre significatif.

Europe

Le chiffre d'affaires de la zone s'établit à 3 547 millions d'euros, en hausse de +1,2 % à base comparable pour le semestre et notamment de + 2,2 % pour le 2ème trimestre. La croissance semestrielle atteint +4,3 % en incluant les acquisitions significatives en Santé à domicile. Si la demande en oxygène pour l'industrie demeure faible dans les économies avancées, notamment en Europe du Sud, la demande en hydrogène reste, quant à elle, solide. L'Europe profite toujours, en Santé à domicile, d'une croissance régulière de la demande et d'une activité d'acquisitions soutenue, et également d'une dynamique solide dans les économies en développement. En effet, celles-ci connaissent une croissance de + 26 % de leurs ventes grâce aux montées en puissance, aux reprises de sites et aux acquisitions de taille modeste en Russie, Pologne et Turquie.

  • L'activité Grande Industrie progresse de + 0,9 %, marquée par une demande stabilisée du secteur des métaux. La demande du secteur du raffinage reste soutenue. Une montée en puissance d'unité en Russie et la récente contribution de reprises de sites en Ukraine et en Turquie ont continué à alimenter la croissance en Europe de l'Est.
  • Les ventes en Industriel Marchand sont en légère hausse, de + 0,5 %. Tout au long du 1er semestre, les économies en développement ont poursuivi leur croissance à deux chiffres grâce à une demande dynamique, à la contribution de nouvelles capacités et à l'acquisition de distributeurs locaux. En revanche, dans les économies avancées, l'activité souffre du manque général de croissance de la production industrielle, avec une consommation encore en repli en Europe du Sud. Toutefois, le 2ème trimestre 2013 affiche une légère amélioration et montre des signes de stabilisation. L'effet prix reste positif sur le semestre, à +0,5 %.
  • La Santé croît de + 3,9 % au 1er semestre, et de + 15,2 % en incluant la contribution des acquisitions de LVL Médical et Gasmedi. La croissance séquentielle sous-jacente progresse considérablement au 2ème trimestre, en raison d'un nombre de jours ouvrés différents d'un trimestre sur l'autre. L'activité Santé à domicile est particulièrement dynamique au 2ème trimestre, portée par l'intégration d'acquisitions de taille modeste en Pologne, en Allemagne et en Scandinavie. Ces dernières permettent de créer des synergies venant compenser les pressions tarifaires. Malgré la progression des volumes de gaz médicaux, le chiffre d'affaires est pénalisé par la chute des prix. L'activité Hygiène conserve un taux de croissance régulier de +8,2 % au 1er semestre.
  • Le chiffre d'affaires de l'Electronique recule de –13,1 % par rapport au 1er semestre 2012. Suite à la relocalisation progressive du secteur vers l'Asie, l'Electronique ne représente plus que 2,2 % du chiffre d'affaires G&S en Europe. Les ventes d'équipements ont été très limitées du fait de l'absence de projet d'investissement dans la zone. La progression des ventes de gaz s'est poursuivie suite aux récentes installations photovoltaïques de clients en Italie.

Amériques

Le chiffre d'affaires Gaz et Services de la zone Amériques s'établit à 1 590 millions d'euros au 1er semestre 2013, en hausse de +3,9 %, et +5,8 % ajusté de l'impact des indemnités clients reçues au 1er trimestre 2012. La demande en gaz industriels reste soutenue en Amérique du Nord et poursuit sa forte progression dans le Sud. Cependant, les ventes d'équipements en Electronique se sont sensiblement dégradées.

  • Au 1er semestre 2013, les ventes Grande Industrie affichent une croissance soutenue de + 5,8 %, et de + 11,8 % hors impact des indemnités clients perçues en 2012. Impactée par des interruptions de service particulièrement importantes des clients dans le Golfe du Mexique au cours du 1er trimestre, la demande connaît un fort rebond depuis fin mars, notamment sur le réseau hydrogène. Au Canada, l'activité cogénération enregistre un 2ème trimestre particulièrement favorable bénéficiant de prix de l'électricité plus élevés. La demande des économies en développement reste forte, y compris au Mexique où la première unité de production monte désormais en puissance.
  • Le métier Industriel Marchand progresse de + 5,6 %, et bénéficie de la contribution de plusieurs acquisitions de taille modeste. L'activité est portée par le rebond saisonnier des secteurs du pétrole et du gaz, notamment au Canada. L'activité reste soutenue en Amérique latine et plus particulièrement en Argentine. L'effet prix est de +3,5 % sur la zone.
  • Le chiffre d'affaires Santé augmente de +8,9 %, grâce à une hausse du nombre de patients en Santé à domicile en Amérique latine (notamment en Argentine et au Brésil) ainsi qu'au Canada. A l'inverse, la demande et les prix des gaz médicaux sont faibles aux Etats-Unis.
  • Les ventes l'Electronique reculent de - 19,1 %. Hors ventes d'équipements et installations, le repli est plus mesuré à - 9,9 %. Les ventes de gaz spéciaux de la gamme Aloha restent dynamiques et profiteront au second semestre de l'intégration de Voltaix, entreprise en cours d'acquisition.

Asie-Pacifique

Le chiffre d'affaires de la zone Asie-Pacifique s'établit à 1 562 millions d'euros, soit une augmentation de +0,2 % et de + 1,6 % ajusté de l'impact des indemnités clients perçues au 1er trimestre 2012. La performance reste contrastée selon les pays : l'activité au Japon est de nouveau en recul de près de – 5 %, pénalisée par un secteur Electronique et une demande industrielle toujours faibles, tandis que les ventes en Chine poursuivent leur croissance au rythme de +10 %. Dans le reste de l'Asie du Sud-Est, l'activité reste marquée par la faiblesse du secteur Electronique dont la reprise sera sans doute plus longue que prévue.

  • Les ventes de la Grande Industrie augmentent de + 0,8 %, +4,9 % hors impact des indemnités clients perçues au 1er trimestre 2012. La croissance a souffert du retard des démarrages dans la région au cours du 1er semestre 2013 et d'une demande modeste en Asie du Sud-Est. Néanmoins, la Chine poursuit sa croissance à deux chiffres, grâce à une demande solide, un démarrage d'unité et des montées en puissance.
  • L'activité Industriel Marchand affiche un recul de - 1,8% sur le semestre, pénalisé par une nouvelle réduction des ventes au Japon. En Chine, l'activité poursuit son développement régulier avec la montée en puissance de ses nouvelles capacités. Ailleurs dans la zone, la croissance des ventes est positive.
  • L'Electronique progresse de + 1,1 % grâce à une nette augmentation des ventes d'Equipements et Installations, signe d'un début de reprise du cycle. Cependant, à ce jour, les ventes de gaz spéciaux demeurent à des niveaux faibles dans toute la région. Une reprise de la demande est toujours attendue pour le second semestre.

Moyen-Orient et Afrique

Le chiffre d'affaires de la zone Moyen-Orient et Afrique atteint 186 millions d'euros, en hausse de +16,5 %. Plusieurs facteurs ont contribué à cette performance : une demande industrielle sous-jacente forte dans toute la région, une montée en puissance d'unité en Afrique du Sud et la poursuite des acquisitions. La Santé connaît également une progression rapide en Afrique du Sud, en Tunisie et au Moyen-Orient. Les difficultés politiques que traverse depuis peu l'Egypte n'ont pas eu d'impact sur l'activité du 1er semestre.

La construction de l'unité d'hydrogène de grande taille se poursuit à Yanbu, en Arabie Saoudite, conformément au calendrier prévu.

Ingénierie et Technologie

Le chiffre d'affaires Ingénierie et Technologie s'élève à 372 millions d'euros, en hausse publiée de + 1,8 % par rapport au 1er semestre 2012.

Les prises de commandes totales sont importantes à 964 millions d'euros, dont plus des deux tiers correspondent à des projets d'investissements du Groupe, comme le projet de gazéification pour Shenyuan dans la région de Fujian et un nombre important d'autres projets, notamment en Chine.

Le total des commandes en cours s'élève à 4,9 milliards d'euros à fin juin 2013, en hausse significative par rapport aux 4 milliards d'euros à fin 2012. Cette progression est principalement due à l'augmentation des décisions d'investissements du Groupe au cours de la période.

Autres activités

Chiffre d'affaires

(en millions d'euros)

S1 2012 S1 2013

Variation
S1 2013 / 2012
publiée

Variation
S1 2013 / 2012
comparable (a)

Soudage 232 208 -10,6 % -10,5 % Plongée et autres 98 97 -1,3 % +1,0 % TOTAL 331 304 -7,8 % -7,1 % (a) Comparable : hors effets de change.

La demande en équipements et consommables pour le Soudage reste pénalisée par les conditions économiques affectant particulièrement les secteurs des métaux, de l'automobile et de la construction en Europe. Le recul des ventes s'est poursuivi durant la période.

L'activité Plongée (Aqua Lung) connait une croissance modeste de +1,0 % en base comparable, grâce au bon niveau des ventes d'articles de sport.

RESULTAT OPERATIONNEL COURANT

Grâce à une stricte maîtrise des coûts et à la réalisation de gains d'efficacités significatifs, les marges opérationnelles se sont maintenues au 1er semestre 2013 par rapport à celles de 2012.

Le résultat opérationnel courant avant amortissement s'élève à 1 876 millions d'euros, en hausse de +1,7 %. Les amortissements atteignent 620 millions d'euros, en augmentation de +3,3 %, et reflètent notamment l'impact des démarrages d'unités et des acquisitions.

Le résultat opérationnel courant (ROC) du Groupe s'établit à 1 256 millions d'euros, en hausse de +0,9 % par rapport au 1er semestre 2012. Le ratio ROC/chiffre d'affaires s'établit à 16,6 %, en hausse de 10 points de base, stable hors effet de gaz naturel. Cette performance s'appuie sur l'augmentation des efficacités, qui s'élèvent à 138 millions d'euros soit 2,4 % de la base de coûts, un effet prix positif et, d'une manière plus générale, un contrôle rigoureux des dépenses.

Gaz et Services

Le ROC Gaz et Services s'établit à 1 291 millions d'euros, en hausse de +1,1 %. Le ratio ROC/chiffre d'affaires publié est stable par rapport au 1er semestre 2012, à 18,7 %. L'impact de l'effet gaz naturel est négligeable au 1er semestre.

L'augmentation des coûts de +1,5 %, hors effet de l'indexation de l'énergie, ralentit progressivement tandis que le niveau général des prix progresse de + 0,3 % en raison des efforts constants dans l'Industriel Marchand (+ 1,8 %) et ce malgré les pressions tarifaires en Electronique et en Santé. Par ailleurs, les gains d'efficacité atteignent 133 millions d'euros, plus que compensant le décalage entre l'inflation des coûts et la hausse des prix. Ainsi, la rétention de 61% des gains d'efficacité contribue fortement au maintien de la marge.

Résultat opérationnel courant Gaz et Services par région

Ratio ROC/chiffres d'affaires Gaz et Services S1 2012 S1 2013 Europe 17,9 % 18,9 % Amériques 23,4 % 21,6 % Asie-Pacifique 15,8 % 15,6 % Moyen-Orient et Afrique 20,5 % 18,4 % TOTAL 18,7 % 18,7 %

En Europe, le résultat opérationnel courant s'élève à 669 millions d'euros, en augmentation de +7,8 %. Il intègre notamment l'impact positif des acquisitions. La marge opérationnelle, hors effet de gaz naturel, est en hausse de +60 points de base, et reflète les premiers résultats du programme d'alignement des structures, la maîtrise rigoureuse des coûts ainsi que la réalisation de projets d'efficacité structurelle.

Dans la zone Amériques, le ROC s'établit à 343 millions d'euros, en repli de - 3,3 %. Hors effet de gaz naturel, la marge opérationnelle perd - 90 points de base par rapport un niveau élevé du 1er semestre 2012 qui incluait des indemnités clients perçues.

En Asie-Pacifique, le ROC atteint 244 millions d'euros, en baisse de - 7,9 %. Hors effet de gaz naturel, la marge opérationnelle est en recul de - 40 points de base, en raison notamment de faibles niveaux d'activité au Japon.

Le ROC de la région Moyen-Orient et Afrique s'élève à 34 millions d'euros, en retrait de - 3,1 %. La marge opérationnelle recule de - 210 points de base, reflétant principalement la poursuite des efforts de développement dans la région.

Ingénierie et Technologie

Le ROC Ingénierie et Technologie atteint 33 millions d'euros. La marge opérationnelle de l'activité s'élève à 8,9 %, en baisse de -20 points de base par rapport au 1er semestre 2012, mais demeure dans le haut de la fourchette définie à 5-10 %.

Autres activités

Le ROC des Autres activités du Groupe s'établit à 17 millions d'euros, en recul de – 24,3 %, tandis que la marge opérationnelle s'élève à 5,7 %, en baisse de – 130 points de base. Cette variation reflète le contexte difficile de l'activité Soudage. A l'inverse, la marge opérationnelle de la Plongée progresse.

Recherche et Développement et frais de holding

La Recherche et Développement, et les frais de holding, qui incluent les ajustements de consolidation interne, s'élèvent à 85 millions d'euros, soit – 3,7 %. Cette baisse témoigne des efforts menés par le Groupe pour contrôler les frais de holding tout en maintenant ses investissements et ses initiatives en matière de recherche et d'innovation.

RESULTAT NET

Au 1er semestre 2013, les Autres produits et charges opérationnels s'élèvent à - 41 millions d'euros, à comparer à un montant positif de 10 millions d'euros au 1er semestre 2012. Ils comprennent près de 50 millions d'euros de coûts liés aux programmes d'adaptation dans les économies avancées où les capacités ne sont plus en adéquation avec le niveau actuel d'activité.

Le coût de l'endettement financier net s'établit à 114 millions d'euros, en recul de - 7,9 % par rapport au 1er semestre 2012. Cette évolution traduit une réduction du coût moyen de la dette qui passe de 4,95 % au 1er semestre 2012 à 4,26 % au 1er semestre 2013, plus que compensant l'augmentation de l'endettement net moyen au cours de la période. Les Autres produits et charges financiers ont été retraités pour tenir compte de l'intégration des nouvelles règles de comptabilisation des retraites selon l'IAS 19 révisé. Après retraitement, les Autres produits et charges financiers affichent une légère hausse due aux effets de change.

Le taux effectif d'impôt du semestre s'inscrit à 26,9 %, contre 26,4 % au 1er semestre 2012, en raison notamment d'éléments non récurrents.

La quote-part du résultat des sociétés mises en équivalence est de 9 millions d'euros, contre 14 millions d'euros au 1er semestre 2012. La part des intérêts minoritaires s'élève à 31 millions d'euros, en baisse de 2 millions d'euros par rapport à la période précédente, notamment en raison des effets de change.

Au total, le Résultat net part du Groupe atteint 752 millions d'euros, en recul de -4,0 %. Hors coûts d'adaptation, le résultat net du 1er semestre 2013 est stable à + 0,2 %. Le Bénéfice net par action pour la même période est de 2,43 euros, en baisse de -3,6 %, du fait du rachat de 1,2 million d'actions propres au cours du semestre. Le nombre moyen d'actions en circulation retenu pour le calcul du bénéfice net par action au 30 juin 2013 est de 309 868 400. A la fin de la période, le nombre d'actions était de 311 746 596.

Evolution du nombre d'actions

S1 2012 S1 2013 Nombre moyen d'actions en circulation (a) 311 254 031 309 868 400 (a) Utilisé pour calculer le bénéfice net par action

Variation de l'endettement net

La capacité d'autofinancement avant variation du besoin en fonds de roulement s'établit à 1 501 millions d'euros, en hausse de +6,2 % par rapport au 1er semestre 2012. Cette performance témoigne de la qualité des résultats opérationnels.

La variation du besoin en fonds de roulement, d'un montant de + 266 millions d'euros au 1er semestre 2013, est en ligne avec l'évolution du chiffre d'affaires. Le ratio du BFR sur ventes, hors impôts, est de 8,7 % contre 8,2 % au premier semestre 2012. La baisse des avances en Ingénierie par rapport à un niveau particulièrement élevé en juin 2012a été partiellement compensée par une amélioration en Gaz et Services.

Malgré le niveau important des décisions d'investissements industriels au cours de ces trois dernières années, les paiements sur investissements industriels de 981 millions sont en hausse limitée de + 2,5 %. En incluant les 109 millions d'euros d'acquisitions, le total des paiements sur investissements nets s'élève à 1,1 milliard d'euros, en hausse de +9 % par rapport à 2012.

L'endettement net au 30 juin 2013 atteint 6 837 millions d'euros, en hausse de 734 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2012, reflétant l'effet de la saisonnalité habituelle lié au paiement du dividende 2012 au 1er semestre. Le ratio d'endettement net sur fonds propres s'élève à 67 % ; ajusté de l'effet de saisonnalité du dividende, il est de 60 %, contre 58 % à fin 2012. La structure financière du Groupe reste solide, gage de flexibilité pour continuer à saisir les opportunités d'investissements.

Le retour sur capitaux employés après impôts est de 11,0 %, incluant l'impact pro forma du résultat annualisé de l'acquisition de LVL Médical et Gasmedi, par rapport à 11,9 % publié à la fin du 1er semestre 2012. Cette baisse reflète le montant important d'investissements industriels en cours, qui viendront contribuer à la croissance à moyen terme.

Cycle d'investissement

DECISIONS D'INVESTISSEMENT

Les décisions d'investissement se sont poursuivies à un rythme soutenu au cours du semestre et s'élèvent à 1,5 milliard d'euros. Les décisions industrielles ont atteint un niveau record de 1,4 milliard d'euros. Ce montant est réparti de manière équilibrée entre les économies en développement et les économies avancées et inclut un important projet en Chine, plusieurs projets sur les réseaux de canalisations en Europe du Nord et dans le Golfe du Mexique, des contrats de gaz vecteurs en Electronique en Chine et à Singapour, de nouvelles applications de téléobservance pour l'apnée du sommeil en Santé à domicile, et davantage de stations de distribution d'hydrogène. Les investissements financiers regroupent des acquisitions complémentaires de taille modeste en Santé à domicile et deux acquisitions en Industriel Marchand dans des économies en développement.

PORTEFEUILLE D'OPPORTUNITES

Le portefeuille d'opportunités à 12 mois s'établit à 3,8 milliards d'euros à fin juin 2013. Le nombre d'entrée de nouveaux projets atteint un point haut mais ne couvre pas pour autant le nombre de sortie résultant du niveau exceptionnellement élevé des projets attribués au cours du 1er semestre. En conséquence, le portefeuille est légèrement inférieur au niveau atteint fin 2012. Les nouvelles entrées sont principalement de très grands projets, la plupart en Chine. Le nombre de reprises de sites croît également avec des projets dans toutes les régions en développement. Les économies en développement représentent 65 % du portefeuille, équitablement répartis entre la Chine, le Moyen-Orient et l'Europe orientale.

PAIEMENTS SUR INVESTISSEMENTS

Au 1er semestre 2013, les paiements bruts sur investissements s'élèvent à 1 091 millions d'euros, en incluant les transactions avec les minoritaires, en hausse de + 6,6 %, et représentent 14,4 % des ventes. Ce montant comprend 981 millions d'euros d'investissements industriels, dont deux reprises de sites en Ukraine et au Mexique, et 109 millions d'euros d'investissements financiers, concernant des acquisitions complémentaires en Santé à domicile et en Industriel Marchand. Les paiements sur investissements totaux sont répartis à 49 % dans les économies en développement et 51 % dans les économies avancées.

Les cessions d'immobilisations s'établissent à 9,6 millions d'euros.

Ainsi, les paiements nets sur investissements atteignent 1 081 millions d'euros.

DEMARRAGES

Après six projets mis en service au 1er trimestre 2013, le Groupe a démarré avec succès trois nouvelles unités de production au 2ème trimestre 2013. Ces neuf démarrages incluent deux reprises de sites de séparation des gaz de l'air en Ukraine et au Mexique, une usine d'hydrogène dans le Golfe du Mexique et trois unités de l'activité Industriel Marchand. Ils sont pour la plupart (sept sur neuf) localisés dans les économies en développement et témoignent des efforts du Groupe pour renforcer sa position sur les marchés à forte croissance.

Le Groupe maintient son objectif de 50 démarrages attendus pour la période 2013-2014.

Faits marquants du 1er semestre 2013

Poursuite des principales décisions d'investissements

Le niveau des décisions d'investissements reste élevé au 1er semestre 2013 :

  • En mai, Air Liquide remporte un contrat à long terme auprès de Fujian Shenyuan (Sud-Est de la Chine) pour la fourniture de gaz industriels destinés à alimenter un nouveau site de production de caprolactame, un produit intermédiaire du nylon destiné au secteur du textile. Air Liquide investira dans un complexe industriel composé de huit unités parmi lesquelles une unité de séparation des gaz de l'air, une de gazéification, une de purification de gaz de synthèse et une d'ammoniac. Six de ces unités utilisent des technologies brevetées par le Groupe. Via ce projet, Air Liquide exploitera l'ensemble de la chaîne de gazéification depuis le charbon et l'oxygène jusqu'à l'hydrogène pur.
  • Au Texas, Air Liquide renforce ses relations existantes avec LyondellBasell et renouvelle un contrat à long terme pour la fourniture de gaz de l'air, de vapeur d'eau, d'électricité et d'eau. Le Groupe réinvestira dans une unité de cogénération dotée des dernières technologies, mais également dans la modernisation et l'augmentation de capacité d'une unité de séparation des gaz de l'air ainsi que dans l'installation d'infrastructures complémentaires, pour un montant total de 180 millions d'euros.
  • En février, Air Liquide a signé un contrat à long terme avec Huntsman pour l'approvisionnement en monoxyde de carbone de ses deux usines MDI situées dans le Port de Rotterdam. L'investissement de 65 millions d'euros doublera la capacité de production en monoxyde de carbone d'Air Liquide dans ce bassin et permettra également de répondre aux nouveaux besoins de clients sur le réseau. La mise en service de cette unité est prévue pour le premier semestre 2015.
  • En Californie, le Groupe s'engage auprès de Calgren Renewable Fuels à construire une unité de récupération, de purification et de liquéfaction de dioxyde de carbone. Le dioxyde de carbone ainsi récupéré servira les industries agroalimentaires et manufacturières de la région.
  • Air Liquide a remporté deux importants contrats à long terme auprès du Groupe BOE Technology en Chine, pour l'approvisionnement en gaz vecteurs ultra-purs de ses deux nouvelles usines de pointe dédiées à la fabrication d'écran plants de technologie avancées. A ce jour, il s'agit de l'investissement le plus important réalisé par Air Liquide pour un client de ce secteur en Chine.

Expansion du Groupe via les acquisitions

Attentif aux opportunités de croissance externe, souvent de tailles modestes, le Groupe a procédé à un nombre significatif d'acquisitions au cours des 18 derniers mois. Ces dernières ont contribué à hauteur de près de + 2,7 % à la croissance du chiffre d'affaires du 1er semestre. Des nouvelles signatures réalisées au premier semestre sont :

  • L'acquisition de NordicInfu Care a permis au Groupe de développer ses activités de Santé à domicile en Scandinavie, avec la prise en charge de 4 600 nouveaux patients en Suède, en Norvège, au Danemark et en Finlande. NordicInfu Care est reconnu pour son expertise dans les traitements par perfusion sous-cutanée à domicile de maladies chroniques, telles que la maladie de Parkinson et le diabète.
  • Dans l'hémisphère sud, Air Liquide a acquis 73,3 % de la société australienne Healthy Sleep Solution, un acteur de premier ordre dans le domaine des troubles du sommeil, qui a pris en charge en 2012 plus de 10 000 patients Australiens.
  • Dans la branche d'activités mondiale Electronique, Air Liquide a signé un accord pour acquérir Voltaix Inc., une entreprise spécialisée dans les molécules pour l'électronique opérant aux Etats-Unis et en Corée du Sud. Voltaix produit des précurseurs avancés utilisés pour la production de semi-conducteurs et de cellules solaires de haute technologie. Cette acquisition permettra de doubler la capacité de la gamme ALOHATM du Groupe, en créant un effet d'échelle et des synergies dans la recherche et développement des molécules.
  • Au début de l'année, Air Liquide a acquis Progressive Resources Inc. Cet acteur implanté dans quatre états du centre des Etats-Unis est un fournisseur d'azote liquide et de systèmes de stockage de gaz cryogéniques destinés aux clients des secteurs du pétrole et du gaz.

Développement du marché naissant de l'hydrogène énergie

Air Liquide poursuit ses investissements sur le long terme dans le domaine de l'hydrogène énergie, dont le marché naissant se renforce au fil des trimestres :

  • Air Liquide et Hypulsion, entreprise co-détenue par une des filiales du Groupe, ont signé un contrat pour fournir une station de distribution d'hydrogène à IKEA. Cette station alimentera une vingtaine de chariots élévateurs munis de pile à combustible à hydrogène. L'usage de l'hydrogène comme vecteur d'énergie permet de gagner en flexibilité et productivité en raison d'une plus grande autonomie.
  • En Avril, Air Liquide a annoncé son entrée au capital de Hydrexia, une « spin-off » de l'Université du Queensland, Australie. Fondée en 2006, cette entreprise a développé une technologie de stockage de l'hydrogène efficace et fiable utilisant un alliage appelé hydrure. Cette technologie permettrait à Air Liquide de livrer à ses clients de l'hydrogène stocké sous forme solide plutôt qu'en bouteilles ou en citerne, améliorant sa compétitivité grâce à une densité de stockage plus élevée.
  • Dans le cadre d'un projet européen visant à développer l'utilisation de véhicules roulant à l'hydrogène, Air Liquide concevra et installera trois nouvelles stations de distribution de haute capacité en Europe en 2014. Durant les trois années à venir, 90 voitures fonctionnant à l'hydrogène seront mises à disposition de conducteurs afin de collecter des données concrètes sur leur utilisation.

Refinancement à des taux attractifs

Pour financer son développement tout en profitant de conditions de marché favorables, Air Liquide a émis des obligations pour un montant total de 1 milliard d'euros. Les obligations ont été émises en quatre tranches.

Date d'émission Montant Maturité Coupon 6 mars 2013 300 millions d'euros 10,5 ans Taux fixe, coupon de 2,375 % par an 6 juin 2013 250 millions d'euros 2 ans Taux variable, Euribor 3 mois + 0,15 % 6 juin 2013 200 millions d'euros 3 ans Taux variable, Euribor 3 mois + 0,20 % 6 juin 2013 250 millions d'euros 6 ans Taux fixe, coupon de 1,50 % par an

Perspectives

La performance opérationnelle du 1er semestre 2013 est positive et conforme aux attentes. Elle résulte d'une part de l'amélioration de l'activité au 2ème trimestre, portée notamment par la croissance de la Grande Industrie, de la Santé et des économies en développement et, d'autre part, de la capacité du Groupe à maîtriser ses coûts et à générer des efficacités substantielles.

Les investissements industriels et les acquisitions du Groupe réalisés au 1er semestre 2013 atteignent plus d'un milliard d'euros : focalisés sur les marchés en croissance, ils permettent d'y prendre des positions de leader.

Le Groupe continue ainsi de s'adapter et de faire les ajustements nécessaires pour renforcer sa compétitivité et poursuivre sa croissance rentable dans la durée. Sauf dégradation de l'environnement, Air Liquide est confiant dans sa capacité à réaliser une nouvelle année de croissance du résultat net en 2013.

Annexes

Chiffre d'affaires 2ème trimestre 2013

Par géographie

Chiffre d'affaires
En millions d'euros T2 2012 T2 2013

Variation
publiée

Variation
comparable (b)

Europe 1 724 1 778 +3,1% +2,2% Amériques 746 824 +10,5% +8,4% Asie-Pacifique 835 782 -6,3% +2,2% Moyen-Orient et Afrique 89 95 +6,4% +16,3% Chiffre d'affaires GAZ & SERVICES 3 394 3 479 +2,5% +4,0% Ingénierie et Technologie 188 225 +19,9% +21,0% Autres activités 172 159 -7,6% -6,7% Chiffre d'affaires GROUPE 3 754 3 863 +2,9% +4,3%

Par Branche mondiale d'activité

Chiffre d'affaires

En millions d'euros

T2 2012 T2 2013

Variation
publiée

Variation
comparable (a)

Grande Industrie 1 204 1 236 +2,7% +4,8% Industriel Marchand 1 283 1 284 +0,1% +3,8% Electronique 308 274 -11,0% -4,0% Santé 599 685 +14,4% +6,8% Chiffre d'affaires GAZ & SERVICES 3 394 3 479 +2,5% +4,0%

(a) Hors effets de change, de gaz naturel et de périmètre significatif.

Impacts du change, du gaz naturel et du périmètre significatif

Au-delà de la comparaison des chiffres publiés, les informations financières sont fournies hors change, hors effet de variation des prix du gaz naturel et hors effet de périmètre significatif.

Les gaz pour l'industrie, la santé et l'environnement ne s'exportant que très peu, l'impact des variations monétaires sur les niveaux d'activité et de résultat est limité à la conversion des états financiers en euros des filiales situées en dehors de la zone euro. Par ailleurs, les variations de coût du gaz naturel sont répercutées aux clients à travers des clauses d'indexation.

Impacts pour le 2ème trimestre 2013

(en millions d'euros) Groupe Gaz et Services Chiffre d'affaires T2 2013 3 864 3 479 Variation T2 2013/ T2 2012 publiée (%) +2,9% +2,5% Impact devises -2,7% -2,9% Impact gaz naturel -0,2% -0,2% Impact périmètre significatif +1,5% +1,6% Variation T2 2013/ T2 2012 comparable (a) (%) +4,3% +4,0%

(a) Hors effets de change, de gaz naturel et de périmètre significatif.

Pour le Groupe, l'effet de change est de - 101 millions d'euros, l'impact de gaz naturel est de - 8 millions d'euros et l'effet de périmètre est de + 57 millions d'euros.

Pour les Gaz et Services, l'effet de change est de - 97 millions d'euros, l'impact de gaz naturel est de - 8 millions d'euros et l'effet de périmètre est de + 57 millions d'euros.

Explication de l'effet gaz naturel

Le gaz naturel est une matière première essentielle dans la production de l'hydrogène et pour le fonctionnement des unités de cogénération. Tous les contrats Grande Industrie d'hydrogène et de cogénération ont des clauses d'indexation des ventes liées au prix du gaz naturel. Ainsi, lorsque le prix du gaz naturel varie, le prix de l'hydrogène ou de la vapeur pour le client varie en proportion, en fonction de ces clauses d'indexation.

Quand le prix du gaz naturel augmente, le chiffre d'affaires et les coûts augmentent de montants similaires, sans que le résultat opérationnel courant ne soit impacté de manière significative. Ce mécanisme a un effet négatif sur le ratio de marge opérationnelle courante. À l'inverse, quand le prix du gaz naturel baisse, le chiffre d'affaires et les coûts sont réduits et le résultat est maintenu, ce qui a un effet positif sur le ratio de marge opérationnelle courante.

Dans les deux cas, la variation du prix du gaz naturel ne modifie pas la rentabilité intrinsèque de l'activité.

Au cours du 1er semestre 2013, la réduction modeste du prix moyen du gaz naturel a impacté la marge opérationnelle positivement de 10 points de base. Au niveau régional, l'augmentation des prix en Amérique du Nord a eu pour effet une augmentation du chiffre d'affaires et ainsi une diminution de la marge opérationnelle. A l'inverse, en Europe, la réduction des prix du gaz naturel a diminué le chiffre d'affaires, provoquant l'amélioration de la marge opérationnelle courante.

Compte de résultat consolidé

En millions d'euros

1er semestre
2012

publié

1er semestre
2012

retraité (a)

1er semestre
2013 Chiffre d'affaires 7 532,5 7 532,5 7 561,5 Autres produits d'exploitation 59,6 59,6 55,0 Achats (3 010,3) (3 010,3) (2 960,1) Charges de personnel (1 341,0) (1 340,1) (1 373,8) Autres charges d'exploitation (1 396,0) (1 396,0) (1 406,2) Résultat opérationnel courant avant amortissements 1 844,8 1 845,7 1 876,4 Dotations aux amortissements (600,6) (600,6) (620,2) Résultat opérationnel courant 1 244,2 1 245,1 1 256,2 Autres produits opérationnels 12,5 12,5 12,2 Autres charges opérationnelles (2,8) (2,8) (52,9) Résultat opérationnel 1 253,9 1 254,8 1 215,5 Coût de l'endettement financier net (123,4) (123,4) (113,6) Autres produits financiers 34,5 5,2 3,5 Autres charges financières (64,0) (44,3) (46,5) Charge d'impôt (291,6) (288,6) (284,2) Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence 13,6 13,6 8,7 Résultat net 823,0 817,3 783,4 • Intérêts minoritaires 33,3 33,3 31,0 • Part du Groupe 789,7 784,0 752,4 Résultat net par action (en euros) 2,54 2,52 2,43

(a) retraité des effets de la révision de la norme IAS19 « Avantages du personnel »

Bilan consolidé

En millions d'euros

Au 31 décembre
2012
publié

Au 31 décembre
2012
retraité(a)

Au 30 juin 2013 ACTIF Ecarts d'acquisition 5 132,7 5 132,7 5 126,8 Autres immobilisations incorporelles 726,5 726,5 706,1 Immobilisations corporelles 12 784,7 12 784,7 13 009,0 Actifs non courants 18 643,9 18 643,9 18 841,9 Actifs financiers non courants 435,8 435,8 430,9 Titres mis en équivalence 221,7 221,7 200,4 Impôts différés actif 365,5 372,8 358,9 Instruments dérivés actif non courants 53,8 53,8 59,5 Autres actifs non courants 1 076,8 1 084,1 1 049,7 TOTAL DES ACTIFS NON COURANTS 19 720,7 19 728,0 19 891,6 Stocks et encours 775,8 775,8 812,4 Clients 2 826,5 2 826,5 2 908,1 Autres actifs courants 422,3 422,3 507,2 Impôt courant actif 71,3 71,3 68,2 Instruments dérivés actif courants 33,2 33,2 37,9 Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 154,2 1 154,2 1 024,7 TOTAL DES ACTIFS COURANTS 5 283,3 5 283,3 5 358,5 TOTAL DES ACTIFS 25 004,0 25 011,3 25 250,1 PASSIF Capitaux propres du Groupe 10 211,7 10 190,4 9 998,0 Intérêts minoritaires 232,6 232,6 233,9 TOTAL DES CAPITAUX PROPRES 10 444,3 10 423,0 10 231,9 Provisions et avantages au personnel 2 216,1 2 246,9 2 060,1 Impôts différés passif 1 134,8 1 132,6 1 229,4 Emprunts et dettes financières non courantes 5 789,0 5 789,0 6 533,8 Autres passifs non courants 195,6 195,6 189,9 Instruments dérivés passif non courants 85,1 85,1 52,5 TOTAL DES PASSIFS NON COURANTS 9 420,6 9 449,2 10 065,7 Provisions et avantages au personnel 243,2 243,2 223,6 Fournisseurs 1 896,1 1 896,1 1 887,1 Autres passifs courants 1 325,6 1 325,6 1 337,7 Impôt à payer 176,6 176,6 156,2 Dettes financières courantes 1 484,7 1 484,7 1 336,1 Instruments dérivés passif courants 12,9 12,9 11,8 TOTAL DES PASSIFS COURANTS 5 139,1 5 139,1 4 952,5 TOTAL DES PASSIFS ET DES CAPITAUX PROPRES 25 004,0 25 011,3 25 250,1

(a) retraité des effets de la révision de la norme IAS19 « Avantages du personnel »

Tableau des flux de trésorerie consolidé

En millions d'euros

1er semestre
2012
publié

1er semestre
2012
retraité(a)

1er semestre
2013

Activités opérationnelles Résultat net - part du Groupe 789,7 784,0 752,4 Intérêts minoritaires 33,3 33,3 31,0 Ajustements : • Dotations aux amortissements 600,6 600,6 620,2 • Variation des impôts différés 34,1 31,1 57,5 • Variation des provisions (34,3) (34,3) 39,0 • Résultat des mises en équivalence (net des dividendes reçus) 4,0 4,0 14,6 • Plus ou moins-values de cessions d'actifs (5,6) (5,6) (13,7) Capacité d'autofinancement avant variation du besoin en fonds de roulement 1 421,8 1 413,1 1 501,0 Variation du besoin en fonds de roulement (270,1) (270,1) (266,4) Autres éléments (13,6) (4,9) (40,8) Flux net de trésorerie généré par les activités opérationnelles 1 138,1 1 138,1 1 193,8 Opérations d'investissements Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles (957,4) (957,4) (981,5) Acquisitions d'immobilisations financières (59,4) (59,4) (109,1) Produits de cessions d'immobilisations corporelles et
incorporelles 30,9 30,9 8,9 Produits de cessions d'immobilisations financières 0,6 0,6 0,7 Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (985,3) (985,3) (1081,0) Opérations de financement Distribution • L'Air Liquide S.A. (722,6) (722,6) (819,4) • Minoritaires (37,3) (37,3) (35,3) Augmentation de capital en numéraire 17,4 17,4 39,0 Achats d'actions propres (112,5) (112,5) (116,8) Variation des dettes financières 37,4 37,4 668,9 Transactions avec les actionnaires minoritaires (6,2) (6,2) (0,1) Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (823,8) (823,8) (263,7) Incidences des variations monétaires et du périmètre (25,0) (25,0) 10,0 Variation de la trésorerie nette (696,0) (696,0) (140,9) TRESORERIE NETTE AU DEBUT DE L'EXERCICE 1 712,4 1 712,4 1 086,5 TRESORERIE NETTE A LA FIN DE LA PERIODE 1 016,4 1 016,4 945,6

(a) retraité des effets de la révision de la norme IAS19 « Avantages du personnel »

La trésorerie nette à la clôture s'analyse comme suit:

En millions d'euros

1er semestre
2012
publié

1er semestre
2012
retraité(a)

1er semestre
2013

Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 121,5 1 121,5 1 024,7 Découverts bancaires (inclus dans les dettes financières courantes) (105,1) (105,1) (79,1) Trésorerie nette 1 016,4 1 016,4 945,6

Détermination de l'endettement net

En millions d'euros

1er semestre
2012
publié

1er semestre
2012
retraité(a)

1er semestre
2013

Emprunts et dettes financières non courantes (5 352,5) (5 352,5) (6 533,8) Dettes financières courantes (1 803,5) (1 803,5) (1 336,1) TOTAL ENDETTEMENT BRUT (7 156,0) (7 156,0) (7 869,9) Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 121,5 1 121,5 1 024,7 Instruments dérivés actif - couverture de juste valeur des emprunts et dettes financières 23,3 23,3 8,2 Instruments dérivés passif - couverture de juste valeur des emprunts et dettes financières 0 0 0 ENDETTEMENT NET A LA FIN DE LA PERIODE (6 011,2) (6 011,2) (6 837,0)

Tableau d'analyse de la variation de l'endettement net

En millions d'euros

1er semestre
2012
publié

1er semestre
2012
retraité(a)

1er semestre
2013

Endettement net au début de l'exercice (5 248,1) (5 248,1) (6 102,5) Flux net de trésorerie généré par les activités opérationnelles 1 138,1 1 138,1 1 193,8 Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (985,3) (985,3) (1 081,0) Flux net de trésorerie généré par les opérations de financement, avant variation des emprunts (861,2) (861,2) (932,6) Total flux net de trésorerie (708,4) (708,4) (819,8) Incidence des variations monétaires et de l'endettement net d'ouverture des sociétés nouvellement intégrées et autres (54,7) (54,7) 85,3 Variation de l'endettement net (763,1) (763,1) (734,5) ENDETTEMENT NET A LA FIN DE LA PERIODE (6 011,2) (6 011,2) (6 837,0)

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Air Liquide

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