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Après LVMH, L’Oréal passe la barre des 100 milliards en Bourse

L'Oréal a clôturé mercredi au-dessus des 100 milliards d'euros

L'Oréal a clôturé mercredi au-dessus des 100 milliards d'euros - Eric Piermont AFP

Après avoir brièvement passé le cap des 100 milliards de capitalisation en 2015, L’Oréal refait son apparition dans ce club très fermé.

Et de 4. Après Total, Sanofi et LVMH, c’est au tour de L’Oréal de dépasser les 100 milliards d’euros de capitalisation en Bourse à la clôture mercredi. Ce n’est toutefois pas la première fois que le groupe de produits cosmétiques passe cette barre symbolique en Bourse puisqu’en avril 2015, il avait déjà touché ces sommets. Un succès qui revient en grande partie à l'ancien PDG du groupe et à son successeur, Lindsey Owen-Jones et Jean-Paul Agon.

Le premier, figure emblématique de L’Oréal qu’il a dirigé pendant 18 ans, a fait basculer le groupe dans une autre dimension. Sous sa houlette, les bénéfices ont été multipliés par 11 tandis que les ventes ont plus que quadruplé. Mais surtout, il a réussi à donner à L’Oréal une dimension mondiale comme il l’expliquait à l’occasion de son départ: "C'était comme un marathon. J'ai couru le monde pendant plus de vingt ans pour encourager les dirigeants, transformer cette entreprise franco-française pour lui donner une vision mondiale". 

Sous Agon, la capitalisation a doublé 

Le parcours à la tête de L’Oréal de Jean-Paul Agon n’a quasiment rien à envier à celui de son prédécesseur. Depuis son arrivée en 2006 en tant que directeur général (depuis 2011 il est devenu PDG), la capitalisation de l’entreprise a plus que doublé, passant de 48 milliards à plus de 100 milliards aujourd’hui. Une performance d’autant plus remarquable que sur la même période le CAC 40 n’a gagné que 2%.

Preuve de sa bonne santé, L’Oréal, qui a encore grimpé de plus de 10% en Bourse en 2016, a vu ses bénéfices (hors éléments exceptionnels) progresser de 4,5% à 3,65 milliards, portés par ses divisions Luxe (Lancôme, Saint Laurent, Armani) et Cosmétique Active (La Roche Posay, Vichy).

Des résultats qui ont de quoi satisfaire Liliane Bettencourt, l’héritière du groupe, qui détient toujours plus de 30% du capital. En effet, la femme la plus riche au monde a vu sa fortune grimper de 3 milliards d’euros en 2016. Mieux, depuis le début d’année, son patrimoine a déjà gagné plus de 1,5 milliard d'euros pour s'établir à 35,5 milliards d'euros, d'après les données compilées par Bloomberg