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BAE Systems n'a pas besoin d'acquisitions pour avancer - Carr

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LONDRES (Dow Jones)--Roger Carr, qui doit reprendre la présidence de BAE Systems (BA.LN) l'année prochaine, n'exclut pas de réaliser des fusions et acquisitions, mais il se concentrera avant tout sur le développement du groupe en tant qu'entité

LONDRES (Dow Jones)--Roger Carr, qui doit reprendre la présidence de BAE Systems (BA.LN) l'année prochaine, n'exclut pas de réaliser des fusions et acquisitions, mais il se concentrera avant tout sur le développement du groupe en tant qu'entité indépendante.

"BAE n'a pas besoin d'acquisitions pour avancer et je vais commencer par développer le groupe en tant qu'entité indépendante et y consacrer toute mon énergie", a déclaré Roger Carr mercredi. Ces déclarations interviennent quelques heures à peine après sa nomination en remplacement de l'actuel président du premier groupe britannique de défense, Dick Olver, qui quittera son poste au premier trimestre 2014.

Une période délicate pour BAE

Roger Carr rejoint BAE à une période délicate pour le groupe, dont l'indépendance et la stratégie sont remises en question après l'échec de son projet de fusion avec EADS (EAD.FR) l'an dernier et dans un contexte de réduction des budgets de défense aux Etats-Unis et en Europe.

"Les problèmes que tentait de régler BAE en fusionnant avec EADS, à savoir réduire ses coûts, en particulier pour le programme Eurofighter, et équilibrer la défense et l'aéronautique civil, restent irrésolus", observe Guy Anderson, analyste senior chez IHS Jane's, un cabinet de conseil spécialisé dans la défense et l'aéronautique.

Roger Carr soutient les choix de la direction

Roger Carr a toutefois apporté son soutien à la direction qui, sous l'égide du directeur général, Ian King, affirme que BAE peut se développer en tant qu'entité indépendante. "BAE a une expérience solide, un carnet de commandes considérable et une position majeure sur tous les marchés mondiaux importants", a-t-il observé.

"Les défis du marché de la défense doivent être gérés, BAE peut créer de nouveaux produits et le groupe a une activité réduite mais robuste de cyber-sécurité offrant un potentiel de croissance", a expliqué le futur président.

Il a ajouté qu'il n'avait "aucune raison de douter" de la politique de dividende de BAE. Certains observateurs se demandent si cette généreuse politique - le groupe reverse 50% de ses bénéfices à ses actionnaires - n'est pas incompatible avec les besoins d'investissements en recherche et développement.

"La direction estime qu'elle peut se permettre de mener cette politique de dividende et de rachats d'actions et je n'ai aucune raison d'en douter", a déclaré Roger Carr.

-Marietta Cauchi, Dow Jones Newswires

(Version française Maylis Jouaret)

(END) Dow Jones Newswires

June 12, 2013 09:15 ET (13:15 GMT)

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