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Bekaert: en baisse, prévisions 2013 des plus moroses.

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(CercleFinance.com) - Bekaert a terminé son exercice 2012 sur une perte nette part du groupe plus lourde que prévue de 194,9 millions d'euros (- 3,3 euros par action), à comparer avec un bénéfice de 192,6 millions d'euros un an plus tôt. Malgr

(CercleFinance.com) - Bekaert a terminé son exercice 2012 sur une perte nette part du groupe plus lourde que prévue de 194,9 millions d'euros (- 3,3 euros par action), à comparer avec un bénéfice de 192,6 millions d'euros un an plus tôt. Malgré les restructurations menées l'an dernier, ses projections pour l'année 2013 demeurent moroses. En Bourse de Bruxelles, l'action Bekaert recule de 1,5% à 20,4 euros.

'Les surcapacités pesant sur la plupart de nos marchés ainsi qu'un ralentissement général de la demande ont induit une concurrence sévère, des prix en baisse et donc des pressions sur les marges en 2012', commente le groupe.

Le dividende proposé à la prochaine AG sera ramené de 1,17 à 0,85 euro.

Le groupe belge spécialisé dans les fils de sciage en acier ajoute qu'en 2012, ses ventes consolidées ont légèrement progressé de 3,6% à 3,5 milliards d'euros.

Le résultat d'exploitation chute de 118 à 281 millions d'euros, soit une marge de 3,4% contre 8,4% en 2011. Le marché du fil de sciage 'a continué de s'effondrer en 2012' et le groupe a réagi en re-dimensionnant ses activités, ce qui a causé des frais supplémentaires.

En effet, le groupe a dû faire face à des charges exceptionnelles négatives de 202 millions liées notamment aux restructurations. Un gain exceptionnel de 35 millions l'a à peine compensé.

Indiquons que le cash-flow opérationnel est passé de 106 à 439 millions en un an. La dette nette, elle, a été ramenée de 856 à 700 millions d'euros.

En guise de prévisions pour 2013, Bekaert estime avoir passé la totalité des charges pour restructuration et dépréciations dans ses comptes de 2012. Son plan de réduction des coûts est sur les rails.

Cependant, 'la faiblesse persistante de l'environnement économique, le manque d'indicateurs cohérents témoignant d'une reprise globale, et les surcapacités sur la plupart des marchés avec leurs conséquences sur les prix continueront de peser sur notre rentabilité', avertit le groupe.

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