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Bercy dément avoir l'intention d'entrer au capital de PSA

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PARIS (Dow Jones)--Le ministère de l'Economie a démenti vendredi envisager de prendre une participation dans PSA Peugeot Citroën (UG.FR), estimant que la priorité du constructeur automobile en difficulté était son redressement. "La partici

PARIS (Dow Jones)--Le ministère de l'Economie a démenti vendredi envisager de prendre une participation dans PSA Peugeot Citroën (UG.FR), estimant que la priorité du constructeur automobile en difficulté était son redressement.

"La participation de l'Etat au capital de PSA n'est pas à l'ordre du jour", a déclaré Bercy à Dow Jones Newswires, ajoutant que les dépréciations d'actifs annoncées jeudi par le groupe n'impliquaient "en rien la nécessité d'une augmentation de capital".

"La priorité pour le groupe est de mettre en oeuvre son plan de redressement, de consolider son alliance avec GM et de poursuivre ses projets de développement", a ajouté le ministère.

Les mauvais résultats financiers de PSA n'ont par ailleurs "pas d'impact" sur la trésorerie du constructeur, "et ne remettent pas en cause la solvabilité ou la liquidité" du groupe, toujours selon Bercy.

Ces déclarations interviennent après que le groupe a annoncé jeudi soir qu'il passerait au total sur l'exercice 2012 des charges de 4,13 milliards d'euros qui viendront amputer son résultat net. L'objectif est de refléter notamment la dépréciation de la valeur des actifs de sa division automobile, affectée par la chute des ventes de véhicules en Europe.

Ces charges sont équivalentes à un peu plus de deux fois la capitalisation boursière de PSA, actuellement d'environ 2 milliards d'euros, et témoignent de la forte dépendance du groupe envers l'Europe, où les ventes du constructeur ont nettement reculé l'an dernier.

Peugeot a réalisé 62% de ses ventes sur le Vieux Continent en 2012, contre 67% en 2011.

Vendredi matin, le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, avait jugé "possible" une entrée de l'Etat au capital de PSA. "C'est possible car le Fonds stratégique d'investissement existe", a-t-il expliqué sur RMC. "S'il entre dans le capital, c'est quelque part comme si l'Etat y entrait, d'une manière ou d'une autre", avait-il ajouté.

-William Horobin et Marion Issard, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 75; marion.issard@dowjones.com

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February 08, 2013 04:49 ET (09:49 GMT)

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