Bourse: une semaine de rebond
Il s'agit sans doute d'un simple rebond technique consécutif aux soubresauts observés au début du mois. L'indice parisien a progressé cette semaine de près de 2%. Mais la nervosité est encore perceptible comme en atteste la baisse de 1,04% lundi et le repli de 0,69% ce vendredi à 4.128,90 points.
Les tests de la BCE
Outre les inquiétudes sur la fragilité de la reprise qui sont loin d'être dissipées, les opérateurs ont été confrontés ces derniers jours à une série de rumeurs.
Rumeurs d'abord au sujet des résultats des stress test évoquant l'échec d'une dizaine d'établissements italiens, espagnols ou grecs. La BCE dévoilera dimanche à 12h le bilan décortiqué des grandes banques de la zone euro mais la solidité des banques françaises semble ne faire aucun doute. L'action Société générale a gagné plus de 7% cette semaine et celle de BNP Paribas plus de 6%.
Rumeurs sur les banques centrales
Il y a eu aussi beaucoup de spéculations sur un possible rachat d’obligations d’entreprises par la BCE. L'institution renforcerait ainsi son arsenal de mesures de soutien à l'économie.
Tout le monde garde également en tête le rendez-vous du Comité de politique monétaire (FOMC de la Fed) prévu la semaine prochaine.
Les entreprises au crible
Du côté des entreprises, le secteur de l'énergie a été bouleversé par une série d'évènements. Parmi les faits marquants: la mort brutale de l’emblématique patron de Total , Christophe de Margerie, dans un accident d'avion près de Moscou et le départ de Luc Oursel à la tête d'Areva pour des raisons de santé.
Parallèlement,, le rythme des publications s’est intensifié avec aux Etats-Unis des résultats trimestriels globalement meilleurs pour General Motors, United Continental et Caterpillar.
En France, les performances sont plus nuancées. Orange a dévoilé des résultats à la hauteur des attentes et des objectifs confirmés. En réaction le titre a gagné jeudi 4,63% à 11,42 euros.
Déception en revanche pour Michelin qui , face au ralentissement des marchés, a révisé ses perspectives annuels et Publicis qui ne tiendra pas ses objectifs annuels. L'action a reculé de -2,89% à 52 euros.