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CAC 40: attend impatiemment les réponses aux questions.

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(CercleFinance.com) - Les investisseurs ont décidé de ne pas prendre la moindre décision avant de connaître la position des banques centrales, ne voulant pas risquer de se brûler les ailes. A la mi-séance, le CAC 40 perd 0,6% à 3409,2 points,

(CercleFinance.com) - Les investisseurs ont décidé de ne pas prendre la moindre décision avant de connaître la position des banques centrales, ne voulant pas risquer de se brûler les ailes.

A la mi-séance, le CAC 40 perd 0,6% à 3409,2 points, tandis que le FTSE et le DAX reculent respectivement de 0,5% et 0,7%.

Le calendrier chargé crispe quelque peu le marché. Ainsi, les opérateurs attendent tout d'abord l'entrée en piste de Ben Bernanke qui doit s'exprimer vendredi dans le cadre du symposium économique annuel des banques centrales qui se tient à Jackson Hole, avant la réunion de la Fed des 12 et 13 septembre.

Le 6 septembre, sera dévoilée la décision de politique monétaire de la BCE. Cinq jours plus tard, la Commission européenne présentera son projet d'Union bancaire. Le lendemain, la Cour constitutionnelle allemande rendra son avis sur la légalité du mécanisme de secours européen (MES).

Enfin, les 14 et 15 septembre, se déroulera une réunion de l'Eurogroupe au cours de laquelle seront abordés les sujets du FESF et du MES ainsi que la recapitalisation des banques espagnoles.

Par ailleurs, le gouvernement de la Catalogne a formalisé hier une demande de soutien financier à l'Etat central. 'La province du nord-ouest du pays a besoin de 5,023 milliards d'euros pour faire face à ses échéance et sollicite pour cela le fonds ad hoc de 18 milliards d'euros créé par Madrid en juillet dernier', indique Aurel BGC.

'La question consiste maintenant à savoir si d'autres régions appelleront à l'aide', souligne pour sa part un spécialiste basé à Londres.

Ce matin, les opérateurs ont appris que l'indicateur du climat des affaires en France, calculé par l'Insee à partir des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité, reste inchangé en août à 87 points, toujours nettement en dessous de sa moyenne de longue période.

En outre, la conjoncture dans l'industrie reste dégradée, selon les chefs d'entreprise interrogés par l'Insee: l'indicateur synthétique du climat des affaires progresse d'un point en août, mais reste autour du seuil de 90, niveau inférieur à sa moyenne de long terme.

Cet après-midi aux Etats-Unis, le marché prendra connaissance de la deuxième estimation du PIB pour le deuxième trimestre, attendue en hausse de 1,7%, à 14h30.

Une heure et demie plus tard, paraîtront les promesses de ventes de logements pour juillet, pour lesquelles le consensus table sur une progression de 1%.

Juste après, seront dévoilés les stocks hebdomadaires de pétrole, et ce soir, le Beige Book de la Fed.

Sur le front des valeurs, Bouygues accuse le plus lourd repli du CAC et abandonne 8,2% à 20,1 euros, sanctionné pour des résultats en contraction plus forte que prévu au premier semestre, grevés en particulier par les difficultés de sa division télécoms.

L'Oréal chute pour sa part de 4,3% à 96,7 euros, après la parution de ses résultats semestriels. UBS a ramené sa recommandation à 'neutre', contre 'achat', après la publication.

Enfin, Accor recule de 2,2% à 25,8 euros, malgré l'annonce de résultats plutôt conformes aux attentes et jugés solides par les analystes.

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