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Le CAC 40 chute sous les 4.000 points

La Bourse de Paris a lâché plus de 2%

La Bourse de Paris a lâché plus de 2% - -

Le CAC40 a perdu 2,42% ce mardi 27 août, passant sous les 4.000 points à 3.969 points. Le risque d'une intervention armée en Syrie a pesé négativement sur les cours des Bourses parisienne et européennes .

Le bel été de boursier de la place de Paris se dirige vers sa fin. Ce mardi 27 août, le CAC40 a accusé, en effet, une baisse de 2,42% à 3.969 points.

La place de Paris n'est pas la seule. A 17h30, Wall Street était dans le rouge, le Dow Jones perdant 0,55%. En Europe, Milan, Madrid et Francfort perdait toutes plus de 2%.

Du coté des valeurs, tous les titres étaient dans le rouge. Les valeurs les plus dépendantes de la conjoncture souffraient, à l'image de Renault (-4,74%) et Société Générale (-4,65%).

En cause la possibilité d'une intervention armée en Syrie par les forces occidentales. Dans son intervention à 17 heures, François Hollande a déclaré: "on ne peut pas rester sans réagir face à l'utilisation d'armes chimiques" qui aurait fait plus d'un millier de morts dans la banlieue de Damas.

Quelques minutes avant que la place de Paris n'accentue sérieusement ses pertes dans l'aprés-midi, le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, a déclaré à la BBC que les forces armées étaient "prêtes" pour une action militaire dans le pays si Barack Obama donnait son aval.

Un coup de froid sur les actifs risqués

"Il y a une perte de confiance liée à un important risque géopolitique qui est très important. Les Etats-Unis se trouveront face à la Russie et à la Chine s'ils décident de lancer des frappes, ce qui peut être très dangereux", a expliqué Eric Fouillard, de Portzamparc gestion, interviewé ce mardi sur BFM Business. Du coup "les investisseurs se mettent en retrait", poursuit-il.

"Les traders enlèvent du risque. On attend d'un moment à l'autre une attaque ciblée sur la Syrie", abonde Gregori Volokhine, de Meeschaert Capital, également interviewé par BFM Business.

Mais il estime que "la Syrie est l'histoire d'aujourd'hui, de demain, peut-être de cette semaine, mais ce n'est pas ce qui va donner une direction de long terme au marché".

Julien Marion