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Le CAC 40 repart de l'avant

Le CAC 40 a atteint son plus haut niveau de l'année à la bourse de Paris, lundi 3 décembre.

Le CAC 40 a atteint son plus haut niveau de l'année à la bourse de Paris, lundi 3 décembre. - -

A la bourse de Paris, le CAC 40 a atteint son plus haut niveau de l'année, ce lundi 3 décembre. Les signaux de l'économie chinoise, mais aussi les bonnes nouvelles provenant de l'Europe y sont pour beaucoup.

La bourse de Paris retrouve des couleurs. Le CAC 40 a atteint un plus haut de l'année aujourd'hui en séance, au-dessus de 3600 points. L'indice parisien grapille 0.3% à la clôture à 3566 points. Même tendance sur les autres places européennes.

L'explication, ce sont les signaux positifs de l'économie chinoise, la bonne tenue de l'économie américaine avec le redémarrage de l'immobilier. Mais surtout, ce qui rassure, c'est l'accalmie sur le front européen.

"Les étoiles sont en train de s'aligner". Le diagnostic est signé Carmignac Gestion. La faillite de la Grèce a été évitée grâce au soutien de la zone euro et du FMI. L'Allemagne se fait plus conciliante. Le système bancaire a fait l'objet de recapitalisation. Exemple aujourd'hui avec la demande officielle de Madrid d'aide pour ses banques. Avec en toile de fond, un filet de sécurité de poids : la Banque Centrale Européenne.

Les investisseurs encore prudents

Du coup, les risques d'éclatement de la zone euro ont considérablement diminués. Et les gérants sont en train de revenir sur l'Europe. L'appétit pour le risque est de retour. Exemple: les valeurs bancaires, que les investisseurs fuyaient il y a un an, retrouvent des couleurs. Société Générale a gagné plus de 5% la semaine dernière.

Le signe pour Francois Mallet, président de Kepler Capital Markets, que les marchés reprennent confiance dans l'Europe: "On a été rassuré sur la situation européenne, ce qui se passe en Grèce et les signes que l’Allemagne envoie. Même si c’est vraisemblablement lié aux élections qui interviendront en septembre 2013, c’est quand même un élément plutôt positif. Une Allemagne plus conciliante et peut-être aussi un petit peu moins de problèmes politiques que ce que l’on a connu en 2012. Ca ne règle pas tout, mais ça peut nous conduire vers des plus hauts, même d’ici la fin de l’année".

Cela dit, les investisseurs ont encore le pied sur le frein. Les volumes sont extrêmement faibles. Moins de 2 milliards d'euros ont été négociés à Paris aujourd'hui. La plupart des investisseurs s'attendent à une véritable normalisation des marchés en 2013.

Alexis Pluyette