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CAC 40: Rome donne toujours le vertige.

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(CercleFinance.com) - Les investisseurs font grise mine avec l'imbroglio italien et savent qu'un accord aux Etats-Unis devient urgent. Vers 14h30, le CAC 40 se replie de plus de 2,1% à 3642,8 points, tandis que le FTSE et le DAX perdent respectiveme

(CercleFinance.com) - Les investisseurs font grise mine avec l'imbroglio italien et savent qu'un accord aux Etats-Unis devient urgent.

Vers 14h30, le CAC 40 se replie de plus de 2,1% à 3642,8 points, tandis que le FTSE et le DAX perdent respectivement 1,4% et 1,7%.

C'est une bien mauvaises surprise. 'Lerésultat des élections italienness'annonce comme le pire scénario que les marchés redoutaient', souligne Barclays Bourse, indiquant que les premières estimations sorties des urnes donnent la coalition de centre gauche de Pier Luigi Bersani gagnante à la Chambre des députés avec 340 sièges. Le centre droit suit avec 124 sièges et le parti populiste de l'humoriste Beppe Grilloprend tout le monde par surprise avec 108 sièges et 25,5% des voix.

'Silvio Berlusconi obtiendrait la majorité des sièges au Sénat faisant ainsi craindre un blocage politique du pays', ajoutent les spécialistes.

'Le risque de nouvelles élections n'est pas à exclure faute de majorité stable', prévient pour sa part Aurel BGC.

Les Etats-Unis inquiètent également le marché. Saxo Banque rappelait hier que 'si aucun accord n'est trouvé avant le 1er mars, alors 85 milliards de dollars de réductions de dépenses fédérales prendront automatiquement effet'. En outre, aujourd'hui et mercredi, le président de la Fed Ben Bernanke va faire son rapport devant le Congrès. Il va devoir donner des indications sur l'orientation de la politique monétaire et éclaircir les débats internes au sein du FOMC.

Le secteur bancaire pèse sur la tendance et Crédit Agricole - toujours très exposé à l'Italie - perd 5,6% à sept euros.

A noter que Vivendi gravite à l'équilibre à 15,9 euros à Paris, après l'annonce de résultats annuels 2012 en baisse, sur fond de difficultés chez SFR. Les investisseurs semblent rester sur leur faim face à l'absence d'annonces à caractère 'stratégique' (cessions, recentrage,...).

Groupe Seb lâche 3,4% à 59 euros, à la suite de la publication de résultats 2012 en baisse conformément aux attentes.

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