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CAC40: et de 7, le mouvement perpétuel à la hausse triomphe.

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(CercleFinance.com) - Paris réduit un tout petit peu son avance à 0,8% contre +1% une heure auparavant. C'est donc une certitude, le CAC40 va inscrire une 7ème séance de hausse d'affilée. Le marché parisien s'inscrit dans le cadre d'un mouveme

(CercleFinance.com) - Paris réduit un tout petit peu son avance à 0,8% contre +1% une heure auparavant.
C'est donc une certitude, le CAC40 va inscrire une 7ème séance de hausse d'affilée.
Le marché parisien s'inscrit dans le cadre d'un mouvement perpétuel à la hausse (15 séances sur 17): il n'y a que 2 précédents historiques début 1998 et fin 1999, quand les banques recrutaient 100.000 nouveaux actionnaires par mois: cette fois-ci, aucun volume à l'achat (moins de 800 millions d'échanges 'vrais' par jour depuis le 19/11) mais l'indice s'envole en direction des 3.650Pts.

Certains commentateurs exliquent que ce n'est pas grâce à de bonnes nouvelles mais plutôt de l'absence de 'mauvaises'.

Et ce n'est même pas un argument dans le contexte d'euphorie actuel puisque même les 'mauvaises nouvelles' ne font pas reculer le CAC40.

Wall Street a rapidement grimpé de +0,6 puis +0,8% et le Nasdaq bondit de +1,6% dans le sillage d'Apple qui 'fait la différence' avec un gain de +3,3%.
Aux Etats Unis, les opérateurs parient sur l'annonce d'une nouvelle initiative de la part de FED demain (extension de l'opération 'twist', doublement du 'QE-3'... ou autre solution visant à aider les banques).

Plus les cours grimpent, plus les investisseurs font état d'une vision optimiste: ils tablent sur la poursuite du découplage conjoncture/cours de bourse, sur la résolution optimale (sans impact sur la croissance) de la problématique du fiscal cliff et sur l'apaisement des tensions politiques en Italie (alors que la population s'affiche farouchement anti-austérité et que la consommation s'effondre).

Aucune statistique médiocre ne saurait ternir l'euphorie ambante: le déficit commercial américain s'est accru au mois d'octobre, mais un peu moins que prévu par les économistes, selon des chiffres publiés mardi par le Département du Commerce.

Le déficit est ressorti à 42,2 milliards de dollars, contre 40,3 milliards de dollars en septembre (chiffre révisé de 41,5 milliards en estimation initiale).

'Les prix à l'importation du pétrole ont augmenté de 1,2% sur le mois, alourdissant la facture énergétique', précise Aurel BGC, tandis que 'le mouvement de reconstitution des stocks, notamment des grossistes, devrait aussi avoir soutenu les importations'.

'Avec les craintes sur l'Italie qui se dissipent et l'optimisme sur la situation budgétaire américaine, les indices européens devraient poursuivre le rally haussier de cette fin d'année', estime Saxo Banque.

Les spécialistes indiquent que le président du Conseil italien Mario Monti s'est efforcé hier soir de rassurer les marchés dans le but de préserver la stabilité sur les taux des pays européens en difficulté.

Autre nouvelle rassurante, l'indice ZEW du sentiment économique en Allemagne grimpe de 22,6 points et repasse en terrain positif en décembre, à +6,9. Par comparaison, les économistes n'attendaient qu'une légère remontée vers -10.

Les valeurs très en retard, comme les 'utilities' et en particulier les valeurs liés aux services à l'environnement sont particulièrement bien orientés. Suez Environnement s'adjuge 8,5% à neuf euros, alors que les analystes de Morgan Stanley réitèrent leur recommandation d'achat et leur objectif de cours de 10,5 euros sur le titre. Veolia n'est pas très loin derrière, avec +5,8% à 9,1E, Bouygues prend encore +3,85%, GDF Suez et Vivendi -plus timides- reprenent quand même +2%.

Il n'y a pratiquement plus de replis: Crédit Agricole perd 1,2%, Alcatel-Lucent -0,9%, EADS -0,65%.

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