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CAC40:95% des 1000 1ères capitalisations mondiales en hausse

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(CercleFinance.com) - Début d'année 2013 en fanfare avec une envolée de +2,5% de l'Euro-Stoxx50 (revenu au plus haut depuis le 1er août 2011) et un CAC40 qui apparaît presque à la traine avec ses +2,3% tandis que Milan et Madrid affichent des g

(CercleFinance.com) - Début d'année 2013 en fanfare avec une envolée de +2,5% de l'Euro-Stoxx50 (revenu au plus haut depuis le 1er août 2011) et un CAC40 qui apparaît presque à la traine avec ses +2,3% tandis que Milan et Madrid affichent des gains supérieurs à +3%.
Une fois encore, l'ampleur de la hausse donne l'illusion d'une ruée sur les actions alors qu'il ne s'est même pas encore échangé 1,4MdsE à Paris, soit moins de 600 millions d'Euro par tranche de 1% gagnée: il n'y a tout simplement pas de vendeurs et tous les opérateurs sont 'dans le même sens' (et ce scénario de hausse 'dans le vide' dure depuis mi-novembre).

Wall Street exulte après la confirmation de l'écartement des coupes budgétaires automatiques.
Peut-on vraiment parler de 'soulagement' alors que les indices grimpent sans discontinuer depuis 7 semaines, sans aucune consolidation intermédiaire et s'apprêtent à inscrire un 8ème mois de hausse consécutif... un exploit sans précédent depuis 1998 et la vague des 'dot.com'.

Wall Street duplique d'entrée de jeu les scores spectaculaires de lundi soir avec une hausse de +2,75% du Nasdaq qui explose pour la seconde fois consécutive de plus de 2% dans le sillage d'Apple qui flambe de +4% (soit +8,5% en moins de 6 heures de cotations, un mini-krach à la hausse pour la 1ère capitalisation mondiale).
Le Dow Jones grimpe de +250Pts à 13.365Pts et le 'S&P' ouvre un énorme 'gap' de 2% pour refranchir peu après les 1.460Pts.
Le pourcentage d'opérateurs optimistes pour 2013 semble égaler les niveaux historiques des 30 dernières années: 1996, 1999, 2007.

Un tel ratio d'opérateurs 'bulls' -80% environ- n'a jamais été observé avec une croissance zéro en Europe et de 2% aux Etats Unis (sachant que 70% du PIB additionnel résulte des dépenses de l'état américain et non d'une hausse 'spontanée' de l'activité économique).
Il est vrai également que jamais les taux d'intérêt réels n'ont été négatifs depuis plus de 3 ans et anticipés comme tels pour encore 2 ans.

Si le 'fiscal cliff' est écarté -ce que tout le monde anticipe depuis 2 mois-, les Etats Unis ont atteint lundi soir le 'debt cliff' (plafond de la dette) au-delà duquel il n'y a plus que la planche à billet de la FED pour éviter l'insolvabilité du pays.
Et s'agissant de la question des déficits, le débat sur leur -quasi impossible- réduction est repoussé à début mars.

A Paris, 100% des titres sont en hausse, même constat pour le Dow Jones et les 1.000 premières capitalisations mondiales affichent un ratio jamais vu de 95% 'dans le vert'.
Difficile de déterminer si les marchés respectent encore la moindre forme de raisonnement économique: ils ne réagissent plus à aucune mauvaise nouvelle d'où qu'elle vienne et surréagissent aux bonnes: l'ISM manufacturier de décembre ressort à 50,7 aux Etats Unis et les dépenses de construction sont en repli de -0,3%.

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