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CAC40: fortement dopé par Barclay's et Oréal, WStreet stable

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(CercleFinance.com) - Un 'coup de pouce' opportun de +5Pts au moment du 'fixing' permet à Paris de clôturer en hausse de +1% à 3.686Pts (un score un peu inespéré vu l'actualité du jour... et qui doit pratiquement tout à L'Oréal et surtout à

(CercleFinance.com) - Un 'coup de pouce' opportun de +5Pts au moment du 'fixing' permet à Paris de clôturer en hausse de +1% à 3.686Pts (un score un peu inespéré vu l'actualité du jour... et qui doit pratiquement tout à L'Oréal et surtout à Barclay's et ses +10% à Londres).
Le FT-100 (avec +0,98%) n'a pourtant pas fait mieux que le CAC40, en revanche Madrid a été littéralement 'boosté' par les bancaires et s'envolait de +1,9% (Francfort restait plus timide avec +0,35%).

Le CAC40 s'est littéralement arraché à la hausse avec le débordement des 3.674Pts survenu à 17H03 (les 3.685Pts ont été atteints en 5 minutes): une rafale d'achats indiciels s'est déclenchée sans qu'aucune 'actualité' positive ou une accélération de la hausse à Wall Street (stable depuis 15H35) ne justifie un écart aussi important.

A Wall Street, la progression des indices est restée et demeure ce soir beaucoup plus modeste avec un Dow Jones (+0,25%) qui se positionne juste au-dessus des 14.000 et un le 'S&P' qui grappille +0,1% à 1.518Pts tandis que le Nasdaq recule de -0,15% à 3.187Pts (Apple recule de -1,5%).

Les optimistes se focalisent sur un nouveau record historique absolu du Russel-2000 inscrit à 916Pts (+0,33%) tandis que le 'Dow Transport' s'effrite de -0,1%: glbalement, Wall Street est stable, ce qui est souvent le cas la veille de l'expiration des options sur le 'VIX' (maintenu au plancher historique vers 13 depuis 3 mois).

Le marché parisien a été clairement tiré à la hausse par le compartiment bancaire qui sert vraiment de locomotive aujourd'hui avec une hausse moyenne de +3% que personne n'avait vraiment vue venir: +3% sur Crédit Agricole et sur BNP-Paribas et +3,5% sur Sté Générale qui publie ses résultats demain (serais-ce une façon de saluer les 3.700 licenciements chez Barclay's qui s'envole de +10% à Londres et montre peut être le chemin à suivre aux autres banques en Europe ?).

A noter également la hausse de l'Euro qui s'accélèrait (+0,5% à 1,3470$) alors que l'Eurogroupe souffle le chaud et le froid sur la question des parités de change (d'abord jugée non préoccupante... puis devant faire l'objet de 'discussions').
Les investisseurs qui font revenir Wall Street au zénith placent leurs espoirs de bonnes nouvelles dans le discours très attendus d'Obama sur l'état de l'Union (fera-t'il ou non une ouverture en direction des opposants républicains dans l'optique de la reprise des négociations sur le budget US ?).

En ce qui concerne Chypre, 'Jeroen Dijsselbloem n'a pas explicitement écarté l'éventualité que les détenteurs de titres de dette chypriote et les titulaires, chypriotes et étrangers, d'un compte dans des banques chypriotes essuient des pertes dans le cadre du sauvetage financier de l'île', souligne Aurel BGC.

A Paris, L'Oréal caracole en tête du CAC 40, s'adjugeant 3,8% à 112,05 euros, après avoir renoué avec une croissance 'à deux chiffres' lors de son exercice 2012.

Pernod Ricard progresse de 1,75% à 91,8 euros, dans le sillage d'un relèvement de recommandation à l'achat des analystes d'UBS.

Rexel avançait de 5,4% à 16E, après avoir terminé son exercice 2012 sur un résultat net de 318,6 millions d'euros (+0,8%), soit en données récurrentes un bénéfice de 386,7 millions (+4,1%).
Le dividende proposé à la prochaine AG sera relevé de 15,4% à 0,75 euro.

Michelin décrochait de 4,3% à 69,55 euros, après une prévision de résultat opérationnel stable cette année, jugée 'assez conservatrice' et après un parcours boursier jugé 'remarquable' ces derniers mois.

France Télécom lâche 1% à 7,82E et Bouygues -1,6%, alors que les stratèges de Crédit Suisse s'inquiètent ouvertement de la santé du marché français de la téléphonie mobile, et bien que le groupe France Télécom a précisé que les annonces de sa filiale polonaise, TP SA, intervenues ce matin, n`ont pas d`incidence sur les perspectives communiquées aux investisseurs pour ses exercices 2012 et 2013.

Faurecia reculait de 1,4%, avec la dégradation de rentabilité en 2012. Le conseil d'administration a décidé de proposer à la prochaine assemblée qu'aucun dividende ne soit versé pour 2012.

Rubis grimpe de 1,3% à 52,3 euros, suite à l'annonce d'un chiffre d'affaires de 725 millions d'euros au quatrième trimestre 2012, en hausse de 20%.

Hermès gagnait 1,5% alors que le groupe a profité d'une croissance de 18,5% au quatrième trimestre (à taux de change constants) qui a permis de dépasser l'objectif annuel de ventes.

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