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CAC40: les gains s'évaporent avec recul innatendu de WStreet

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(CercleFinance.com) - Le 'coup de chapeau' aux chiffres de l'emploi US n'aura pas duré plus d'une heure: le CAC40 s'était rapidement hissé au-dessus des 3.500Pts (affichant un gain de +0,8%) mais avec une ouverture de Wall Street en demi-teinte, l

(CercleFinance.com) - Le 'coup de chapeau' aux chiffres de l'emploi US n'aura pas duré plus d'une heure: le CAC40 s'était rapidement hissé au-dessus des 3.500Pts (affichant un gain de +0,8%) mais avec une ouverture de Wall Street en demi-teinte, les gains ont fondu des trois quarts.

Paris n'affiche plus que 0,15% de gain, ce qui est comparable à la hausse initiale de Wall Street... mais le Dow Jones et le Nasdaq repassent dans le rouge (-0,15%) et le 'S&P' s'effrite de -0,08%.

Le chiffres de l'emploi américain est meilleur que prévu avec 171.000 créations de postes (184.000 dans le secteur privé au lieu de 120.000 attendu) et le taux de chômage remonte de 0,1% à 7,9% (il ne repasse donc pas au-dessus des 8%).

En Europe, la publication des PMI a jeté un froid: ils mettent de nouveau en évidence une forte détérioration du secteur manufacturier français en octobre: l'indice des acheteurs se redresse de 42,7 en septembre à 43,7, mais reste toutefois nettement inférieur à la barre du 50 du sans changement.

Le secteur manufacturier de l'Eurozone se contracte pour le 15ème mois consécutif en octobre, selon Markit, la demande sur les marchés intérieurs restant faible et les échanges intra et extra-communautaires continuant de reculer.

'Après les statistiques américaines encourageantes, les opérateurs attendront la publication des chiffres du chômage américain pour réellement affirmer une tendance pour cette dernière journée de la semaine', souligne Saxo Banque.

Le bureau d'études indique que 'les regards des investisseurs se porteront essentiellement sur l'estimation du taux de chômage'. Ce dernier a observé un étonnant recul de 0,3 point sur le mois de septembre, à 7,8%. Théoriquement, il devrait être en hausse sur octobre, à moins qu'il soit sensiblement révisé à la hausse en septembre.

A 15h00, les investisseurs prendront connaissance des commandes à l'industrie pour septembre.

Du côté des valeurs, la seule publication d'importance de la séance déplaît fortement aux investisseurs, puisque Alcatel-Lucent plonge de 6,5% à 76 centimes d'euro, de loin la plus lourde baisse du CAC 40.

L'équipementier de télécommunications a en effet essuyé une perte nette part du groupe de 146 millions d'euros au titre de son troisième trimestre, soit 0,06 euro par action, alors que le marché anticipait une perte par action deux fois moindre.

Renault se place en tête de l'indice phare à Paris, grimpant de 1,4% à 35,4 euros, après avoir dévoilé des ventes pour octobre en forte baissse (-26,4%) mais conformes à ses estimations et des perspectives encourageantes.

Peugeot -qui a beaucoup mieux résisté que Renault en septembre- abandonne paradoxalement 3,6% à 4,8E (le groupe a subi une baisse de 5% des livraisons par rapport au même mois de 2011): manifestement, les stratégies de 'long/short' se poursuivent mécaniquement, en totale déconnection par rapport aux chiffres du jour.
D'énormes positions 'short' ont été constituées sur Peugeot par des hedge funds anglos-saxons et elles doivent être défendues (et protégées par de nouvelles ventes) coûte que coûte: un retournement à la hausse impromptu pourrait les mettre rapidement en difficulté.

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