CAC40: la barre des 5.100 résiste, chiffres US hétérogènes.
(CercleFinance.com) - A 45 minutes de la clôture, l'euphorie du milieu de la matinée s'estompe car Wall Street ne suit pas le mouvement ascendant des places européennes (le repli moyen des indices US avoisine -0,55%). Le CAC 40, qui culminait à 5
(CercleFinance.com) - A 45 minutes de la clôture, l'euphorie du milieu de la matinée s'estompe car Wall Street ne suit pas le mouvement ascendant des places européennes (le repli moyen des indices US avoisine -0,55%).
Le CAC 40, qui culminait à 5.110Pts (+1,5% environ) réduit ses gains de plus de moitié et n'engrange plus 'que' 0,8% à 5.080Pts.
Chez nos voisins, Londres grappille +0,6% et Francfort +0,35%.
'La tendance reste positive sous l'effet d'indicateurs concernant l'activité manufacturière globalement encourageants en Chine et en zone euro', commente Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque.
L'indice PMI final Markit pour l'industrie manufacturière de la zone euro s'est en effet redressé de 51 points en février à 52,2 points ce mois-ci, s'inscrivant de surcroît au-dessus de sa dernière estimation flash (51,9).
L'indicateur signale ainsi une croissance continue du secteur manufacturier depuis juillet 2013.
Cette donnée encourageante prend le pas dans l'esprit des investisseurs sur l'absence d'accord concernant le nucléaire iranien à Lausanne.
Les négociations ont franchi la date butoir du 31 mars et 'il est encore impossible de préjuger des résultats des négociations. Les pourparlers ont été suspendus durant la nuit et reprendront aujourd'hui', relatent les analystes d'Aurel BGC.
De même, les discussions entre la Grèce et ses créanciens ont été interrompues sans qu'un accord ait pu être conclu sur les projets de réformes soumis par le nouveau Premier ministre Alexis Tsipras, lequel n'aurait selon un responsable européen toujours pas remis sa liste complète.
Par ailleurs, faute d'une injection de liquidités en urgence, la Grèce ne pourra faire face à la prochaine échéance de remboursement du 9 avril.
Pour en revenir au chapitre macroéconomique, le chiffre des créations d'emplois privés en mars, prélude habituel aux chiffres mensuels de l'emploi américain, s'est révélé très décevant.
Le cabinet de services aux entreprises ADP n'en a en effet dénombré 'que' 189.000 créations d'emplois privés, contre environ 225.000 attendus par le consensus et 214.000 le mois précédent.
Mais ADP ne prend pas en compte les 'jobs' d'auto-entrepreneur et les dizaines de milliers de particuliers se mettant à leur propre compte dans le cadre d'une affiliation à 'Uber' n'apparaissent pas.
Reflétant une décélération de l'expansion du secteur, l'indice ISM manufacturier s'est pour sa part établi à 51,5 points aux Etats-Unis le mois dernier, après 52,9 points en février, alors que le marché tablait sur un repli plus modeste autour de 52,5 points.
Enfin, les dépenses de construction ont diminué de 0,1% au mois de février, en ligne avec les prévisions des économistes, après -1,7% le mois précédent (chiffre révisé de -1,1%).
Concernant les valeurs, le CAC40 est tiré par Crédit Agricole (+3,3%) et AXA (+1,8%).
Peugeot avance de 0,3% alors que le CCFA a annoncé ce matin que le marché automobile français avait progressé de 9,3% en mars, dont une progression de 7,9% pour le groupe PSA.
A l'inverse, Neopost, lanterne rouge du SBF 120, abandonne 7% après avoir dévoilé une croissance organique proche de zéro pour son exercice 2014/2015 et une marge opérationnelle de 22% contre 24% en 2013, en sus de prévisions assez décevantes.
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