CAC40: pénalisé par prévision du FMI ne suit pas W-Street.

(CercleFinance.com) - Paris (-0,45%) ne parvient pas à redresser sa course mlgré la bonne tenue de Wall Street (qui était attendu stable en préouverture). Le CAC40 pâtit de l'abaissement à 0,3% de la croissance du PIB français par le FMI (le gouvernement en espère plus du double).

Le Dow Jones (+0,4%) pulvérise un nouveau record annuel dans le sillage d'IBM (+5,5%), le Nasdaq qui surfe sur l'envol de Google et d'AMD grimpe de +0,4%.
Le 'S&P' reste stable mais il va tenter d'aligner une 5ème séance de hausse consécutive et une 8ème sur une série de 9.

Malgré une série gagnante d'un durée exceptionnelle pour un mois de janvier à Wall Street, l'Euro-Stoxx600 (+0,1%) continue de plafonner jour après jour sous les 288Pts et il inscrira ce soir un record de 16 clôtures s'inscrivant toutes entre 286 et 288Pts (depuis le 2 janvier).

Malgré l'optimisme inoxydable de Wall Stret, le FTSE ne grappille que 0,15% et le DAX affiche un score nul et vierge, l'Euro-Stoxxx50 lâche -0,3%, plombé par Paris et Milan (-0,7%).

'Le CAC40 fait une pause sur la résistance des 3765 points. Pour espérer aller plus haut, il faudra franchir ce niveau pour viser le niveau des 3900 points', estiment les chartistes de Barclays Bourse.

Des inquiétudes refont surface concernant l'avenir de l'Union européenne, alors que le Premier ministre britannique David Cameron a annoncé qu'un futur accord sur les relations entre le Royaume-Uni et l'UE serait soumis à un referendum avant fin 2017 (ce qui équivaut à un referendum sur la sortie de l'Union).

Par ailleurs, la conjoncture dans l'industrie française se détériore à nouveau, selon les chefs d'entreprise interrogés en janvier 2013 par l'Insee: l'indicateur synthétique du climat des affaires recule trois points à 86, très en deçà de sa moyenne de longue période (aux antipodes de l'indice ZEW du climat des affaires en Allemagne qui a explosé à la hausse le mois dernier).

Les bancaires font grises mines dans le contexte d'aversion au risque, comme Crédit Agricole (-2,8) ou Société Générale (-3,65% à 32,3 euros), alors que des valeurs défensives tirent leurs épingle du jeu comme Essilor (+1,6% 77,6 euros) ou Danone (+1% à 51,1 euros).

Hors CAC40, Alcatel-Lucent gagne 4,8% à 1,32 euro, alors que des informations de presse indiquent que son nouvel emprunt se monterait à deux milliards d'euros, contre 1,6 milliard précédemment.

A l'opposé sur le SBF120, Soitec décroche de 10,4% à 2,77 euros, délaissé après la publication par le spécialiste du matériau SOI d'un chiffre d'affaires en baisse d'un quart sur son premier trimestre comptable.

Seb cède 1,3% à 59,9 euros, au lendemain de la parution d'un chiffre d'affaires annuel légèrement inférieur aux prévisions du consensus. Société Générale a adopté une recommandation 'conserver' sur le titre, contre 'achat' précédemment.

NicOx affiche un gain de 1,3% à 3,35 euros contre +9% ce matin, sur des rumeurs d'OPA de la part de Pfizer. 'Il n'y a pas que Pfizer comme acquéreur potentiel', estime un analyste, qui met aussi en avant des groupes comme Merck ou Bausch + Lomb.

Cast plonge de 18% à 1,8 euro, sanctionné à la suite d'un avertissement de la société de logiciels. Il a constaté un fort attentisme de quelques-uns de ses grands clients américains sur les dernières semaines de décembre.

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