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CAC40:plus forte baisse depuis 2 août, baril plonge de -2,5%

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(CercleFinance.com) - Les pertes s'aggravent au fil des heures sur les places européennes qui subissent leur plus lourd recul (-2,65% avec un Euro-Stoxx50 qui teste les 2.500) en une seule séance depuis le 2 août dernier. A Paris, le CAC40 a perd

(CercleFinance.com) - Les pertes s'aggravent au fil des heures sur les places européennes qui subissent leur plus lourd recul (-2,65% avec un Euro-Stoxx50 qui teste les 2.500) en une seule séance depuis le 2 août dernier.
A Paris, le CAC40 a perdu jusqu'à -100Pts (un plancher a été inscrit à 3.420Pts) et le recul reste proche de -2,45%. Wall Street qui résistait à l'ouverture recule à présent de -0,6% (et le Nasdaq perd -1%), mais ce repli reste modeste en regard de la correction qui frappe le Vieux Continent ou les indices asiatiques (-2% à Tokyo, Shanghai sous 2.000Pts).

Les déclaration de Charles Plosser (membre non votant de la Réserve fédérale) servent de catalyseur pour cette vague de dégagements bénéficiaires ou de ventes de précaution (c'est selon) dont les effets sont accentués par des carnets d'ordres moins garnis qu'à l'ordinaire en cette journée un peu spéciale de Yom Kippour.

Charles Plosser a explicitement remis en question l'efficacité du nouveau tour d'assouplissement quantitatif décidé par la Fed... et cela a éclipsé les déclarations de Mario Draghi affirmant que l'action de la BCE avait déjà produit de nombreux effets positifs et permettait de miser sur une sortie de crise en zone Euro.
'Les investisseurs n'aiment pas que le QE3 soit remis en question', juge pour sa part un analyste basé à Londres. 'A ces paroles s'ajoutent les images d'émeutes en Espagne, qui rappellent celles qui ont éclaté en Grèce au cours des deux dernières années', renchérit le professionnel.

Le problème, c'est qu'Athènes pourrait demander une nouvelle rallonge de 30MdsE dont ni l'Allemagne ni la Finlande ne veulent entendre parler, tandis que la BCE rejette la solution d'une nouvelle restructuration de la dette grecque.
'La Grèce s'apparente de plus en plus à un puits sans fond et la question de son maintien dans la zone euro est à nouveau sur la table', souligne Saxo Banque. 'Pour ne rien arranger, les Grecs devraient manifester aujourd'hui dans la rue contre le nouveau plan de rigueur demandé par le FMI et l'UE', précise l'analyste.

Wall Street n'a pas salué le chiffre des ventes de logements neufs pour août: le score s'établit à 373.000 alors qu'elles étaient attendues en hausse à 380.000. Le recul des stocks hebdomadaires de pétrole n'enraye pas non plus la chute du baril qui plonge de -2,4% vers 89,1$.

En attendant, le CAC40 est plombé par les bancaires avec Sté Générale à -5,8% et Crédit Agricole qui replonge de -7%, Natixis et BNP Paribas reperdent -5%).
Au sein du SBF-120, Peugeot dévisse de -5,5% (soit -16% en 5 séances) et Renault de -5%.
Sodexo plonge de 3,7% à 60,9 euros, alors que Barclays Capital a dégradé sa recommandation sur le titre de 'pondérer en ligne' à 'sous-pondérer' avec un objectif de cours ramené de 64 à 61 euros.

CGGVeritas perd 2,3% à 24,8 euros, suite au lancement ce jour d'une augmentation de capital en numéraire avec maintien du droit préférentiel de souscription (DPS), pour un montant brut d'environ 414 millions d'euros.

Neopost (+3% à 40,6 euros) échappe à la baisse après la parution de résultats semestriels en progression, comme prévu, et la confirmation de ses perspectives annuelles.

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