CAC40: rejoint 3685 grâce à l'envolée de Barclays et banques

(CercleFinance.com) - (CercleFinance.com) -Paris s'arrache littéralement à la hausse avec le débordement des 3.674Pts: une rafale d'achats indiciels propulse le CAC40 vers 3.685Pts (+1%) sans qu'aucune nouvelle positive pour justifier un écart aussi important.
A Wall Street, la progression des indices est beaucoup plus modeste avec un Dow Jones (+0,22%) qui se positionne juste au-dessus des 14.000 et un le 'S&P' qui grapppille +0,15% à 1.520Pts.
Les optimistes se focalisent sur un nouveau record historique absolu du Russel-2000 à 916Pts (+0,3%).
Le marché parisien est clairement tiré à la hausse par le compartiment bancaire qui sert vraiment de locomotive aujourd'hui avec une hausse moyenne de +3% que personne n'a vraiment vue venir: +3% sur Crédit Agricole et sur BNP-Paribas et +4% sur Sté Générale (serais-ce une façon de saluer les 3.700 licenciements chez Barclay's qui s'envole de +8,5% à Londres et montre peut être le chemin à suivre aux autres banques en Europe ?).

A noter également la hausse de l'Euro qui s'accélère (+0,5% à 1,3470$) alors que l'Eurogroupe souffle le chaud et le froid sur la question des parités de change (d'abord jugée non préoccupante... puis devant faire l'objet de 'discussions').
Les investisseurs qui font revenir Wall Street au zénith placent leurs espoirs de bonnes nouvelles dans deux discours très attendus ce mardi... dont celui d'Obama sur l'état de l'Union (fera t'il ou non une ouverture en direction des opposants républicains dans l'optique de la reprise des négociations sur le budget US).

En ce qui concerne Chypre, 'Jeroen Dijsselbloem n'a pas explicitement écarté l'éventualité que les détenteurs de titres de dette chypriote et les titulaires, chypriotes et étrangers, d'un compte dans des banques chypriotes essuient des pertes dans le cadre du sauvetage financier de l'île', souligne toujours Aurel BGC.
Aucune publication de statistiques américaines n'étant susceptible d'animer les marchés, il semble que la situation ne doive guère évoluer d'ici la clôture: l'Euro-Stoxx50 avance de +0,7% dans le sillage de Paris et de Madrid (+1,3%) tandis que Francfort reste timide avec +0,35%.

A Paris, L'Oréal caracole en tête du CAC 40, s'adjugeant 3,8% à 112 euros, après avoir renoué avec une croissance 'à deux chiffres' lors de son exercice 2012.

Pernod Ricard progresse de 1,7% à 91,8 euros, dans le sillage d'un relèvement de recommandation à l'achat des analystes d'UBS.

Rexel avance de 5,4% à 16E, après avoir terminé son exercice 2012 sur un résultat net de 318,6 millions d'euros (+0,8%), soit en données récurrentes un bénéfice de 386,7 millions (+4,1%).
Le dividende proposé à la prochaine AG sera relevé de 15,4% à 0,75 euro.

Michelin décroche de 4% à 69,9 euros, après une prévision de résultat opérationnel stable cette année, jugée 'assez conservatrice' et après un parcours boursier jugé 'remarquable' ces derniers mois.

France Télécom lâche 1,1% à 7,8 euros, alors que les stratèges de Crédit Suisse s'inquiètent ouvertement de la santé du marché français de la téléphonie mobile, et bien que le groupe a précisé que les annonces de sa filiale polonaise, TP SA, intervenues ce matin, n`ont pas d`incidence sur les perspectives communiquées aux investisseurs pour ses exercices 2012 et 2013.

Faurecia recule de 1%, avec la dégradation de rentabilité en 2012. Le conseil d'administration a décidé de proposer à la prochaine assemblée qu'aucun dividende ne soit versé pour 2012.

Rubis grimpe de 1,3% à 52,3 euros, suite à l'annonce d'un chiffre d'affaires de 725 millions d'euros au quatrième trimestre 2012, en hausse de 20%.

Hermès se replie de 0,2% à 244,6 euros, bien que le groupe a profité d'une croissance de 18,5% au quatrième trimestre (à taux de change constants) qui a permis de dépasser l'objectif annuel de ventes.

Medica avance de 0,6% à 14,3 euros, avec la publication d'une croissance organique proche de 10% en 2012.

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