CAC40: remonte jusque vers 4161 mais retombe, WStreet déçoit

Le 04/10/2013 à 15:38 | MAJ à 15:45

(CercleFinance.com) - Le marché joue de plus en plus ouvertement le scénario de responsables politiques américains qui finiront par s'entendre, même au prix d'un allongement des tractations et du report de la 'deadline' du 17 au 30 octobre. Comme

Comme prévu, aucun chiffre relatif à l'emploi n'a été publié à 14H30, du fait du 'shutdown' affectant certains services chargés de le diffuser (une estimation de certains médias tourne autour de +158.000 nouveaux jobs).

A 15H31, le CAC 40 avance de 0,65% à 4153 points, tandis que le FTSE grignote 0,15% et le DAX gravite à l'équilibre (-0,05%).
Avec le rebond du jour, la semaine ressort perdante de -0,6% mais le mois d'octobre repasse positif.

A Wall Street, l'ouverture s'effectue à la hausse mais il faudra confirmer ce timide rebond initial car la tendance avait basculé à la baisse jeudi peu après l'ouverture.
Pour l'heure, les opérateurs veulent croire au scénario d'un accord de 'dernière minute' (et pourquoi pas dès ce week-end).
Le départ reste un peu timide avec un Dow Jones qui repasse juste au-dessus des 15.000 tandis que le 'S&P' grappille +0,1% et le Nasdaq +0,15%.

Les déclarations pressantes sur les parlementaires américains se multiplient. 'Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds Monétaire International, a accentué hier la pression sur les deux camps politiques américains en insistant sur les conséquences non seulement nationales mais surtout internationales', souligne Daniel Gravier, directeur général de XTB France.

'Le Trésor américain a averti hier qu'un défaut de paiement des Etats-Unis sur leur dette serait sans précédent et potentiellement catastrophique, avec un impact plus grave que la crise financière de 2008', rappelle Barclays Bourse, ajoutant que le Président de la chambre des Représentants, John Boehner (Républicain), a déclaré qu'il ne laissera pas les Etats-Unis faire faillite le 17 octobre.

Scott Glasser, gérant et chef adjoint des investissements chez Clearbridge, filiale de Legg Mason, estime pour sa part que l'impact à court terme d'un 'shutdown' sur l'économie sera relativement limité. 'En revanche, si la situation persistait pendant plusieurs semaines, l'impact se ferait sentir progressivement sur le PIB du quatrième trimestre', prévient-il.

Clearbridge reste optimiste quant à la santé de l'économie et des marchés boursiers aux Etats-Unis à long terme, et pense que toute perturbation liée à le fermeture partielle de certains services administratifs ne s'inscrira pas dans la durée.

Du côté des valeurs, le CAC40 est dopé par l'envol de +3,3% de St Gobain, de +3% de Renault et +2,4% de Vivendi.
Pernod Ricard cède 0,3% à 88,2 euros, alors que Crédit Suisse dégrade son opinion de 'surperformance' à 'neutre' et son objectif de cours de 110 à 91 euros, dans le sillage de ses hypothèses de BPA pour le groupe de spiritueux.
Côté replis, seul CapGemini cède plus de 1% et LVMH ou Air Liquide s'effritent de -0,6%.

Parmi les valeurs plus modestes, Netgem grimpe de 2,5%, à la suite de la publication, par le fournisseur de solutions de télévision par Internet, d'un chiffre d'affaires en croissance de 20% sur le troisième trimestre 2013.

Sword progresse de 5,5% à près de 15 euros, soutenu par Gilbert Dupont qui réaffirme son opinion 'acheter' et relève son objectif de cours de 16,4 à 17,3 euros, à la suite de la mise à jour de ses prévisions 2013-2015 pour la SSII.

Cercle Finance