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CAC40: repli contenu mais gros volume, l'Euro chute à 1,277$

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(CercleFinance.com) - Cela ressemble à une simple consolidation, rien de méchant, le CAC40 cède moins de 1% (psychologiquement, c'est important) et préserve les 3.710Pts. Le seul bémol, ce sont les volumes, de nouveau très fournis, avec 3,6MdsE

(CercleFinance.com) - Cela ressemble à une simple consolidation, rien de méchant, le CAC40 cède moins de 1% (psychologiquement, c'est important) et préserve les 3.710Pts.
Le seul bémol, ce sont les volumes, de nouveau très fournis, avec 3,6MdsE échangés: ils traduisent une mainmise des vendeurs... sans que cela puisse s'assimiler à une désertion des acheteurs.

Les opérateurs sont eu peu soulagés ce soir, le CAC40 a réduit sa chute de moitié (de -2,1% à -1%) après avoir affiché pratiquement -100Pts par rapport aux plus hauts du jour (repli en ligne droite de 3.763 à l'ouverture jusque sur 3.669Pts vers 13H).

Les investisseurs européens peuvent rendre grâce à Wall Street qui ne lâche rien -ou -0,33% en moyenne à mi-séance, soit presque rien- à 24H de la fin du trimestre: les grands indices US gagnent 10% et plus depuis le 1er janver (à l'exception du Nasdaq) et il n'est pas question de laisser cette performance s'évaporer parce que l'Europe n'a plus de croissance et pas mal de soucis avec la solidité des banques des pays du Sud (la Slovénie suscite à nson tour des inquiétudes).
Le recul de -0,7% de l'Euro face au Dollar à 1,2770 traduit bien d'avantage une défiance envers l'Eurozone qu'un soudain appétit pour la devise d'un pays au moins aussi endetté que la France ou l'Italie et qui imprime 4Mds de $ par jour.

Wall Street apparaît bien comme l'ultime refuge à la veille du long week-end de Pâques (4 jours de fermeture à Paris, 3 jours à New York et Londres) mais les cours de bourse anticipent des perspectives de croissance (3% et plus) et de hausse des bénéfices (15% et plus) digne des plus belles années du type 1998/1999 puis 2006/2007.

Rien ne saurait détourner Wall Street de sa trajectoire ascendante, et certainement pas le recul de 0,4% des promesses de ventes de maisons neuves (au lendemain d'une chute de -4,6% des ventes effectives en février).

Certains 'experts' expliquent ces mauvais chiffres par une 'pénurie' de biens sur le marché: en effet, il manque plein de belles maisons de 5 pièces 'bon marché' dans les beaux quartiers et proches des universités à 250.000$ (pour clients fortunés)... en revanche, il en existe des millions d'invendus dans des zones un peu plus éloignées des centre-ville ou des zones d'activité, et là, c'est également la clientèle solvable (classe moyenne) qui fait défaut.

En Europe, les indices reculent de -1,1% en moyenne (à l'image de Francfort et Madrid) et Athènes a chute de -4%.

Les opérateurs fustigent 'la communication pour le moins maladroite du ministre hollandais des finances devenu président de l'Eurogroupe Jeroen Disselbloem, qui déclarait que le plan chypriote pouvait servir de modèle aux autres économies de la zone euro qui ont un problème avec leur secteur bancaire, a eu pour conséquence d'ébranler les certitudes et de susciter l'inquiétude de certains investisseurs'.

A Paris, Safran chute de 1,5%, alors que l'Etat français a indiqué avoir mené à bien le placement de 3,12% du capital de Safran, ce qui ramène sa participation au capital du groupe aéronautique à 27,08%.

EADS lâche 3,08% à 39,66 euros, après avoir reçu l'approbation de ses actionnaires, lors de l'assemblée générale extraordinaire (AGE) à Amsterdam, concernant le profond remaniement de la gouvernance d'entreprise du groupe, y compris l'élection des nouveaux administrateurs.
France Télécom ferme également la marche avec une perte de -3%.

Côté hausses, LVMH avance de 1,05% : dans une note de recherche, les analystes de HSBC assurent que Louis Vuitton, la marque phare du groupe de luxe français, aurait passé des hausses 'à deux chiffres' de certains de ses prix depuis le début de l'année.
Crédit Agricole a rebondi de -3% vers +2% et finit à 6,27E contre 5,96E au plus bas.
Les opérateurs tentent de se rassurer sur la solidité des banques italiennes alors que les banques chypriotes rouvrent demain, sauf Bank of Cyprus et Laiki, et le marché redoute un 'bank run'.

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