CAC40: retombe sur 3.925, WStreet négatif après FED Richmond

(CercleFinance.com) - La bourse de Paris marque le pas, le CAC40 recule de -0,35% à 3.925Pts: il risque de terminer très loin des plus hauts du jour et notamment le zénith des 3.955Pts inscrit peu après l'ouverture.

L'Euro-Stoxx50 voit également ses gains s'évaporer depuis 16H (il revient de +0,5% vers l'équilibre): le catalyseur de cette consolidation provient d'un mauvais chiffre publié en milieu d'après-midi aux Etats Unis.

L'indice d'activité de la FED de Richmond plonge de +7 vers -11 au mois de juin et plus inquiétant encore, les nouvelles commandes sont en chute libre de +9 vers -15.

Mais les indices US ont eu tout le temps d'inscrire une nouvelle série de records historiques absolus en début de séance.
Le S&P500 (-0,22%) par exemple en a inscrit un 24ème pour la seule demi-année 2013 à 1.699Pts: cela 'améliore' de 1 points le précédent record de la veille.

Idem pour le Russel-2000 à 1.056 contre 1.055Pts lundi (1.051 vers 17H15)et le Dow Jones (+0,1%) a fait un bel effort en se hissant vers 15.604 (soit 15Pts de mieux que lors du précédent record du 18 juillet).

L'optimisme des investisseurs est entretenu par la vieille 'ficelle' des résultats 'meilleurs que prévu' (ce qui permet de faire oublier qu'ils sont le plus souvent en retrait par rapport au dernier trimestre, notamment du côté des chiffres d'affaire).
Le CAC40 a beau bénéficier de l'envol des valeurs télécom, le rouge est m

Outre le baromètre de la FED de Richmond, les opérateurs avaient accueilli sans émotion le prix des logements (+0,7% en mai, c'était il y a presque 2 mois)... mais ce sont les résultats des entreprises US qui mobilisent l'attention de Wall Street.

Dupont (+2,5%) dope le Dow Jones: le chimiste a annoncé une baisse de son BPA légèrement moins forte que prévu pour son deuxième trimestre 2013, mais affiche un chiffre d'affaires décevant malgré des volumes en hausse dans la majorité de ses divisions.
Travelers, Lockheed Martin et United Technologies n'ont pas déçu, tandis qu'UPS (-0,8%) est victime de concurrents qui jouent la carte des prix.

'Près de 150 sociétés du S&P 500 et plus d'une cinquantaine en France publieront leurs comptes d'ici la fin de semaine, ces dernières rythmeront la tendance sur ces prochains jours', souligne Barclays Bourse. Aucune statistique n'est attendue cet après-midi.

En France, le climat conjoncturel dans l'industrie française s'est de nouveau amélioré en juin selon l'Insee, dont l'indicateur synthétique a progressé de deux points pour s'établir à 95 le mois dernier.

Du côté des valeurs, STMicroelectronics dévisse de -10,2% (vers 6,75E)après avoir creusé ses pertes au deuxième trimestre (à -152 millions de dollars ou -0,17 dollar par action, contre une perte nette de 0,08 dollar par action un an plus tôt).
Alcatel-Lucent qui enchainait les records retombe de -3%, Michelin perd -1,85%.
Symétriquement, Bouygues avance de 6,9% à 22 euros, après être entré en discussions avec SFR en vue de partager une partie de ses réseaux mobiles avec l'opérateur. Les analystes d'Aurel BGC rappellent ce matin que le régulateur s'est montré favorable à ce type de rapprochement.

Vivendi, qui contrôle SFR, gagne 2,6%. Le groupe négocie avec Etisalat la cession d'une participation de 53% dans Maroc Telecom (-5,8%) pour 4,2 milliards d'euros en numéraire, une opération qui pourrait être bouclée d'ici la fin de l'année.

Soitec bondit de 2% à 1,7E, après la signature d'un accord de coopération avec Alstom (+0,3% à 25,8 euros) pour la création d'une filière française du photovoltaïque à concentration.

Klépierre perd 0,5% à 32,9 euros, malgré l'annonce hier soir que le cash-flow net courant par action annuel, après une nouvelle amélioration du coût de la dette au cours du premier semestre 2013, devrait être en hausse de plus de 3%, contre 2 à 2,5% annoncé précédemment.

Sartorius Stedim Biotech prend 4,5% à 109E, après avoir légèrement revu à la hausse ses objectifs annuels à l'issue d'un solide premier semestre.

AB Science s'octroie une progression de 1,5% à 18,1 euros, après avoir reçu de la part de Bpifrance (ex-Oseo) un financement de 8,6 millions d'euros.

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