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CAC40: sauve les 3.700 mais attention à la crise portugaise.

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(CercleFinance.com) - La résilience de Wall Street -qui ne se sent guère concerné par la crise portugaise- a permis aux places européennes de limiter la casse autour de -1,15% en moyenne, avec un CAC40 qui en termine à 3.702Pts (soit -1,08%). Pe

(CercleFinance.com) - La résilience de Wall Street -qui ne se sent guère concerné par la crise portugaise- a permis aux places européennes de limiter la casse autour de -1,15% en moyenne, avec un CAC40 qui en termine à 3.702Pts (soit -1,08%).
Peu d'opérateurs auraient parié une heure auparavant que le palier des 3.700Pts pourrait être sauvé vu l'ambiance et le 'newsflow' négatif sur le Vieux Continent.

La méthode Coué à ses limites: répéter à l'envie que la zone Euro est tirée d'affaire, qu'elle est à l'abris des turpitudes obligataires grâce au verbe magique de Mario Draghi ne suffit pas !
Les difficultés économiques et budgétaires ne disparaissent pas par enchantement, simplement parce que les marchés traversent une zone d'accalmie.
La récession risque de se prolonger en 2014 et le taux de chômage des jeunes restera durablement le pire de l'après seconde guerre mondiale.

Et nous assistons à l'éclatement d'un nouvel épisode de crise politique qui couvait au Portugal depuis le début de l'année: il prend rapidement une dimension beaucoup plus préoccupante pour les marchés avec la perspective d'un éclatement quasi inéluctable de la coalition gouvernementale de Mr Coelho et d'une incertitude majeure concernant la poursuite de la rigueur voulue par Berlin et Bruxelles.
Les taux longs portugais se sont envolés de +150Pts de base ce matin, franchissant le cap des 8%.

La bourse de Lisbonne a plongé de -5,6% dans le sillage des banques... ce qui plombe le secteur à travers l'ensemble de l'Europe.
Chez nos voisins, Londres cédait -1,17%, Francfort -1,1% et L'Euro-Stoxx50 -1,2%.

Les indices US qui avaient rouvert en baisse de -0,6% ont très rapidement effacé la moitié, puis la totalité de leurs pertes initiales: le Dow Jones grappille +0,25%, le Nasdaq +0,18%, le 'S&P' reste négatif de -0,05% à une heure de la clôture (en effet, les transactions s'arrêteront à 13H heure de New York, soit 19H heure française, car l'Amérique se prépare à fêter 'Independance Day' demain).

Les opérateurs US se montraient plutôt satisfaits des statistiques publiées ce mercredi cela a commencé à 14H15 avec l'enquête mensuelle d'ADP qui anticipe 185.000 créations d'emplois dans le secteur privé aux Etats Unis.
Cela s'est poursuivi avec les chiffres hebdomadaires du chômage US -publié par anticipation car ce jeudi est férié pour cause de fête nationale-: ils ressortent en baisse de -5.000 à 343.000.
Dans le même temps sortaient les chiffres du commerce extérieur avec un net creusement (+10%) du déficit à -45Mds$ (contre 40,3 anticipé).

L'aggravation provient principalement des échanges avec la Chine (-27,9Mds$) ce qui induit une progression de la consommation des ménages américains... ce serait un point positif.

Le rendement des T-Bonds US se détend de 2,48% vers 2,465% et cette petite embellie provient plus certainement d'une 'course vers la sécurité' que d'une réelle conviction haussière.

A Paris, ce sont les valeurs bancaires qui pèsent sur le CAC40 avec BNP-Paribas (-2,35%), Crédit Agricole (-1,7%) et Sté Générale (-2,05%).
Si Saint Gobain (dégradé par HSBC) ferme la marche avec -3,5%, c'est Danone (-2,8%) qui subit le plus lourd repli depuis lundi avec -5%.

Sanofi (-1,4%) ou Veolia (-2%) ont également pesé sur la tendance.
A noter que le titre Orange (-1,25%) enregistre sa plus basse clôture de l'année à 7,11E.

La flambée du pétrole (+2% à 101,55$) n'arrange rien (sauf pour les parapétrolières) pour les places européennes: un basculement politique semble imminent en Egypte... mais un basculement vers quoi ?
L'Arabie Saoudite dit observer la situation avec une certaine inquiétude.

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