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Le CAC40 termine en légère hausse (+0,37%), rassuré par le Portugal

Le marché parisien a commencé la semaine dans le vert, ce lundi 22 juillet.

Le marché parisien a commencé la semaine dans le vert, ce lundi 22 juillet. - -

L'indice phare de la place parisienne s'est rapproché des 4.000 points, ce lundi 22 juillet, dans une séance sans grand relief. Des évènements politiques rassurants ont toutefois soutenu une tendance orientée à la hausse.

La Bourse de paris entame la semaine dans le vert. Ce lundi 22 juillet, le CAC40 a ainsi progressé de 0,37% à 3.939 points.

Le marché parisien a bénéficié d'une séance très calme, sans indicateurs économiques notoires et avec peu de résultats d'entreprises.

Quelques évènements politiques ont toutefois été de nature à rassurer les investisseurs. C'est le cas, par exemple, du Portugal. Alors que le pays était en proie à une quasi-crise politique, dimanche, le président a réaffirmé son soutien au gouvernement du Premier ministre Pedro Passos Coelho, écartant par la même l'hypothèse d'élections anticipées. Cette dernière possibilité aurait retardé l'exécution du plan de rigueur, contrepartie de l'aide internationale dont bénéficie le pays.

Un potentiel de hausse limité

Par ailleurs, au Japon, la coalition du Premier ministre Shinzo Abe a remporté les élections sénatoriales. Ce qui renforce la marge de manoeuvre du dirigeant nippon pour poursuivre sa politique économique tournée vers la croissance et l'inflation.

Ces deux évènements politiques ont permis au CAC40 de se rapprocher un peu plus de la barre des 4.000 points. Néanmoins, "le potentiel de hausse reste limité à court terme, à 3.980 points", a indiqué Philippe Cohen, gérant de portefeuilles chez Barclays Bourse, cité par l'AFP.

Par ailleurs, si aucun grand indicateur économique n'était à l'ordre du jour ce lundi, le reste de la semaine s'annonce plus chargé.

"Cette semaine la thématique 'politique monétaire' devrait laisser la place aux résultats des entreprises et, éventuellement, aux indicateurs économiques", estiment ainsi les économistes d'Aurel BGC.

J.M. avec AFP