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Compétitivité chez Renault: la CFE-CGC donne son feu vert

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PARIS (AFP)--La CFE-CGC de Renault, premier syndicat du constructeur automobile, a indiqué vendredi qu'elle donnait son feu vert au projet d'accord de compétitivité qui prévoit des sacrifices pour les salariés en échange du maintien de l'activi

PARIS (AFP)--La CFE-CGC de Renault, premier syndicat du constructeur automobile, a indiqué vendredi qu'elle donnait son feu vert au projet d'accord de compétitivité qui prévoit des sacrifices pour les salariés en échange du maintien de l'activité en France.

Jeudi, après concertation, "les équipes CFE-CGC des établissements et filiales Renault ont décidé à une large majorité de s'inscrire dans le processus de signature de l'accord", a indiqué le syndicat dans un communiqué.

Après le processus normal de validation juridique du texte définitif par la fédération de la Métallurgie CFE-CGC, la CFE-CGC pourra apporter le poids de ses 29,7% de représentativité en apposant sa signature à côté de celle de Carlos Ghosn.

Le syndicat de cadres dit assumer sa responsabilité vis-à-vis des salariés et "s'engage dans un accord décisif pour l'avenir de Renault et de la filière automobile en France".

Le projet d'accord, dont la version finale n'a pas encore été remise aux organisations syndicales, comprend "les points majeurs" que la CFE-GCG a défendus pour les salariés en France: "Maintenir tous les sites industriels, garantir les volumes, préserver les curs de métiers ingénierie et tertiaires pour garantir l'autonomie de développement de la marque Renault, abandonner le cadrage arbitraire des augmentations salariales sur 3 ans, renforcer le dialogue social et la qualité de vie au travail".

Pour être validé, l'accord doit être signé par au moins deux syndicats représentant 30% des salariés. La CFE-CGC dispose de 29,7% des voix des salariés devant la CGT (25,2%°), la CFDT (19,1%) et FO (15,6%).

La CFDT, qui a jugé mardi le projet d'accord "globalement équilibré", a indiqué vendredi à l'AFP qu'elle consultait actuellement ses équipes et devrait se prononcer dans la semaine du 5 mars.

Selon le patron de la centrale, Laurent Berger, "il y a dans le projet d'accord des avancées, notamment une charge de production de voitures plus importante sur les sites français qui garantit l'activité, la production jusqu'en 2016 et qui aura une montée en puissance".

FO fait de même avec une réponse attendue autour du 10 mars et la CGT demande aussi l'avis des salariés.

La direction s'est engagée, en cas de signature, à ne pas fermer d'usines en France, à supprimer 8.260 postes d'ici à 2016 sans recourir à un plan social ni à un plan de départs volontaires, à attribuer à des usines françaises 80.000 véhicules supplémentaires venant de partenaires (qui pourraient être Nissan et Daimler). En échange de quoi, les salariés devront pour certains travailler plus longtemps, plafonner le nombre de jours de congés capitalisables et la prise des congés dans lannée et accepter le gel de leurs salaires en 2013.

(END) Dow Jones Newswires

February 22, 2013 09:08 ET (14:08 GMT)

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