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Devises: rebond du yen après un plus bas depuis juin 2010.

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(CercleFinance.com) - Le yen s'apprécie par rapport au dollar, qui se traite 89,5 yens ce lundi contre 90,1 yens vendredi soir, un cours qui marquait un plus bas pour la devise nipponne face au dollar depuis juin 2010. 'Il s'agit là d'une parfaite

(CercleFinance.com) - Le yen s'apprécie par rapport au dollar, qui se traite 89,5 yens ce lundi contre 90,1 yens vendredi soir, un cours qui marquait un plus bas pour la devise nipponne face au dollar depuis juin 2010.

'Il s'agit là d'une parfaite illustration de la maxime 'acheter la rumeur, vendre les faits' car à présent aucune décision de stimulus n'a été prise', commente RTFX pour justifier cette correction de la parité dollar-yen.

Le cambiste rappelle en effet que la Banque du Japon doit rendre publique demain sa décision sur un nouveau stimulus, après une réunion de politique monétaire qui aura duré deux jours.

Selon RTFX, 'le montant du programme d'assouplissement peut être remis en question étant donné que l'objectif de cours fixé par la BoJ sur la paire dollar-yen entre 89-90 a déjà été atteint et d'autres part un affaiblissement trop important de la devise nippone pourrait avoir un effet négatif sur les importations'.

L'euro recule aussi par rapport à la monnaie japonaise, à 119,2 yens, et plus timidement face à la devise britannique, à 0,838 livre sterling, mais se stabilise face au billet vert, à 1,332 dollar.

La monnaie unique se tasse alors que les regards seront braqués ce jour vers la réunion de l'Eurogroupe, qui sera dominée par le passage de relais entre son président Jean-Claude Juncker et le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, et surtout par la question chypriote.

'Etant donnés les liens de l'île avec la Grèce, il n'est guère surprenant que ses banques ont besoin d'être recapitalisées', commente un trader d'IG, qui pointe un ratio dette sur PIB de 90%, qui pourrait doubler si le plan de renflouement de 16 milliards d'euros est adopté.

'Une telle somme ne représente pas vraiment une menace pour l'unité de la Troïka (Union européenne, BCE et FMI), mais elle constitue tout de même une épine dans le pied de la monnaie unique', juge le professionnel.

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