BFM Patrimoine
Placements

Dominique Cerutti (Euronext): "la consolidation des bourses européennes viendra tôt ou tard"

Dominique Cerutti, le directeur adjoint d'Euronext, était l'invité d'Hedwige Chevrillon dans Le Grand Journal ce 20 novembre 2013.

Dominique Cerutti, le directeur adjoint d'Euronext, était l'invité d'Hedwige Chevrillon dans Le Grand Journal ce 20 novembre 2013. - -

Le directeur adjoint de la plateforme Euronext a expliqué ce 20 novembre sur BFM Business qu'une consolidation des bourses européennes était inévitable, et qu'elle interviendrait "tôt ou tard".

L'heure de la création d'une grande bourse paneuropéenne est-elle venue? Euronext doit être introduite en Bourse en 2014 par son nouveau propriétaire, l'Américain ICE. Du même coup, les spéculations autour d'un rapprochement entre Euronext et d'autres grandes places européennes -Londres ou Francfort en tête- recommencent à circuler.

Francfort a déjà dit cette semaine que ce n'était pas à l'ordre du jour. Cette option n'est pas pour tout de suite, a reconnu le directeur adjoint d'Euronext, sur BFM Business ce mercredi 20 novembre. Mais une consolidation européenne n'est absolument pas exclue, assure Dominique Cerutti. 

Pourquoi la zone euro se fédérerait sans fédérer ses marchés?

Elle interviendra "tôt ou tard", prévoit-il, notamment parce que "diverses forces l'appellent mais il y a aussi la prise de conscience de la zone euro qu'elle a besoin d'infrastructures de marchés qui financent son économie".

C'est d'ailleurs un mouvement global en Europe, poursuit Dominique Cerutti qui "voit mal pourquoi la zone euro se fédérerait au sortir d'une crise, et pas ses marchés".

Pourquoi Deutsche Börse a-t-elle dès lors refusé cette consolidation? Parce que "c'est prématuré pour l'instant", admet le directeur adjoint chez Euronext. Mais "ils savent aussi qu'il va y avoir une consolidation, qu'elle viendra en son temps", veut-il croire.

En attendant, Euronext va préparer son introduction en Bourse, "avec une stratégie de développement" avec pour objectif, précise Dominique Cerruti, de vérifier que "des gens veulent être partenaires avec nous" et de voir "si cela implique des échanges de capitaux".

N.G.