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ENTRETIEN: Serein pour sa rentabilité opérationnelle, Alten étudie des acquisitions - dirfin

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-Alten confiant dans son objectif de marge opérationnelle d'activité de 9% à 10% en 2013 -L'objectif de croissance organique annuelle de 2% dépendra de la performance du S2 -L'activité se reprend un peu partout en Europe et aux Etats-Unis depuis

-Alten confiant dans son objectif de marge opérationnelle d'activité de 9% à 10% en 2013

-L'objectif de croissance organique annuelle de 2% dépendra de la performance du S2

-L'activité se reprend un peu partout en Europe et aux Etats-Unis depuis septembre

-Des acquisitions restent à l'étude, notamment celle d'une société de 400 collaborateurs

PARIS (Dow Jones)--Alten (ATE.FR) est confiant dans sa capacité à atteindre l'objectif de rentabilité opérationnelle que le groupe d'ingénierie et de conseil en technologie s'était fixé pour 2013, même si la croissance annuelle de son activité sera tributaire de sa performance au second semestre, a indiqué son directeur financier à Dow Jones Newswires.

"Je suis serein dans notre capacité à atteindre notre objectif d'une marge opérationnelle d'activité annuelle comprise entre 9% et 10%", a déclaré Bruno Benoliel pendant un entretien téléphonique mercredi. Le directeur général délégué chargé des finances, des systèmes d'information et du juridique d'Alten explique la faiblesse de la marge opérationnelle d'activité du groupe au premier semestre par la saisonnalité atypique de l'exercice.

"Nous avons perdu plus de 2 jours ouvrés au premier semestre, ce qui nous a pratiquement coûté 1,5 point de pourcentage de marge opérationnelle d'activité sur la première moitié de l'année", a souligné Bruno Benoliel.

"Changement de tendance" depuis septembre

Alten a annoncé mercredi matin une marge opérationnelle dite d'activité - qui correspond à une marge opérationnelle courante avant paiements en actions - de 8,8% au premier semestre, contre 9,9% un an plus tôt. La rentabilité du groupe est cependant ressortie dans le haut de la fourchette d'une marge opérationnelle d'activité semestrielle de 8,5% à 9% que le groupe avait indiqué viser en juillet.

Alten n'a toutefois pas formellement confirmé l'objectif d'une croissance organique annuelle de 2% cette année, après une hausse à données comparables de 1,6% à 613,8 millions d'euros.

"L'atteinte de cet objectif dépendra de notre performance du second semestre", a estimé Bruno Benoliel. "Cela sera fonction de notre capacité à gagner de nouveaux projets et à embaucher suffisamment d'ingénieurs pour mettre ces projets en oeuvre entre septembre et décembre", a-t-il précisé.

La tendance est néanmoins encourageante. "Nous sommes confiants et observons un changement de tendance depuis septembre, avec une reprise de l'activité un peu partout en Europe et aux Etats-Unis", a observé Bruno Benoliel.

Des acquisitions restent à l'étude

Mercredi à 12h38, l'action Alten progressait de 1,1% à 30,30 euros. Plusieurs analystes ont salué la bonne résistance de la rentabilité du groupe au premier semestre. Gilbert Dupont a notamment relevé son conseil et son objectif sur la valeur. La société de Bourse a désormais un conseil "accumuler" sur Alten, au lieu de "alléger" auparavant, avec un objectif rehaussé d'un peu moins de 10% à 33,4 euros.

Alten reste par ailleurs en discussions pour réaliser un ou plusieurs acquisitions, dont une significative, de plus de 400 collaborateurs. A la fin du premier semestre, le groupe affichait notamment une trésorerie nette de 50,6 millions d'euros.

"A ce stade, nous ne sommes pas en mesure de confirmer que ces acquisitions seront décidées, car elles dépendront des résultats des due diligence, mais également du prix définitif et de la structure de l'acquisition", a déclaré Bruno Benoliel.

Le groupe faisait partie des candidats au rachat de l'allemand IndustrieHansa, qui a finalement été repris en début d'année par son concurrent Altran (ALT.FR) pour environ 110 millions d'euros.

"Nous n'avons pas racheté IndustrieHansa parce que nous avons considéré que le prix demandé était trop élevé", a expliqué Bruno Benoliel à Dow Jones Newswires.

"Les sociétés de taille significatives sont peu nombreuses en Allemagne, leurs actionnaires ne sont pas nécessairement vendeurs et les multiples de valorisation exigés y sont généralement plus élevés", a ajouté le dirigeant.

-Ambroise Ecorcheville, Dow Jones Newswires; 33 (0)1 40 17 17 71; ambroise.ecorcheville@wsj.com

(END) Dow Jones Newswires

September 25, 2013 06:48 ET (10:48 GMT)

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