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Espagne: les réformes ne portent pas encore leurs fruits.

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(CercleFinance.com) - Le marché du travail espagnol reste plombé par l'arrivée des nouveaux entrants cherchant leur premier emploi et les chômeurs de longue durée, estiment les économistes de Natixis. D'après les chiffres officiels, le taux de

(CercleFinance.com) - Le marché du travail espagnol reste plombé par l'arrivée des nouveaux entrants cherchant leur premier emploi et les chômeurs de longue durée, estiment les économistes de Natixis.

D'après les chiffres officiels, le taux de chômage espagnol a atteint un nouveau record à 27,2% au premier trimestre, soit une progression de 1,2 point par rapport à la fin 2012.

'Par secteur, la construction demeure le domaine d'activité où le taux de chômage reste le plus élevé', fait remarquer Natixis, qui note toutefois que la progression du chômage dans l'industrie (+7,7% sur le trimestre) et les services (+5%) reste 'intense'.

Les analystes de la banque française soulignent que les ajustements d'effectifs dans les services - notamment dans l'emploi public - continuent de peser sur l'emploi.

Natixis mentionne en particulier la poursuite des ajustements d'effectifs dans le cadre des plans d'austérité au niveau des Communautés autonomes.

'Au final, la dernière réforme du marché du travail qui visait notamment à en réduire sa dualité ne semble pas encore porter ses fruits', constatent ses économistes.

Pour Natixis, les salariés en contrat à durée déterminée restent toujours une 'variable d'ajustement'.

'L'assouplissement des coûts et la simplification des règles administratives de licenciements se traduisent toujours par des ajustements importants des effectifs plus que par le recours à des solutions de chômage partiel, qui reste extrêmement faible', conclut la banque.

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