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Europe: correction emmenée par des valeurs minières.

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(CercleFinance.com) - Les marchés actions européens font l'objet de dégagements sensibles, dans l'attente de plusieurs rendez-vous portant sur la politique monétaire de la Fed cette semaine et alors que les piètres résultats de groupes miniers

(CercleFinance.com) - Les marchés actions européens font l'objet de dégagements sensibles, dans l'attente de plusieurs rendez-vous portant sur la politique monétaire de la Fed cette semaine et alors que les piètres résultats de groupes miniers pèsent sur le moral.

Madrid dévisse de 2,1%, Lisbonne de 2% et Bruxelles de 1,8%, devant Milan et Paris (-1,5%), Amsterdam (-1,3%), Francfort (-1%), Londres (-0,6%) et Zurich (-0,2%). Lundi, le Dow Jones a reculé de 0,5% et le Nasdaq a perdu 0,4%.

'Les investisseurs restent prudents à la veille des minutes du FOMC ainsi que des discours de Richard Fisher, membre du FOMC, et du Secrétaire au Trésor Jacob Lew, prévus jeudi', pointe-t-on chez Saxo Banque.

'Avec un peu de chance, le compte-rendu du FOMC et la réunion des banquiers centraux à Jackson Hole cette semaine nous donneront plus d'indications quant à la probabilité que la Fed commence à réduire ses achats d'actifs en septembre', indique-t-on chez SG.

La question de la politique monétaire figure d'autant plus au centre des préoccupations qu'aucune donnée économique majeure n'est parue ce jour, à part une baisse de 0,1% des prix à la production industrielle en Allemagne en juillet par rapport à juin.

'Pour le deuxième jour de suite, le secteur minier pèse sur le FTSE, sous l'effet des cours des matières premières et des piètres résultats d'entreprise qui martèlent que le boom minier est bien terminé', note en outre un professionnel des marchés basé à Londres.

Ainsi, Glencore Xstrata dévisse de 3,1% à 292 pence, sanctionné après la publication de semestriels marqués par de lourdes dépréciations, mais aussi par l'impact d'une conjoncture mondiale difficile sur les cours des matières premières.

BHP Billiton aussi accuse une nette baisse à Londres (-3,4% à 1.890 pence), après que le groupe minier ait dévoilé des résultats annuels ternes, dans un contexte de croissance molle et de volatilité des prix des matières premières.

L'appréhension au sujet de la Fed pèse particulièrement sur les valeurs bancaires, à l'image de Société Générale (-3,5% à 33,8 euros à Paris), Deutsche Bank (-2% à 33,1 euros à Francfort) ou ING (-2,3% à 8,2 euros).

Novartis se distingue à Zurich avec un gain de 1% à 68,3 francs suisses, alors que la FDA a octroyé le statut de 'traitement hautement novateur' au BYM338, son médicament contre la myosite à inclusions sporadique, une forme de myopathie.

Sur le CAC40 parisien, une seule valeur parvient à émerger en territoire positif : il s'agit de Sanofi (+0,3% à 77,7 euros), qui semble bénéficier de commentaires des analystes de Jefferies, jugeant le titre du groupe pharmaceutique sous-évalué.

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