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Europe: la crise grecque ranime l'angoisse des marchés.

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(CercleFinance.com) - Les investisseurs manifestaient leur pessimisme ce mercredi quant aux discussions entre le premier ministre grec et ses partenaires européens au sujet d'un assouplissement des conditions de l'aide au pays. Zurich perdait 0,5%,

(CercleFinance.com) - Les investisseurs manifestaient leur pessimisme ce mercredi quant aux discussions entre le premier ministre grec et ses partenaires européens au sujet d'un assouplissement des conditions de l'aide au pays.

Zurich perdait 0,5%, Milan 0,6%, Francfort 0,9%, Londres 1,2% et Madrid 2,2%. Sur Euronext, Bruxelles reculait de 0,8%, Lisbonne et Amsterdam de 0,9%, Paris de 1,2%. Par comparaison, Wall Street lâchait 0,3%.

La crise grecque revenait sur le devant de la scène, avec la rencontre prévue ce jour entre le premier ministre grec Antonis Samaras et le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker, la Grèce souhaitant un décalage de deux ans de ses objectifs de réduction du déficit public.

'Athènes souhaiterait disposer de plus de temps pour achever ses réformes structurelles et rembourser ses créanciers, et ce malgré une situation économique désastreuse', expliquait-on chez Saxo Banque.

'D'après les dernières déclarations de différents officiels grecs, un programme de 11,7 milliards d'euros d'économies aurait été arrêté (jusqu'à 40.000 suppressions d'emplois publics, baisse des traitements et retraites des fonctionnaires...)', rapportait Aurel BGC.

'Mais les responsables européens ont désormais besoin de concret, ils devraient se montrer réticents à augmenter l'aide à la Grèce (plus de temps, signifie une hausse des besoins de financements...) sur la base de simples promesses...', prévenait-il cependant.

'Un déficit commercial plus important que prévu au Japon n'aide pas non plus à soutenir le moral', ajoutait un trader londonien. Le Japon a en effet légèrement creusé son déficit à près de 3,3 milliards d'euros en juillet, sous l'effet du ralentissement du commerce mondial.

Aux Etats-Unis, les ventes de logements anciens ont augmenté de 2,3% en juillet par rapport à juin, à 4,47 millions d'unités en rythme annualisé, soit un petit peu moins que prévu par les économistes en moyenne.

Du côté des valeurs, les technologiques figuraient dans le bas des classements, comme Infineon (-1,6% à 5,8 euros à Francfort) ou Capgemini (-2,3% à 30,6 euros à Paris), dans le sillage des perspectives décevantes affichées par Dell mardi soir.

BHP Billiton s'affaissait de 1,5% à 1950 pence à Londres, sanctionné pour des résultats en fort retrait sur son exercice 2011-12, comprimés à la fois par des coûts de production en augmentation et par la baisse des prix des matières premières.

Delhaize caracolait en tête à Bruxelles, avec un gain de 3,2% à 34,2 euros, malgré des bénéfices trimestriels en repli principalement suite à la décision du distributeur de continuer à investir dans les prix aux Etats-Unis et en Belgique.

A Amsterdam, Heineken reculait de 1,3% à 43,9 euros, après des résultats semestriels légèrement en-dessous des attentes, malgré une croissance des volumes de bière qu'il décrivait comme supérieure à celle de son marché.

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