Europe: des doutes persistent sur la Grèce.

Le 08/11/2012 à 17:00 | MAJ à 17:15

(CercleFinance.com) - Le rouge dominait en fin de séance en Europe, sur des doutes persistants sur le dossier de l'aide à la Grèce et une vague de résultats d'entreprises parfois mal accueillis par les investisseurs. En fin de séance, Lisbonne e

En fin de séance, Lisbonne et Zurich gagnaient 0,3%, mais Paris, Amsterdam et Bruxelles cédaient 0,1%, Londres perdait 0,2%, Francfort et Madrid 0,3%, et Milan 0,8%. Au même moment, Wall Street reculait de 0,1%.

Malgré le vote par le parlement grec du programme d'austérité, 'des incertitudes subsistent concernant les capacités d'Athènes à s'assurer du versement de la prochaine tranche d'aide lors du sommet européen de Bruxelles fin novembre', jugeait un analyste marché de RTFX.

Le soutien des parlementaires à la politique d'austérité d'Antonis Samaras parait relativement fragile au vu des résultats du vote d'hier soir, puisque seuls 153 députés sur 300 ont voté en sa faveur, contre 128 votes contre et 18 abstentions.

Aux Etats-Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé la semaine dernière, de 8.000 à 355.000, et le déficit commercial s'est réduit contre toute attente en septembre, à 41,5 milliards de dollars.

De ce côté de l'Atlantique, l'excédent commercial de l'Allemagne s'est contracté à 17 milliards d'euros au mois de septembre, tandis que le déficit commercial de la France s'est atténué à cinq milliards.

Sans surprise, la Banque d'Angleterre et la BCE ont maintenu leurs principaux taux directeurs inchangés à l'issue de leurs réunions de politique monétaire respectives, et Mario Draghi a confirmé que la BCE est prête à lancer son plan de rachat de dette OMT.

Du côté des valeurs, Commerzbank reculait de 5,4% à un peu plus de 1,4 euro, en queue de peloton sur le DAX, à la suite de résultats inférieurs aux attentes pour le trimestre écoulé et de ses objectifs stratégiques à horizon 2016.

Siemens prenait 2% à 80,4 euros, le conglomérat allemand ayant réalisé l'une de ses meilleures années en 2011-2012. Il met aussi en place un nouveau plan stratégique afin de doper sa compétitivité face à la concurrence.

Toujours à Francfort, les opérateurs sanctionnaient une révision en baisse de prévisions d'Adidas (-0,8% à 64,8 euros) et un repli des résultats de Deutsche Post (-3,1% à 14,6 euros) et de Deutsche Telekom (-0,1% à 8,5 euros).

Les publications se montraient aussi nombreuses à Paris : un bon accueil était réservé à Vallourec (+5,6% à 33,4 euros) et Société Générale (+0,7% à 24,8 euros), mais pas à Legrand (-2,8% à 29,6 euros), ni Capgemini (-4,5% à 31,2 euros) et EADS (-4,1% à 26,1 euros).

En tête du Bel20 de Bruxelles, KBC prenait 5,9% à 19,4 euros, après la publication d'un résultat net IFRS pour le troisième trimestre de 531 millions d'euros, contre une perte nette de 1579 millions pour la période correspondante de 2011.

Aviva progressait de 1% à 332 pence à Londres, après le point d'activité de l'assureur britannique d'où ressortait 'une dynamique de profit opérationnel du troisième trimestre en ligne avec celle du premier semestre'.

Repsol (+2,4% à 15,4 euros) signait la plus forte hausse de l'Ibex à Madrid, sur des trimestriels supérieurs aux attentes pour le troisième trimestre, en dépit de la sortie de son périmètre d'YPF, récemment confisquée par le gouvernement argentin.

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