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Europe: l'aggravation de la récession déprime les Bourses.

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(CercleFinance.com) - L'aggravation de la récession en Europe au quatrième trimestre 2012, plus importante que ce que les économistes craignaient, continue de déprimer le moral des investisseurs sur les marchés européens. Madrid chute de 1,3%,

(CercleFinance.com) - L'aggravation de la récession en Europe au quatrième trimestre 2012, plus importante que ce que les économistes craignaient, continue de déprimer le moral des investisseurs sur les marchés européens.

Madrid chute de 1,3%, devant Francfort (-0,9%), Milan (-0,8%) et Lisbonne (-0,6%), tandis que Paris et Londres perdent 0,4%, Amsterdam et Zurich de 0,2%, Bruxelles se distinguant avec un gain de 0,8%. Wall Street cède de son côté 0,1%.

Le PIB a baissé de 0,6% dans la zone euro et de 0,5% dans l'UE au quatrième trimestre 2012 par rapport au trimestre précédent, selon les estimations rapides publiées par Eurostat. Une baisse était certes anticipée par les économistes, mais à un rythme deux fois moindre.

'Tous les pays de la zone euro partent avec un handicap en 2013. La question simple, forcément trop simple est : faut-il accentuer l'austérité en 2013?' s'interroge Philippe Waechter, chez Natixis.

Les trois principaux poids-lourds de la zone, l'Allemagne, la France et l'Italie, ont tous les trois annoncé des contractions de PIB plus fortes que prévu sur le trimestre écoulé, de 0,6%, 0,3% et 0,9% respectivement.

'Les indicateurs avancés laissent espérer une atténuation de la récession au début 2013, mais le retour à la croissance est un objectif pour le second semestre et la baisse du chômage une ambition pour 2014', estime-t-on chez Oddo.

L'économie américaine donne pour sa part des signaux plus satisfaisants : les inscriptions hebdomadaires au chômage ont chuté de 27.000 à 341.000 la semaine dernière, alors que les analystes n'attendaient qu'un repli à 360.000.

En tête du Bel20, KBC s'adjuge 8,3% à 30,7 euros, salué pour la publication par le bancassureur belge d'un bénéfice net sous-jacent presque doublé à 309 millions d'euros au titre des trois derniers mois de 2012.

AB InBev grimpe de 7% à 70,3 euros à Bruxelles, entouré pour des accords de cessions d'actifs à Constellation Brands pour un montant combiné de 4,75 milliards de dollars.

Rio Tinto cède 0,2% à 3750 pence à Londres, la compagnie minière ayant essuyé une perte nette de trois milliards de dollars en 2012, contre un bénéfice de près de six milliards en 2011.

Tenant le haut du pavé sur le SMI, ABB progresse de 5,3% à 20,7 francs suisses : l'orientation des commandes de l'équipementier énergétique dépasse les prévisions du marché.

Nestlé lâche 2,3% à 63 francs et figure en queue de peloton à Zurich. 'L'environnement paraît tout aussi difficile en 2013 qu'en 2012', prévient le groupe agroalimentaire helvétique.

Les publications se sont montrées particulièrement nombreuses à Paris, à commencer par celle de BNP Paribas (+3,4% à 47,4 euros) qui a annoncé son intention de mettre en oeuvre un 'plan de développement' pour la période 2014-2016.

Les résultats annuels d'EDF (+5% à 15 euros) et de Renault (+7,9% à 46,6 euros) reçoivent des accueils encore plus enthousiastes et leurs permettent de tenir la tête du CAC40.

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