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Europe: marchés dans l'expectative face au dossier espagnol.

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(CercleFinance.com) - L'absence d'avancée récente sur le dossier de la dette espagnole maintient les opérateurs européens dans l'expectative, alors que Markit pointe la menace d'une récession dans la zone euro au vu de ses derniers indices PMI.

(CercleFinance.com) - L'absence d'avancée récente sur le dossier de la dette espagnole maintient les opérateurs européens dans l'expectative, alors que Markit pointe la menace d'une récession dans la zone euro au vu de ses derniers indices PMI.

Milan avance de 0,3%, tandis que Madrid et Francfort font du surplace et que Londres et Zurich cèdent 0,2%. Sur Euronext, Lisbonne grappille 0,1%, alors que Bruxelles et Amsterdam stagnent et que Paris cède 0,2%. Pour mémoire, Wall Street a cédé 0,2% mardi.

Les marchés se montrent toujours préoccupés par le dossier espagnol : le chef du gouvernement Mariano Rajoy a démenti des rumeurs selon lesquelles Madrid était prête à demander un plan de sauvetage généralisé.

Plus largement, la situation économique de l'Europe plombe le moral des opérateurs, alors que l'indice PMI Markit de l'activité globale dans l'Eurozone recule légèrement à 46,1 en septembre, sous les 50 du sans changement pour le huitième mois consécutif.

'Un retour à la récession dans la zone de la monnaie unique semble donc inévitable au troisième trimestre, les dernières données PMI suggérant un renforcement de la contraction de l'activité globale', s'alarme Chris Williamson, chief economist à Markit.

La France en particulier inquiète Markit : son indice composite se replie de 48 en août 43,2 en septembre, indiquant ainsi la plus forte baisse mensuelle de l'activité dans le secteur privé français depuis mars 2009.

Cet après-midi aux Etats-Unis, les marchés prendront connaissance de l'enquête ADP sur l'emploi dans le secteur privé, puis de l'indice ISM des services pour septembre et des stocks hebdomadaires de pétrole.

Côté valeurs, Tesco recule de 1,3% à 332 pence à Londres, sanctionné pour des résultats inférieurs aux attentes au titre de son premier semestre 2012-13 : des performances décevantes à l'international n'ont pu contrebalancer la déprime au Royaume Uni.

Anglo American dévisse de 1,8% à 1840 pence, tandis que le conflit social a de nouveau empiré du côté de ses mines de platines en Afrique du Sud. Elle ne parvenait pas à faire remonter le taux de présence dans ses installations de la région jusqu'à 20%.

Alcatel-Lucent (+2% à 0,84 euro) signe la plus forte hausse du CAC parisien, alors que Sanford Bernstein ne plus recommande de prises de position courte. 'Alcatel-Lucent s'échange désormais à moins de 50% de ce qui serait sa valeur liquidative', fait-t-il valoir.

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