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Europe: les marchés profitent des chiffres américains.

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(CercleFinance.com) - En dépit de la dégradation de l'Espagne par S&P la veille au soir, les places européennes affichaient des gains notables en fin de séance ce jeudi, aidées par des signes d'amélioration du marché du travail américain.

(CercleFinance.com) - En dépit de la dégradation de l'Espagne par S&P la veille au soir, les places européennes affichaient des gains notables en fin de séance ce jeudi, aidées par des signes d'amélioration du marché du travail américain.

Francfort et Milan gagnaient 1,3%, devant Londres (+1%), Madrid (+0,9%) et Zurich (+0,6%). Sur Euronext, Paris prenait 1,7%, Lisbonne 1,4% et Amsterdam 1% et Bruxelles 0,7%. Wall Street progressait de 0,4%.

Alors que le consensus ne talait que sur un léger recul, les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont chuté de 30.000 à 339.000 la semaine dernière, et ainsi atteint leur plus bas niveau depuis 2008.

Ces chiffres corroboraient l'image d'un redressement accéléré du marché de l'emploi américain, après les statistiques publiées vendredi dernier qui faisaient état d'un taux de chômage en chute de 0,3 point à 7,8% en septembre.

Cette bonne nouvelle faisait passer au second plan une hausse de 1,1% des prix à l'importation en septembre et un creusement du déficit commercial à 44,2 milliards de dollars en août, par rapport à 42,5 milliards en juillet.

De ce côté de l'Atlantique, S&P a dégradé la note de l'Espagne de 'BBB+' à 'BBB-', avec une perspective négative maintenue. 'En cas de dégradation supplémentaire, la dette espagnole passerait donc en catégorie spéculative...', soulignait Barclays Bourse.

Cette dégradation n'a toutefois pas reçu un trop mauvais accueil des investisseurs, dans la mesure où elle ajoutait une pression supplémentaire sur Madrid pour qu'elle se décide à faire appel à l'aide de ses partenaires.

Outre la perspective d'un appel de l'Espagne, NFinance notait que celle d'un plan de relance chinois ressurgit aussi. 'En effet, dans les pays émergents, la priorité n'est plus de maintenir l'inflation, mais de favoriser la croissance', indiquait-il.

Côté valeurs, Siemens (-1,4% à 77 euros) essuyait l'une des rares pertes à Francfort, pénalisée par une dégradation chez Deutsche Bank de 'achat' à 'conserver' sur l'action du conglomérat industriel.

Burberry flambait de 13,6% à 1140 pence à Londres, à la suite d'un point d'activité semestriel marqué par des chiffres rassurants pour ses ventes au détail, qui ont éclipsé des ventes de gros plus ternes.

BAE Systems reprenait 1,9% à 327 pence, au lendemain de l'échec de ses discussions avec EADS. Le groupe de défense britannique estimait que la marche des affaires s'est avérée conforme à ses estimations de début août.

A Paris, Carrefour gagnait 4,3% à 16,7 euros, le géant de la distribution ayant fait état de ventes en hausse de 2,1% pour le troisième trimestre, portées notamment par l'Amérique latine. Sa performance a dépassé légèrement les prévisions des analystes.

ING prenait la tête de l'AEX à Amsterdam avec un gain de 3,7% à 6,6 euros, salué pour son accord avec l'assureur asiatique AIA en vue de lui vendre ses filiales d'assurance de Malaisie pour un montant total de l'ordre de 1,3 milliard d'euros.

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