Europe: le pessimisme l'emporte nettement.

Le 21/12/2012 à 11:46 | MAJ à 12:00

(CercleFinance.com) - Le pessimisme l'emporte nettement sur les marchés européens en cette journée des 'quatre sorcières', le fiscal cliff devenant de plus en plus probable alors que les dirigeants américains ne parviennent toujours pas à s'acc

Amsterdam abandonne 1%, Francfort, Londres, Milan et Paris dévissent de 0,8% environ, tandis que Bruxelles perd 0,6%, Lisbonne 0,5%, Madrid 0,4% et Zurich 0,3%. Wall Street a pourtant terminé sur un gain de 0,4% la veille.

L'angoisse domine alors que la menace du fiscal cliff semble se préciser. 'Un accord sur la falaise fiscale aux États-Unis pourrait ne pas être trouvé à temps pour empêcher l'activation automatique de coupes budgétaires et de hausses d'impôts', indique RTFX.

Le président de la Chambre des Représentants, John Boehner, a en effet échoué à organiser un vote sur le 'plan B' des républicains, et les discussions avec les démocrates devraient se prolonger pendant la trêve des confiseurs.

Barclays Bourse rappelle en outre que ce vendredi marque la journée des 'quatre sorcières' (échéances des contrats futurs et options), et que donc, de la volatilité est à prévoir pour cause de débouclage de positions.

'A très court terme, les indices actions risquent de manquer de carburant pour continuer à progresser (impasse autour du fiscal cliff) et les volumes vont baisser sensiblement la semaine prochaine (Noël)', prévient-il par ailleurs.

Cet après-midi aux Etats-Unis, seront dévoilées les commandes de biens durables ainsi que les revenus et dépenses des ménages pour novembre, avant l'indice de confiance du consommateur de l'Université du Michigan.

En Europe, le PIB du Royaume Uni s'est finalement accru de 0,9% au troisième trimestre 2012 par rapport au deuxième, selon l'ONS qui révise donc en baisse de 0,1 point son estimation précédente.

Sur le plan des valeurs, Nokia perd 3% à moins de 3,1 euros à Helsinki, après un accord à l'amiable entre le fabricant finlandais de portables et Research In Motion pour clore les poursuites judiciaires engagées dans une affaire de brevets.

BAE Systems recule de 2,6% à 339 pence à Londres, malgré un contrat de 2,5 milliards de livres auprès des forces aériennes du sultanat d'Oman, portant notamment sur la fourniture de 12 avions militaires Typhoon.

Aéroports de Paris dévisse de 6,4% à 58 euros et essuie de loin la plus lourde perte du SBF120 parisien, sanctionné pour un abaissement de ses prévisions à horizon 2015 en raison de l'évolution du trafic et des perspectives économiques constatée depuis l'été.

Parmi les rares valeurs dans le vert à Francfort, Adidas gagne 0,4% à 67,4 euros, profitant des résultats meilleurs que prévu dévoilés jeudi soir par son concurrent Nike au titre de son deuxième trimestre comptable.

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