Europe: dans le vert avec la détente des taux périphériques.

Le 12/02/2013 à 16:29 | MAJ à 16:45

(CercleFinance.com) - Les Bourses européennes se redressent cet après-midi, soutenues par la détente des rendements obligataires de l'Italie et de l'Espagne, tandis que les investisseurs font le tri entre les publications de résultats du jour. Ma

Madrid s'adjuge 1%, devant Londres (+0,7%), Paris et Bruxelles (+0,5%), Milan (+0,4%), Lisbonne (+0,3%), Francfort (+0,3%), Zurich et Amsterdam (+0,1%). Outre Atlantique, Wall Street reprend 0,2%.

Les marchés actions remontent sur fond de détente des rendements des pays périphériques, les taux à 10 ans de l'Italie et de l'Espagne reculant ainsi de plus d'une dizaine de points de base chacun, vers 4,5% et 5,3% respectivement.

Cette amélioration des marchés obligataires fait oublier la maigreur des résultats de la réunion de l'Eurogroupe la veille. 'Les débats ont porté sur l'euro, Chypre ou le MES, mais aucune décision significative n'a été prise', résume Aurel BGC.

'Le débat au sein du G20 ce week-end sera donc vif sur les taux changes. Peut-on anticiper une intervention concertée sur les changes au sein du G20? L'Europe est-elle condamnée à être la victime de la guerre des changes?', s'interroge le bureau d'études.

En attendant ce rendez-vous, les investisseurs espèrent maintenant que le président de la BCE Mario Draghi leur fournira quelques indications sur l'évolution de la monnaie unique à l'issue d'une rencontre avec les parlementaires espagnols ce jour à Madrid.

Barclays s'adjuge 7,3% à 323 pence à Londres, à la suite de la publication par l'établissement bancaire de bénéfices en ligne avec les attentes et d'un important plan de restructuration, qui prévoit notamment 3700 suppressions de postes cette année.

Dans le bas du classement du DAX à Francfort, ThyssenKrupp perd 0,5% à 17,7 euros : s'il a dépassé son objectif d'Ebit sur son premier trimestre comptable, le conglomérat industriel juge 'qu'il n'est pas possible de se satisfaire de son actuelle capacité bénéficiaire'.

En queue de peloton à Amsterdam, Heineken cède 1,1% à 51,8 euros, dans le sillage d'une dégradation de recommandation chez UBS de 'neutre' à 'vente' : l'intermédiaire estime qu'il 'est temps de prendre ses bénéfices sur le titre qui manque de catalyseurs'.

L'Oréal (+3,6% à 111,8 euros) caracole en tête du CAC40 à Paris, le numéro un mondial des cosmétiques ayant renoué avec une croissance 'à deux chiffres' des bénéfices et des ventes lors de son exercice 2012.

L'action Finmeccanica chute de 6% à 4,5 euros à Milan, pénalisé par l'arrestation du directeur général du groupe d'aéronautique et de défense italien, Giuseppe Orsi, dans le cadre d'une enquête de corruption.

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