Europe: Wall Street et la Grèce pèsent sur la tendance.

(CercleFinance.com) - De nombreuses Bourses européennes sont retombées en terrain négatif dans l'après-midi, déçues par des avancées plus lentes que prévu sur le dossier grec et une ouverture morose outre Atlantique.

Madrid prenait encore 0,7% et Milan 0,6%, Francfort grappillait 0,1%, mais Paris, Amsterdam et Zurich cédaient 0,2%, Bruxelles et Lisbonne 0,3%, et Londres chutait de 0,7%.

Les gains se sont effacés ou fortement atténués en cours de séance, alors qu'une véritable cacophonie entourait l'accord en Grèce : il serait proche, et non définitivement trouvé, alors qu'il avait été annoncé comme conclu la veille par le Premier ministre Samaras.

'La Grèce doit impérativement obtenir avant le 16 novembre une tranche de 31,2 milliards, dont le versement est retardé depuis juin par ses créanciers dans l'attente du bouclage d'un accord, pour éviter de devoir faire défaut sur un remboursement', rappelait Aurel BGC.

L'ouverture mitigée à New York, après deux séances annulées pour cause d'ouragan, pesait aussi sur la tendance : après deux heures et demie d'échanges, le Dow Jones se maintenait à son équilibre, tandis que le Nasdaq reculait de 0,4%.

Il est vrai que la seule donnée économique du jour outre Atlantique ne prêtait guère à l'optimisme. Contre toute attente, l'indice PMI de Chicago, ne s'est redressé qu'à 49,9 en octobre, et se maintenait donc en zone de contraction.

Sur le front des valeurs, Lufthansa s'envolait de 6,8% à 11,7 euros à Francfort et prenait la tête du DAX, entouré pour son point d'activité à neuf mois, d'où ressortait un bénéfice net en progression de 65% grâce à des éléments exceptionnels.

Continental reculait par contre de 2,7% à 77,4 euros : le fabricant de pneumatiques ne voyait pas poindre d'amélioration de sa branche automobile, dans un contexte de plus en plus difficile.

AB InBev affichait l'une des plus fortes baisses du Bel20 à Bruxelles, perdant 2% à 64,9 euros, le géant de la bière ayant dévoilé des bénéfices en hausse moins sensible que prévu.

ArcelorMittal reculait de 4,9% à 11,6 euros à Paris et à Amsterdam, le géant de la sidérurgie ayant publié des résultats jugés décevants par les analystes, au titre du troisième trimestre.

Sur le FTSE, Barclays dévissait de 3,9% à 229 pence. La publication de l'établissement a déçu la communauté financière: la vigueur de la banque de financement et d'investissement a été contrebalancée par une chute des bénéfices de la banque de détail.

Toujours à Londres, BG Group plongeait de 14,8% à 1132 pence après un avertissement sur la croissance de sa production d'hydrocarbures et GSK perdait 2,3% à 1387 pence, sur un BPA ajusté inférieur au consensus.

A Paris, les résultats d'Air France-KLM (+9,1% à 6,5 euros) recevaient un accueil chaleureux, davantage que Total (+0,8% à 39,3 euros) et GDF Suez (+0,5% à 17,8 euros).

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