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Fiat Chrysler démarre en nette hausse à Wall Street

Fiat a racheté Chrysler en 2009 pour former Fiat Chrysler Automobiles.

Fiat a racheté Chrysler en 2009 pour former Fiat Chrysler Automobiles. - Marco Bertorello - AFP

Fiat Chrysler Automobiles fait, ce 13 octobre, ses premiers pas à la Bourse de New York. A l'ouverture, le titre progresse de 5%.

Une attente longue de 16 ans! Chrysler fait son grand retour en Bourse ce 13 octobre, dans le cadre de la cotation du nouveau groupe Fiat Chrysler Automobiles (FCA) à Wall Street. A l'ouverture, le titre avance de 5,06% à 9,35 dollars.

Après 111 années de cotation à Milan, les actions Fiat ont, elles, été retirées de la Bourse. Mais FCA garde une cotation secondaire à Milan.

Chrysler a été fondé en 1925, et formait l'un des "Big Three" de Detroit avec Ford et General Motors. En 1998, le constructeur américain fusionne avec Daimler et sort de la Bourse de New York.

Le mariage ne dure pas et en 2007, Chrysler est repris par le fonds d'investissements Cerberus. L'italien Fiat a pris possession de Chrysler en 2009, après que le plus petit des "Big Three" de Detroit soit sorti d'une situation de faillite pilotée par le gouvernement fédéral américain.

Par rapport aux deux géants américains de l'automobile, General Motors et Ford, FCA semble désavantagé en raison d'une gamme de voitures vieillissante, d'un endettement élevé, de marges plus faibles aux Etats-Unis, et d'une faible présence en Chine.

Quintupler le bénéfice net

Mais Sergio Marchionne, administrateur délégué de FCA, a répété au début du mois, lors du Mondial de l'automobile à Paris, que FCA n'avait pas besoin d'une augmentation de capital pour pouvoir financer son plan d'investissements.

La fusion entre Fiat et Chrysler -ainsi que la cotation à New York- doivent permettre au constructeur de mener à bien un programme d'investissements de 48 milliards d'euros. Ce projet vise à quintupler le bénéfice net, et à augmenter le chiffre d'affaires de 60% d'ici 2018.

Certains analystes financiers estiment toutefois que Sergio Marchionne n'a pas choisi le meilleur moment pour attirer les investisseurs américains: le marché automobile américain est à un pic; la reprise du marché européen, après des années de déclin, reste fragile; et le marché latino-américain continue de montrer des signes de faiblesse.

D. L. avec Reuters