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GDF Suez: le psychodrame gazier trimestriel se poursuit.

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(CercleFinance.com) - Le psychodrame trimestriel autour des révisions des tarifs gaziers réglementés n'en finit pas. Au micro de RTL ce matin, la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Delphine Bato, a d'avance indiqu

(CercleFinance.com) - Le psychodrame trimestriel autour des révisions des tarifs gaziers réglementés n'en finit pas. Au micro de RTL ce matin, la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Delphine Bato, a d'avance indiqué que le gouvernement ne validerait pas la demande de hausse demandée, à compter du 1er octobre, par GDF Suez : 'il n'y aura pas de hausse de 7% des tarifs du gaz au 1er octobre', a-t-elle indiqué.

Delphine Batho a aussi annoncé l'éventualité d'une réforme des modalités de fixation de ces tarifs d'ici la fin de l'année.

En Bourse de Paaris, l'action GDF Suez reste stable vers 20 euros et conserve ainsi un gain de l'ordre de 3% sur une semaine quand parallèlement, le CAC 40 ne gagne que 0,4%.

Rappelons que selon la presse de la veille, dont l'édition du Figaro, GDF Suez a demandé une nouvelle augmentation sensible de ses tarifs gaziers résidentiels en France au 1er octobre. Le groupe énergétique aurait demandé à la Commission de régulation de l'énegie (CRE) une hausse de 7% de ces tarifs à compter du 1er octobre, après le relèvement de 2% intervenu cet été.

Le fournisseur d'énergie argumente que la loi impose aux tarifs réglementés du gaz de tenir compte des variations des coûts d'approvisionnement. Or selon lui, en tenant compte de cette disposition, la hausse de l'été dernier aurait dû atteindre 8%, et non pas seulement 2%.

Notons que dans un avis rendu le 19 juillet sur cette hausse moyenne de 2%, la CRE, autorité administrative indépendante, a rendu un avis sans ambiguïté plaidant davantage en faveur de la position de GDF Suez que de celle du gouvernement.

La hausse tarifaire décidée cet été par le gouvernement était donc de 2% pour les tarifs bleus (résidentiels et pour 'petits professionnels', soit plus de 30 millions de sites), jaunes (pour les PME-PMI) et verts (pour les grandes entreprises).

La CRE a rendu un avis consultatif favorable sur la hausse du tarif vert. En revanche, la hausse de 2% des tarifs jaunes était assortie d'un avis défavorable : si cette hausse 'couvre les coûts constatés 2011, (elle ne couvre pas) les coûts prévisionnels 2012', écrivait la CRE.

Pire, dans ces conditions les tarifs bleus 'ne couvrent ni les coûts constatés 2011, ni les coûts prévisionnels 2012

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