Glencore Xstrata: Crédit Suisse passe à l'achat, synergies.

(CercleFinance.com) - Après que les autorités de régulation chinoises aient validé le rapprochement entre les deux géants des matières premières d'origine suisse Glencore et Xstrata, Crédit Suisse a repris la couverture du titre du nouveau groupe, qui désormais répond au nom de Glencore Xstrata. Le conseil acheteur émis ('surperformance') est assorti d'un objectif de cours de 400 pence. L'un des arguments : les synergies, que le groupe estime à 500 millions de dollars la première année, pourraient ensuite attendre un milliard, selon les analystes.

Ce matin en Bourse de Londres, le titre Glencore Xstrata ajoute près de 3,3% de gains aux 5,4% gagnés hier et atteint 342 pence.

'Nous estimons que le potentiel de synergies entre les deux groupes est substantiellement supérieur aux estimations fournies par la direction, et qu'il n'est pas non plus intégré dans les cours actuels du titre', indique la note de recherche.

En effet, ces prochaines années, le groupe Glencore Xstrata devrait se situer parmi les meilleurs élèves du secteur minier en termes de dynamique bénéficiaire : de 2,05 milliards de dollars en 2012, le résultat d'exploitation (EBIT) du groupe devrait atteindre 11,7 milliards d'ici 2015, calcule Crédit Suisse.

De plus, l'équipe 'entrepreneuriale' de direction du groupe, très soucieuse de retour sur investissement, devrait accroître significativement le cash-flow libre d'ici 2015, d'autant que les investissements vont reculer significativement de 13 à 7 milliards par an environ d'ici là.

La direction se fixe l'objectif de dégager 500 millions de dollars d'économies en année 1 (soit celle-ci) grâce au rapprochement des deux groupes, chiffre 'aisément atteignable' selon les analystes. En le combinant à la solide croissance des volumes attendue chez Xstrata, le chiffre d'un milliard par an pourrait même être atteint d'ici 2015, pronostique Crédit Suisse.

Outre les mines, Glencore Xstrata est aussi actif dans le négoce de matières premières, un métier historique 'qui divise les commentateurs', selon Crédit Suisse. Les analystes se montrent plutôt optimistes : selon eux, le négoce restera un important contributeur aux bénéfices du nouveau groupe, avec une proportion de l'ordre de 40% du total. Il s'agira aussi d'une activité plus régulière que celle des mines.

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