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Interview de Philippe Rabasse, directeur général d'Aubay.

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(CercleFinance.com) - Cercle Finance: Aubay a publié des résultats satisfaisants au titre du premier semestre 2013. Comment expliquez-vous cette performance dans un cadre macroéconomique compliqué? Philippe Rabasse: L'activité commerciale a ét

(CercleFinance.com) - Cercle Finance: Aubay a publié des résultats satisfaisants au titre du premier semestre 2013. Comment expliquez-vous cette performance dans un cadre macroéconomique compliqué?

Philippe Rabasse: L'activité commerciale a été globalement bonne sur tout le semestre. Le début d'année a démarré en demi-teinte puis on a constaté un raffermissement net de la demande mois après mois, dans tous les pays mise à part la Belgique.

Le groupe a bénéficié sur le semestre écoulé de ses positions dynamiques sur les secteurs banques et assurances, ainsi que dans l'énergie. Les télécoms ont pour leur part faiblement contribué aux performances.

Aubay a également profité de ses atouts dans le domaine commercial, avec une offre bien adaptée et une réactivité forte. De nombreux contrats ont été engrangés en France et en Italie.

Le résultat net a donc atteint trois millions d'euros au premier semestre 2013, en hausse de 35,6%. Le taux de productivité s'est amélioré et s'élève à 92,2% contre 91,6% au premier semestre 2012. Le taux de facturation journalier moyen (TJM) ainsi que le salaire moyen sont restés quasi stables.

Aubay a réalisé un chiffre d'affaires de 97,2 millions d'euros, en légère progression par rapport à l'exercice précédent.

CF: Quelles tendances observez-vous au début du second semestre?

PR: La dynamique favorable et le raffermissement de la demande se sont confirmés durant l'été. La bonne tendance se prolonge même en septembre.

Ceci s'explique par un effet de rattrapage mais aussi par un environnement moins générateur de stress. La plupart des grands acteurs économiques a publié des résultats solides dernièrement.

En outre, la visibilité s'améliore nettement. Pour précisions, les contrats pluriannuels représentent 50% du chiffre d'affaires.

Au regard de tous ces éléments, les résultats annuels d'Aubay, avant acquisition d'Aedian, seront excellents, du même ordre que ceux de l'année dernière.

CF: Concernant Aedian, vous montrez-vous confiant dans le redressement de la rentabilité de cette société?

PR: Le management du groupe est concentré à court terme sur l'intégration d'Aedian. Cette société, qui nous permet de nous renforcer dans l'assurance et le conseil, affiche une marge brute supérieure à celle d'Aubay mais également une marge opérationnelle plutôt faible.

Sur les deux ans à venir, nous déploierons notre savoir-faire pour remonter la marge opérationnelle courante d'Aedian, aujourd'hui de 1%, au niveau de celles d'Aubay.

Nous devrons consentir des efforts en matière d'efficacité et dégager des synergies dans la gestion des ressources humaines. Nous travaillerons aussi sur le taux de productivité.

Dévoilé ce mercredi, le résultat net part du groupe d'Aedian ressort en perte de 0,1 million d'euros sur l'exercice 2012/2013, contre 0,7 million en 2011/2012.

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