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Interview de Vincent Chaillou, DG délégué d'ESI Group.

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(CercleFinance.com) - Vincent Chaillou, directeur général délégué en charge de la division produit d'ESI Group, répond aux questions de Cercle Finance concernant les tendances d'activité et les perspectives du groupe opérant dans le prototypa

(CercleFinance.com) - Vincent Chaillou, directeur général délégué en charge de la division produit d'ESI Group, répond aux questions de Cercle Finance concernant les tendances d'activité et les perspectives du groupe opérant dans le prototypage virtuel prenant en compte la physique des matériaux.

Cercle Finance: ESI Group a dévoilé récemment des ventes de 21,6 millions d'euros, au titre du premier trimestre 2013/2014, en croissance de 2%, en hausse de 6,2% à taux de change constants et stables en organique. Etes-vous satisfait des performances réalisées sur le début de l'année?

Vincent Chaillou: Compte tenu de l'effet de base défavorable lié à la dépréciation du yen japonais et à des affaires exceptionnelles enregistrées au premier trimestre 2012/2013, au regard de l'environnement économique compliqué, le chiffre d'affaires corrigé des variations ressort en ligne avec nos attentes.

Ainsi, bon nombre de clients ont ajusté leurs commandes ou leurs renouvellements de contrats, en fonction de l'année calendaire, particulièrement concernant le logiciel de réalité virtuelle IC.IDO.

A l'inverse, nous avons constaté un effet de rattrapage aux Etats-Unis, où plusieurs commandes ont été repoussées au premier trimestre. En revanche, cet effet a été contrebalancé par le gel de la dépense militaire gouvernementale dans les domaines aéronautique et de la défense.

Pour précisions, la performance du premier trimestre ne peut être extrapolée, étant donné qu'ESI Group réalise plus de 40% de son chiffre d'affaires au quatrième trimestre.

CF: Le net renforcement de l'activité dans les BRIC se poursuit avec 15,6% des prises d'ordres enregistrées dans ces pays contre 13,5% au premier trimestre 2012/2013. Quelles sont donc les ambitions du groupe dans les BRIC?

VC: Nous continuons notre développement au Brésil, en Russie, en Inde et en Chine, pour capter la croissance (à deux chiffres) là où elle se trouve.

Ces pays au fort potentiel plébiscitent largement nos solutions et nous entendons répondre à leur appétit grandissant.

ESI Group travaille déjà en coopération avec les acteurs locaux, notamment en Chine, où la société a signé par exemple fin mai un contrat de Joint-Venture avecBIAM, l'Institut pour les Matériaux Aéronautiques de Pékin (Beijing Institute of Aeronautical Materials).

CF: Dans quel état d'esprit abordez-vous les mois qui viennent?

VC: Tout en restant très prudent, nous affichons notre confiance, au regard des investissements nécessaires de nos clients pour préparer l'avenir.

Nous attendons d'obtenir davantage de visibilité sur la crise du yen japonais pour évaluer l'impact sur notre rentabilité.

Néanmoins, nous anticipons un second semestre, caractérisé par une base de comparaison plus favorable, de meilleure facture que le premier.

CF: Enfin, étudiez-vous des dossiers d'acquisition?

VC: La croissance externe constitue l'une des priorités du groupe qui souhaite, d'ici 2015, ajouter un quart de ses revenus actuels grâce aux acquisitions.

Nos cibles, opérant dans des niches et présentant des synergies indispensables à une bonne intégration, réalisent en général entre 5 et 10% de notre propre chiffre d'affaires.

ESI Group entend tirer un bénéfice technologique et/ou géographique avec des opérations de croissance externe, afin de renforcer ses compétences et sa présence dans le monde.

La société n'exclut pas de faire une ou plusieurs acquisitions dès cette année, si des opportunités se présentent.

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