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L’apremilast par voie orale fait preuve d’avantages cliniques chez les patients atteints d’arthrite psoriasique

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Jusqu'à 63 pour cent des patients correspondaient au critère ACR20 à la semaine 52, ce qui est cohérent avec les résultats de PALACE 1 Des améliorations cliniquement significatives ont été observées pour tout

Jusqu'à 63 pour cent des patients correspondaient au critère ACR20 à la semaine 52, ce qui est cohérent avec les résultats de PALACE 1

Des améliorations cliniquement significatives ont été observées pour toutes les manifestations clés de l'arthrite psoriasique à la semaine 52

L'apremilast a présenté un profil d'innocuité uniforme lors de trois études PALACE de phase III à long terme, regroupant 1493 patients sur 52 semaines

La tolérabilité s'est améliorée lors de l'analyse combinée entre les semaines 24 et 52

Aucune modification cliniquement significative des analyses de laboratoire n'a été signalée dans les analyses combinées

Celgene International Sàrl, une filiale à cent-pour-cent de Celgene Corporation (NASDAQ : CELG), a annoncé aujourd'hui les résultats de trois études de phase III à long terme (52 semaines) visant l'apremilast, le nouvel inhibiteur oral à petite molécule spécifique de la phosphodiestérase 4 (PDE4) de la société, pour le traitement de l'arthrite psoriasique lors du congrès annuel 2013 de l'American College of Rheumatology (ACR)/Association of Rheumatology Health Professionals (ARHP) à San Diego. Les études comprenaient des résultats d'efficacité sur 52 semaines des études PALACE 2 et 3, des analyses des données combinées d'innocuité sur 52 semaines des études PALACE 1, 2 et 3, y compris les effets sur les analyses laboratoires.

« L'arthrite psoriasique est une maladie chronique invalidante qui nécessite un traitement à long terme », a indiqué Maurizio Cutolo, MD., division des laboratoires de recherche et des services cliniques et académiques du département de rhumatologie à l'école de médecine de l'Université de Genova, en Italie. « Les données des essais PALACE sur un an suggèrent que, avec un traitement continu, les réponses précoces à l'apremilast sont durables. Selon les données d'efficacité et d'innocuité obtenues à ce jour des études de phase III, l'apremilast pourrait potentiellement devenir une solution de rechange pour le traitement et la gestion à long terme de l'arthrite psoriasique. »

PALACE 2 et PALACE 3 : Données d'efficacité sur 52 semaines

Trois études pivots (PALACE 1, 2 et 3) ont été menées auprès de patients souffrant d'arthrite psoriasique active qui étaient non naïfs aux ARMM ou aux produits biologiques conventionnels, ou les deux. Les résultats à long terme (52 semaines) de PALACE 1 avaient été précédemment publiés. Aujourd'hui, les résultats à long terme de deux études pivots additionnelles de phase III (PALACE 2 et PALACE 3) ont été publiés. À l'instar des résultats obtenus lors de PALACE 1, significativement plus de patients recevant 20 mg ou 30 mg d'apremilast deux fois par jour répondaient au critère ACR20 modifié de l'American College of Rheumatology (ACR) à la semaine 16 (critère principal) que ceux recevant le placebo lors des études PALACE 2 (placebo, 20 % ; apremilast 20 mg deux fois par jour, 38 %, p = 0,0002 ; apremilast 30 mg deux fois par jour, 34 %,p = 0,0024) et PALACE 3 (placebo, 19 % ; apremilast 20 mg deux fois par jour, 29 %,p < 0,05 ; apremilast 30 mg deux fois par jour, 43 %,p < 0,0001). Des améliorations cliniquement significatives ont également été observées au niveau des signes et des symptômes, de la fonction physique et d'autres manifestations caractéristiques de l'arthrite psoriasique, y compris les articulations enflées et sensibles au toucher, la peau et la qualité de vie.

Des améliorations durables chez le pourcentage de patients ayant atteint le critère ACR20 modifié à la semaine 52 ont été observées tant lors de l'étude PALACE 2 (apremilast 20 mg, deux fois par jour, 52,9 % ; apremilast 30 mg deux fois par jour, 52,6 %) que lors de l'étude PALACE 3 (apremilast 20 mg, deux fois par jour, 56,0 % ; apremilast 30 mg, deux fois par jour, 63,0 %) pour les patients randomisés à l'apremilast, après 52 semaines de traitement.

PALACE 1, PALACE 2 et PALACE 3 : données combinées d'innocuité sur 52 semaines

Les résultats d'innocuité à long terme (52 semaines) d'une analyse combinée des essais PALACE 1, 2 et 3 (1 493 patients) n'ont émis aucune nouvelle constatation relative à l'innocuité chez les patients atteints d'arthrite psoriasique traités à l'apremilast jusqu'à concurrence de 52 semaines, comparativement aux résultats d'innocuité sur 24 semaines précédemment publiés. Les évènements indésirables (EI) précédemment publiés étaient moins fréquents des semaines 24 à 52 qu'aux semaines 0 à 24.

La majorité des EI étaient de gravité légère ou modérée et n'ont pas entraîné d'abandon. Les EI signalés le plus couramment étaient la nausée, la diarrhée, la céphalée, l'infection des voies respiratoires supérieures et la nasopharyngite. La nausée et la diarrhée étaient majoritairement de gravité légère et se sont présentées le plus souvent lors des deux premières semaines de traitement et se sont résolues dans un délai d'un mois malgré la poursuite du traitement. Les EI graves se sont produits en faible quantité, étaient comparables à l'échelle des groupes de traitement et n'ont pas augmenté avec l'exposition à long terme à l'apremilast, selon les rapports d'incidence ajustés en fonction de l'exposition par 100 années-patients.

Les rapports d'incidence ajustés en fonction de l'exposition par 100 années-patients d'évènements indésirables cardiaques majeurs, d'infections graves, y compris d'infections à germes opportunistes, et de malignités étaient comparables à ceux du placebo. Aucun cas de tuberculose (nouvelle ou réactivée) n'a été signalé avec l'une ou l'autre des posologies d'apremilast.

PALACE 1, PALACE 2 et PALACE 3 : analyses laboratoires

L'effet de l'apremilast sur les analyses laboratoires a également été évalué lors d'une analyse combinée de 1 493 patients (placebo, 495 ; apremilast 20 mg deux fois par jour, 501 ; apremilast 30 mg deux fois par jour, 497) atteints d'arthrite psoriasique et participant aux essais PALACE 1, 2 et 3. Aucune modification cliniquement significative des analyses laboratoires n'a été signalée, ce qui suggère que de futures analyses laboratoires pourraient ne pas être nécessaires.

Ces résultats sont issus d'études expérimentales. L'apremilast n'est, à ce jour, homologué pour aucune indication.

Les dossiers NDA (New Drug Application - demande d'homologation) et NDS (New Drug Submission — demande de médicament nouveau) de drogue nouvelle, fondée sur les données combinées des études PALACE 1, 2 et 3 sur l'arthrite psoriasique, ont été présentées aux autorités sanitaires des États-Unis et du Canada au premier et second trimestres 2013, respectivement. La réponse à la demande de nouveau médicament auprès de la Food and Drug Administration américaine pour le psoriasis, ainsi que l'autorisation de mise sur le marché (AAM) combiné arthrite psoriasique/psoriasis en Europe sont toujours prévues pour le quatrième trimestre de 2013.

À propos du programme PALACE

PALACE 1, 2, 3 et 4 sont des études pivots de phase III multicentriques, à double insu, contrôlées par placebo, et menées en parallèle sur deux groupes suivant un traitement actif. Dans les études PALACE 1, 2 et 3, environ 1 500 sujets ont été randomisés selon un ratio de 1:1:1 pour recevoir soit 20 mg d'apremilast deux fois par jour, soit 30 mg d'apremilast deux fois par jour, soit un placebo d'aspect identique, pendant 24 semaines, avec une extension subséquente de la phase de traitement actif jusqu'à concurrence de 52 semaines, suivie d'une phase d'innocuité à long terme au cours de laquelle tous les patients sont traités par apremilast. Les études PALACE 1, 2 et 3 incluaient un large éventail de patients atteints de polyarthrite psoriasique active, y compris des patients ayant été précédemment traités avec des ARMM par voie orale ou des ARMM biologiques, ou les deux, y compris des patients n'ayant pas réagi positivement à un antagoniste de l'agent du facteur de nécrose tumorale (TNF). PALACE-3 comprend un important sous-groupe de patients ayant une importante surface de peau touchée par le psoriasis.

Dans l'étude PALACE 4, plus de 500 patients naïfs aux ARMM ont été randomisés selon un ratio de 1:1:1 pour recevoir soit 20 mg d'apremilast deux fois par jour, soit 30 mg d'apremilast deux fois par jour, soit un placebo d'aspect identique, pendant 24 semaines, avec une extension subséquente de la phase de traitement actif jusqu'à concurrence de 52 semaines, suivie d'une phase d'innocuité à long terme au cours de laquelle tous les patients sont traités par apremilast.

Le critère d'évaluation principal des études PALACE 1, 2, 3 et 4 est le critère ACR20 de l'American College of Rheumatology en semaine 16. Les critères d'évaluation secondaires incluent d'autres mesures des signes et symptômes, de la fonction physique et des résultats rapportés par les patients aux semaines 16 et 24.

Pris dans son ensemble, le programme PALACE englobe les programmes les plus exhaustifs à ce jour sur la polyarthrite psoriasique, destinés à être soumis à homologation.

À propos de l'Apremilast

L'apremilast, un inhibiteur oral ciblant de la phosphodiestérase 4 (PDE4), fonctionne de manière intracellulaire pour moduler l'expression d'un réseau de cytokines pro- et anti- inflammatoires. La PDE4 est une enzyme phosphodiestérase (PDE) spécifique à l'adénosine monophosphate cyclique (cAMP) et il s'agit de la PDE dominante dans les cellules inflammatoires. L'inhibition de la PDE4 entraîne une augmentation des niveaux de la cAMP intracellulaire, qui, a son tour, régule à la baisse la réponse inflammatoire en modulant l'expression du TNF-α, de l'Il-23 et d'autres cytokines inflammatoires. L'augmentation de la cAMP accroît également d'autres cytokines anti-inflammatoires telles l'IL-10.

À propos de l'arthrite psoriasique

La polyarthrite psoriasique est une maladie inflammatoire chronique douloureuse associée à un psoriasis cutané. Environ 125 millions de personnes souffrent de psoriasis dans le monde, et 30 pour cent de ceux-ci pourraient développer de l'arthrite psoriasique. La polyarthrite psoriasique est un trouble chronique associé à une inflammation articulaire additive qui peut avoir des conséquences nuisibles sur la qualité de vie et augmente l'incapacité de travail. Outre les lésions psoriasiques cutanées, les signes et symptômes courants de la polyarthrite psoriasique peuvent être la douleur, la raideur et le gonflement de plusieurs ou de nombreuses articulations, ainsi qu'une inflammation de la colonne vertébrale. En moyenne, les patients souffrent souvent de psoriasis pendant 10 ans avant l'apparition des symptômes articulaires, et de nombreux patients atteints de polyarthrite psoriasique ne sont pas diagnostiqués. Pour en savoir plus au sujet de l'arthrite psoriasique, visitez le www.discoverpsa.com. Pour en savoir plus à propos du rôle de la PDE4 dans les maladies inflammatoires, consultez lewww.discoverpde4.com.

À propos de Celgene

Celgene International Sàrl, installée à Boudry, Suisse, est une filiale à part entière et le siège international de Celene Corporation. Basée à Summit dans le New Jersey, Celgene Corporation est une société pharmaceutique mondiale intégrée spécialisée dans la découverte, la mise au point et la commercialisation de thérapies innovantes pour le traitement du cancer et des maladies inflammatoires au moyen de la régulation génique et protéinique. Pour de plus amples informations, rendez-vous sur www.celgene.com.

Énoncés prospectifs

Ce communiqué de presse contient des énoncés prospectifs, ce sont généralement des énoncés qui ne sont pas des faits historiques. On reconnaît les énoncés prospectifs par les termes et expressions « s'attendre à », « anticiper », « croire », « avoir l'intention de », « estimer », « planifier » « perspectives » ainsi que par d'autres expressions semblables. Les énoncés prospectifs sont fondés sur les plans, les estimations, les hypothèses et les projections actuels de la direction et ne sont valables qu'à leur date de leur publication. Nous n'assumons aucune obligation d'actualiser tout énoncé prospectif à la suite de nouvelles informations ou évènements futurs, sauf lorsque exigé par la loi. Les énoncés prospectifs comportent des risques et des incertitudes inhérents, dont la majorité est difficile à prédire et hors de notre contrôle. Les résultats réels peuvent varier matériellement de ceux impliqués dans ces énoncés prospectifs selon l'effet de plusieurs facteurs, dont plusieurs sont analysés en plus de détail dans le Rapport annuel sur formulaire 10-K de Celgene Corporation et dans d'autres rapports déposés auprès de la Securities and Exchange Commission.

Le texte du communiqué issu d'une traduction ne doit d'aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d'origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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