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La Droite populaire demande à l’Algérie de rembourser ses dettes

Le député de la Droite populaire Thierry Mariani

Le député de la Droite populaire Thierry Mariani - -

Dans un communiqué, la Droite populaire, mouvement droitier de l’UMP, demande à l’Algérie de rembourser une dette à la Sécurité sociale. « Ne jamais rien réclamer et continuer à ouvrir les vannes n’est pas un moyen de montrer qu’on respecte le partenaire », estime le député Thierry Mariani.

Et si on demandait aux pays du Maghreb de rembourser ce qu’ils devraient à la France ? C’est l’idée des députés de la Droite populaire, l'aile droite de l'UMP, qui demandent que l'Algérie règle sa dette vis-à-vis de la Sécurité sociale française. Thierry Mariani, l'un des chefs de file de ce mouvement, a demandé mercredi dans un communiqué que le sujet soit évoqué à l'occasion de la visite de François Hollande en Algérie, le 19 décembre prochain.
Selon ce communiqué, l'Algérie devrait 20 millions d'euros à la seule Assistance publique des Hôpitaux de Paris, le Maroc plus de 10 millions d'euros, les pays du Golfe 10 millions et la Tunisie un million. La dette d'Alger à la Sécurité sociale s'élèverait en tout à 34 millions d'euros.

« Il y a toujours une certaine réticence à les réclamer »

Concrètement, des Algériens se feraient soigner en France mais la CNAS, la Sécurité Sociale algérienne, ne prendrait pas toujours en charge le coût de ces soins. « Quand on demande un effort à tous les Français, la moindre des choses, c’est peut être que nous exigions des Etats étrangers qui ont des dettes envers nous, et l’Algérie n’est pas la seule, tout simplement que ces dettes soient payées, estime le député UMP Thierry Mariani. Il y a toujours une certaine réticence à les réclamer, et quand certains Etats demandent une relation d’égal et égal, et bien traiter quelqu’un de manière juste et responsable, c’est justement de payer sa dette quand on en a une ».

« C’est un principe de bonne gestion »

L'élu y voit une question de principe : « Est-ce que l’Algérie a des dettes vis-à-vis des organismes sociaux français ? Oui. Quand on a des dettes, doit-on les payer ? Oui, qu’on soit Français, Suédois, Algérien ou Américain. Donc je pense que c’est un principe de bonne gestion, un principe entre partenaires qui se respectent. Ne jamais rien réclamer et continuer à ouvrir les vannes n’est pas un moyen de montrer qu’on respecte le partenaire ».

M. Chaillot avec Alexandre Comte