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Laurent-Perrier: une fin d'année sans relief, selon Barclays

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(CercleFinance.com) - Barclays Capital s'est penché de nouveau ce matin sur l'un des principaux producteurs français de champagne, Laurent-Perrier. A 'sous-performance', l'opinion du bureau d'études reste négative et l'objectif de cours de 60 eur

(CercleFinance.com) - Barclays Capital s'est penché de nouveau ce matin sur l'un des principaux producteurs français de champagne, Laurent-Perrier. A 'sous-performance', l'opinion du bureau d'études reste négative et l'objectif de cours de 60 euros, inférieur de l'ordre de 10% au prix actuel, ne fait que le confirmer. Cruciale dans le secteur, la saison des fêtes de fin d'année s'annonce sans relief, pronostique Barclays Capital. En Bourse de Paris, l'action Laurent-Perrier reste neutre à 66,5 euros ce midi.

Rappelons que selon son document de référence 2011/2012, le groupe contrôlé par la famille de Nonancourt 'occupe la 4ème position en chiffre d'affaire derrière les groupes LVMH, Lanson-BCC et Vranken' avec des marques comme Laurent-Perrier, Salon, Delamotte et Castellane.

Actuellement, argumentent les analystes, les ventes que le groupe réalise sur ses marchés les plus dynamiques, soit hors d'Europe, représentent 23% de l'activité. Laurent-Perrier se focalise dessus, mais en attendant, 'les ventes en Europe (toujours largement majoritaires) semblent vouées à se maintenir, à court terme, aux faibles niveaux actuels'.

En outre selon Barclays Capital, il n'y aurait pas grand' chose à espérer des ventes de Noël, cruciale pour le secteur du champagne et qui représentent environ 40% du CA de Laurent-Perrier : les volumes vendus par le groupe devraient baisser de 1% durant le trimestre courant d'octobre à décembre pour Laurent-Perrier, ce qui constitue le 3ème trimestre (T3) de son exercice. Et ce même si les promotions, coûteuses pour les marges, ne semblent plus de rigueur et devraient donc maintenir 'le mix-produit en territoire positif'.

Par ailleurs, les risques pesant sur la valeur demeurent élevés, estime la note qui s'inquiète notamment de l'incapacité de la direction à déterminer l'impact des futurs changements de la fiscalité des entreprises en France.

Enfin, le PER 2013 de la valeur, voisin de 17, semble limite le potentiel de hausse du titre.

Bref, les analystes de Barclays Capital estiment qu'il vaut mieux investir dans les valeurs des biens de consommation en général, plutôt que du champagne en particulier.

Après 2,47 euros en 2011/2012, Barclays Capital table sur un bénéfice par action Laurent-Perrier de 3,94 euros en 2012/2013 puis de 4 euros en 2013/2014.

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