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Le PDG de L'Oréal veut supprimer les stock-options

Le PDG du groupe français de cosmétiques L'Oréal, Jean-Paul Agon, annonce son intention de supprimer au sein de son groupe le système des stock-options dans une interview au Journal du Dimanche à paraître le 19 février. /Photo prise le 28 septembre 2011/R

Le PDG du groupe français de cosmétiques L'Oréal, Jean-Paul Agon, annonce son intention de supprimer au sein de son groupe le système des stock-options dans une interview au Journal du Dimanche à paraître le 19 février. /Photo prise le 28 septembre 2011/R - -

PARIS (Reuters) - Le P-DG du groupe français de cosmétiques L'Oréal, Jean-Paul Agon, annonce son intention de supprimer au sein de son groupe le...

POUR DEBATTRE DE CE SUJET, RENDEZ-VOUS DESORMAIS SUR «RMC TALK»

Le P-DG du groupe français de cosmétiques L'Oréal, Jean-Paul Agon, annonce son intention de supprimer au sein de son groupe le système des stock-options dans une interview au Journal du Dimanche à paraître le 19 février.

"Les stock-options polluent le débat. C'est pourquoi je vais renoncer à la moitié des stock-options qui m'ont été attribuées en 2010", indique Jean-Paul Agon, qui a gagné 10,7 millions d'euros en 2010 (options et actions comprises) selon le rapport annuel de Proxinvest publié le 14 février.

"(Sur les 400.000 stock-options reçues en 2010), j'en garderai 200.000 pour partager une dynamique de performance avec nos actionnaires", ajoute le patron français le mieux payé du CAC 40 en 2010 dans l'interview dont des extraits ont été publiés sur le site du journal samedi.

"Et en avril, je proposerai au conseil d'administration l'arrêt total du système de stock-options chez L'Oréal, pour tout le monde et dès cette année."

A la place des stocks options qui bénéficient à 2.300 personnes du groupe, le PDG du numéro un mondial de cosmétiques, qui avait déjà renoncé à ses stock-options de 2009, souhaite instaurer un système d'actions de performance.

"Au bout de quatre années de maison, nos managers recevront des actions gratuites si l'entreprise a atteint certains critères de performance. C'est plus transparent et moins aléatoire", explique-t-il.

Interrogé sur les rémunérations des dirigeants des grands groupes, il répond : "L'intérêt général n'est pas de baisser les salaires des dirigeants d'entreprise mais d'avoir une fiscalité qui génère plus de redistribution. J'assume pleinement ma signature à l'appel du Nouvel Obs pour payer plus d'impôts."

Seize dirigeants de grandes entreprises françaises ont signé en août dans les colonnes de l'hebdomadaire un appel en faveur de l'instauration d'une "contribution exceptionnelle" des Français les plus favorisés à la réduction des déficits publics qui menacent selon eux "l'avenir de la France et de l'Europe".