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L'Ouganda va accorder des licences de production pour 6 nouveaux champs pétroliers

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KAMPALA, Ouganda (Dow Jones)--Huit ans après la découverte de pétrole en Ouganda, le pays s'apprête à octroyer des licences de production pour une grande partie de ses réserves. Le gouvernement ougandais devrait approuver dans les prochaines se

KAMPALA, Ouganda (Dow Jones)--Huit ans après la découverte de pétrole en Ouganda, le pays s'apprête à octroyer des licences de production pour une grande partie de ses réserves.

Le gouvernement ougandais devrait approuver dans les prochaines semaines des demandes de mise en production pour au moins six des 20 gisements pétroliers du pays, a indiqué mardi Peter Lokeris, secrétaire d'Etat à l'Energie. Ces six gisements font partie de réserves exploitées par le britannique Tullow Oil (TLW.LN).

L'Ouganda veut commencer à produire du brut en 2017, or Tullow a indiqué qu'il faudrait environ trois ans à partir de l'octroi de licences pour commencer la production.

Jusqu'à présent, l'Ouganda a accordé une seule licence de production, la semaine dernière, lorsque le groupe chinois Cnooc (CEO) a reçu la permission de développer le champ Kingfisher.

Tullow, Cnooc et le français Total (FP.FR) sont partenaires à parité au sein d'une société chargée de développer les 20 champs pétroliers, chacun d'entre eux exploitant l'un des trois blocs constituant ces réserves. Chaque groupe présente des demandes de licences pour le bloc qu'il exploite, et les coûts et bénéfices sont partagés à égalité.

"Tullow a rempli dans ses demandes quasiment tous nos critères", a indiqué Peter Lokeris. "Nous sommes sur le point d'accorder un feu vert définitif".

Les six champs pétroliers sont ceux de Waraga 1 et 2, Mputa, Kasamene, Kigogole et Wairindi dans le district d'Hoima.

Une porte-parole de Tullow en Ouganda n'a pas répondu pour l'heure aux appels ou courriels sollicitant un commentaire. Tullow, qui détenait initialement l'intégralité des trois blocs, a vendu une participation de 66,6% à Cnooc et Total au début 2012.

Les négociations sur les licences de production avaient précédemment achoppé sur une exigence de l'Ouganda, qui souhaitait que le pétrole soit raffiné avant d'être exporté. Le gouvernement a finalement accepté d'autoriser les compagnies pétrolières à exporter du brut à condition qu'elles construisent une raffinerie pour approvisionner les marchés locaux et régionaux.

La production de l'Ouganda devrait atteindre 200.000 à 230.000 barils par jour en 2020, selon les projections de Kampala.

Les réserves de l'Ouganda se montent à 3,5 milliards de barils, avec moins de 40% du bassin exploré jusqu'à présent. Le Soudan du Sud dispose d'environ 5 milliards de barils, tandis que le Kenya, qui en est aux premier stades des travaux d'exploration, a découvert jusqu'à présent des réserves d'environ 250 millions de barils.

-Nicholas Bariyo, Dow Jones Newswires

(Version française Emilie Palvadeau)

(END) Dow Jones Newswires

October 01, 2013 08:54 ET (12:54 GMT)

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