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Lundi noir pour les Bourses européennes

L'indice CAC 40 a fini en baisse de 4,68% à 3.125,19 points tout comme les autres place financières européennes. La Bourse de Londres a perdu 3,39% et celle de Francfort 5,02%. Les indices paneuropéens Eurostoxx 50 et FTSEurofirst 300 ont respectivement r

L'indice CAC 40 a fini en baisse de 4,68% à 3.125,19 points tout comme les autres place financières européennes. La Bourse de Londres a perdu 3,39% et celle de Francfort 5,02%. Les indices paneuropéens Eurostoxx 50 et FTSEurofirst 300 ont respectivement r - -

Les Bourses européennes ont une nouvelle fois chuté après la dégradation de la note de crédit des Etats-Unis par S&P, même si les rachats sur le marché de dettes italienne et espagnole par la Banque centrale européenne ont limité les effets de la décision de l'agence de notation. Un krach pour certains spécialistes.

A l’ouverture de la Bourse de Paris ce matin, la confiance était de mise grâce aux annonces de la Banque Centrale Européenne d’apporter son soutien sur le marché obligataire. Mais, malgré le rachat de la dette italienne et espagnol par la BCE, les marchés boursiers n’ont pas suivi et la relative confiance de l’ouverture a été rattrapée par la réalité du marché ainsi que par la dégradation de l’indice de confiance AAA des Etats-Unis par l’agence de notation Standard & Poor’s. Et la chute du CAC 4O a débuté en milieu de matinée.

L'indice CAC 40 a fini en baisse de 4,68%

L'indice CAC 40 a fini en baisse de 4,68% à 3.125,19 points tout comme les autres place financières européennes. La Bourse de Londres a perdu 3,39% et celle de Francfort 5,02%. Les indices paneuropéens Eurostoxx 50 et FTSEurofirst 300 ont respectivement reculé de 3,23% et 3,37%. Les places de Madrid et de Milan ont mieux résisté avec des baisses de 2,44% et 2,35%, soutenues par les rachats de dettes italiennes et espagnoles par la BCE.

« C’est un krach mou qui dure depuis plus de deux semaines »

Pour certain gestionnaire de portefeuille, on peut parler de krach boursier comme le confirme François Cholet chez Monségur Finance : « on peut effectivement parler d’un krach même si aujourd’hui c’est un krach larvé puisque c’est un krach mou qui dure depuis plus de deux semaines avec des séances qui ne cessent de dégrader la situation. L’élastique un peu tendu dans lequel on est, nous laisse à penser que malgré tout c’est difficilement soutenable à un tel rythme. Quand on est dans des situations d’une telle fébrilité sur les marchés on peut dire que clairement on est dans une vague de capitulation des opérateurs, c'est-à-dire que les investisseurs sont en train de vendre quel que soit le prix un certain nombre de titres qu’ils ont en portefeuille ».

La Rédaction avec Amandine Dubiez