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Marché: atouts des small & mid relevés par Mandarine Gestion

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(CercleFinance.com) - Diane Bruno et Joëlle Morlet-Selmer, gérantes du fonds Mandarine Unique, ont réuni la presse ce mardi, dans le but d'exposer les raisons pour lesquelles elles croient nécessaire de s'intéresser aux small & mid caps. Le

(CercleFinance.com) - Diane Bruno et Joëlle Morlet-Selmer, gérantes du fonds Mandarine Unique, ont réuni la presse ce mardi, dans le but d'exposer les raisons pour lesquelles elles croient nécessaire de s'intéresser aux small & mid caps.

Le segment des petites et moyennes capitalisations (comprises entre 300 millions et sept milliards d'euros selon Mandarine Gestion) présenterait donc quelques atouts indéniables et s'avèrerait moins risqué qu'il n'y paraît.

Il regroupe des sociétés leaders dans des niches, qui peuvent détenir des parts de marché mondiales plus importantes que les grands groupes, ce qui leur permet de bénéficier des mêmes effets d'échelle que les sociétés de plus grande taille, limiter l'entrée de nouveaux concurrents avec de fortes barrières à l'entrée, disposer d'un pricing power face aux clients.

Les small & mid, à forte capacité d'innovation et d'adaptation, souvent détentrices de savoir-faire technologique, moins corrélées au contexte macroéconomique, constituent des partenaires stratégiques pour les grands acteurs. Elles bénéficient des nouvelles tendances (Internet) et de normes environnementales de plus en plus contraignantes.

Les gérantes ont pris en exemple les équipementiers automobiles comme Brembo qui aide à réduire le poids des voitures, avec un nouveau système de freinage plus léger en aluminium, ou encore les équipementiers aéronautiques comme Zodiac qui apporte des solutions nouvelles aux compagnies aériennes, comme des coffres à bagages de cabine à plus grande contenance.

Le segment se compose aussi d'acteurs très actifs en terme de croissance externe, grâce notamment à leur situation de trésorerie nette souvent importante. Bon nombre d'entre eux présentent des situations financières saines, préférant la croissance autofinancée à la dépendance envers les banques.

En outre, leur petite taille rend les opportunités de croissance externe plus nombreuses et transformantes, tandis que les problématiques d'abus de position dominante sont plus rares et le recentrage des grands groupes crée des opportunités de rachat d'actifs à bon prix.

Par ailleurs, les small & mid, sociétés familiales pour beaucoup, constituent des cibles potentielles, 'même si ce n'est pas la première raison pour laquelle il faut investir dans un dossier'.

Selon Diane Bruno et Joëlle Morlet-Selmer, se positionner sur le segment des petites et moyennes capitalisations est aussi 'une façon intéressante de s'exposer aux pays émergents à bon prix'.

Ces sociétés souffriraient peu de la 'préférence nationale' pratiquée par certains émergents car elles interviennent sur des marchés jugés comme non stratégiques par les gouvernements.

Les gérantes ont également mis en lumière la surperformance des petites et moyennes entreprises cotées sur le long-terme, par rapport à leurs grandes soeurs. 'Les équipes de direction, plutôt accessibles, deviennent de plus en plus conscientes de l'importance de rémunérer les actionnaires.'

Reconnaissant que la question de la liquidité peut s'avérer encore problématique, elles ont souligné que le 'stock-picking reste la clé de la performance', dans un univers d'investissement composé de dossiers très différenciés.

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