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Marché: le CAC40 plafonne vers 4.280 depuis 3 semaines.

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(CercleFinance.com) - L'optimisme du marché reste hégémonique mais à l'image des profits qui stagnent depuis 3 trimestre (la hausse brute est de +5,6% mais hors rachats d'actions, elle est de zéro aux Etats Unis), le CAC40 plafonne vers 4.280 de

(CercleFinance.com) - L'optimisme du marché reste hégémonique mais à l'image des profits qui stagnent depuis 3 trimestre (la hausse brute est de +5,6% mais hors rachats d'actions, elle est de zéro aux Etats Unis), le CAC40 plafonne vers 4.280 depuis 3 semaines... et cela fait 3 mois que le Dow Jones cale sous les 15.650Pts.

Avec un repli de -0,62%, le CAC40 clôture à 4.273Pts, soit une complète stagnation d'un vendredi sur l'autre (il 'gagne' +0,02% grâce à un gain de 1 point d'indice durant le 'fixing').

Sur la semaine écoulée, les écarts à la baisse sont à la fois les plus nombreux et les plus amples avec Technip (-15,2%), Renault (-7,3%), Michelin -4,75%, Veolia -4,3%).
Côté hausse, Alcatel-Lucent prend 17,6%, loin devant Atos avec +5,7% puis Rexel avec +3,3%, EADS et Sanofi avec +3,2% (le poids de Sanofi fait la différence, de même que les +2,45% d'EDF).
L'Euro-Stoxx50 affichait un repli de 0,52% ce vendredi et un bilan hebdo de +0,58% (tandis que le S&P afficherait -0,15% si Wall Street clôturait aux niveaux actuels).

Les partisans d'une hausse ininterrompue des marchés grâce aux liquidités des banques centrales s'étaient repris à espérer (vers 15H) le test des 4.315Pts sur le CAC40 avant le weekend.
Les opérateurs avaient salué par une petite bouffée d'euphorie la hausse de l'ISM manufacturier qui confirme une vigueur inattendue des attentes de la part des industriels américains (qui anticipent une embellie conjoncturelle à 6 ou 9 mois).

Mais à partir de 15H15, les indices se sont mis à glisser doucement mais inexorablement et le Dow Jones oscille entre -0,05% et +0,05% depuis 16H15, après avoir affiché plus 100Pts après une demi-heure de cotations.

Le Nasdaq recule de -0,25% à mi-séance (contre +0,6% vers 15H), le S&P de -0,1%... et le Russel-2000 chute de -1% (soit une perte de -2% hebdo, cet indice est souvent un précurseur de tendance).

Car les 'bons chiffres' US, dans la logique perverse de Wall Street, cela compromet la certitude de voir la Réserve Fédérale américaine injecter massivement, quasi éternellement.

L'équipe des analystes de Monex Capital Markets évoque 'les craintes que le tapering débute plus vite qu'anticipé'.

'L'idée que la Banque centrale européenne (BCE) pourrait assouplir sa politique monétaire, à la faveur d'une inflation bénigne, et que la Réserve fédérale pourrait dénouer sa politique d'assouplissement quantitatif plus tôt que prévu envoient des signaux divergents aux investisseurs', souligne Saxo Banque.

Le Dollar en profite également pour bondir de +0,75% vers 1,3485/E, ce qui porte à +2,5% son gain hebdomadaire.
Voilà qui relègue au second plan de bonnes statistiques manufacturières chinoises... dont chacun sait qu'elles sont invérifiables.

Du côté des valeurs, Steria bondit de 6,5% à 14,53E, après la signature d'un contrat avec le gouvernement britannique pour un montant de plus d'un milliard de livres sterling (presque 1,2 milliard d'euros) sur 10 ans.

Inversement, Renault chutait de 5%, alors que Nissan a revu en baisse dans la nuit sa prévision de bénéfice net pour l'exercice en cours (de -15%).

Air France-KLM perdait 3,8% à 7,4 euros alors que Crédit Suisse a décidé de dégrader son opinion sur la valeur de 'neutre' à 'sous-performance', jugeant la valorisation du transporteur aérien 'tendue'.

Au sein du CAC40, Essilor rechutait de -2,4% sous son plancher des 77,5E, Veolia et Technip reculaient de 1,5%.

Crédit Suisse a dégradé sa recommandation sur Technip, passant de 'surperformance' à 'neutre' et abaissé l'objectif de cours à 85 euros, contre 100 euros précédemment. Le groupe a revu à la baisse jeudi ses objectifs pour l'exercice 2013 après avoir enregistré des performances 'contrastées' au cours du troisième trimestre.

Au sein du SRD, Rodriguez Group plongeait de -14% alors que ses objectifs de vente n'ont pu être atteints, ce qui remet également en cause son plan de sauvegarde (adossé à des attentes de hausse des commandes).

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